réserves de l'ensemble des catégories sociales, et multipliant le nombre de leurs associés, ces établissements financiers nouveaux permettront de passer la vitesse supérieure.
Publié le 31/10/2013
Extrait du document
«
oeuvre
sesont
définitivement imposées,etsont reprises partous.
Desurcroît, leurparticipation àla réalisation denombre des
projets durégime auraétédécisive.
Réplique duCrédit mobilier pourcequi estdelaterre etdes immeubles, leCrédit foncier seconstitue quantà
lui par lafusion detrois banques foncières dontlacréation àParis, Marseille etNevers avaitétéautorisée par
un décret du28février 1852.Favorisé parlaloi de 1855 surlatranscription hypothécaire etlecoup defouet
qu'elle donneauxopérations decrédit immobilier, lenouvel établissement, quiaccorde auxpropriétaires des
prêts àlong terme surhypothèques, renddesservices inestimables aussibiendans lemonde rural—ily joue
le rôle d'un quasi-Crédit agricole—qu'auprès despropriétaires urbains,sonaction contribuant puissamment à
la transformation desvilles etàla relance dubâtiment.
Le crédit àcourt terme nereste pasàla traîne: aprèsleComptoir d'escompte, quidate de1848, onassiste àla
création duCrédit industriel etcommercial en1859, duCrédit lyonnais en1863, etde laSociété générale en
1864, toutes cesnouvelles banquesnemanquant pasàleur tour d'orienter l'épargnant verslesvaleurs
industrielles.
Au sommet dusystème, laBanque deFrance, quiabsorbe lesanciennes banquesdépartementales etmultiplie
parallèlement lenombre deses succursales, développesestechniques derégulation, l'Étatseréservant ledroit
d'autoriser oud'interdire lesémissions devaleurs.
L'ensemble fonctionneavecuneexceptionnelle efficacité:l'épargnant quiapporte sonargent àune banque de
dépôts peutrecevoir enéchange destitres desociété émissous lepatronage desbanques d'affaires.
S'il
souhaite s'endéfaire, illes négocie àla Bourse.
Le climat deconfiance, lesencouragements del'État, lamodernisation dusystème bancaire, lespectacle de
leurs premiers effetsconcrets, toutcela seconjugue pouraboutir àdes résultats dépassant toutesles
espérances.
Lesépargnants semobilisent enmasse, souscrivant auxémissions d'obligation, auxemprunts
d'État, auxemprunts desvilles.
Lasociété française, quines'était jusqu'ici vraiment intéressée qu'àlaterre, se
précipite surlesnouvelles valeursmobilières.
Évidemment, toutcela nevapas sans incidents deparcours et
sans excès.
Dès1852, Troplong notait:« Les créations ferroviaires quandellesnesont paséchelonnées
avec mesure, encombrent laplace devaleurs aléatoires; ellessurexcitent lapassion dujeu etfont dégénérer
les combinaisons ducrédit enaliment pourl'agiotage.
LeGouvernement [...]neveut pasêtre souillé, mêmede
loin, parces choses mauvaises.
»De son côté, Louis Napoléon aparfois manifesté del'humeur: c'estainsi qu'il
félicita l'auteur d'unepièceàsuccès, laBourse, pièceoùl'on décrivait sansaménité lesprofiteurs dusystème
et dont l'empereur tintàfaire savoir qu'elle exprimait sespropres sentiments.
Au total, cependant, l'actifl'emportait largementsurlepassif: «Chaque année,anoté Leroy-Beaulieu, nostitres
de rente descendaient dansunecouche nouvelle etplus profonde delapopulation, onnepeut nierque cefut
en partie l'effetdecesystème desouscription nationale.»
Ce qui estsûr, c'est qu'entre 1851et1870 lacirculation fiduciaireauratriplé.
LaBourse deParis auraconnu
une expansion foudroyante etse sera imposée desurcroît commeleprincipal marchédesgrands emprunts
d'État.
Alorsqu'en 1851onycotait 118valeurs pourunmontant globalde11milliards, leschiffres seront
passés en1869 à307 valeurs pouruntotal de35milliards defrancs.
Ainsi, l'unedesidées chères àLouis Napoléon l'avaitemporté: l'argentn'estplusconsidéré commechose
honteuse maiscomme uninstrument dudéveloppement économiquedestinéauxentreprises.
Lesefforts en
leur faveur neselimitent pasàcela.
En1867, lagrande loisur lessociétés anonymes établitcequi vaêtre leur
statut, unsiècle durant, etdispense désormais leurcréation del'autorisation préalabledugouvernement.
D'autres mesures sontprises pourfavoriser l'activité.Siles banquiers fontfructifier l'argent,ilsne sont pasles
seuls àanimer lavie économique.
LouisNapoléon lesait, luiqui nemanque aucuneoccasion devisiter les
usines etde s'y entretenir aveclescadres etles ouvriers.
Rien d'étonnant, dèslors, delevoir s'intéresser auxchambres decommerce.
Undécret du17septembre 1851
les adéclarées «établissements d'utilitépublique »;il en créera endix-huit ansvingt-quatre, venants'ajouter
aux cinquante-six qu'ilavait trouvées àson arrivée.
Parallèlement, ilamorcera l'important réseauconsulaire
outre-mer quis'épanouira souslaIIIe
République.
Instruments d'unsyndicalisme patronalembryonnaire, lieuxderéflexion etd'action collective, leschambres
commencent àjouer dansledomaine delaformation unrôle non négligeable quiexplique l'intérêtqueleura
manifesté l'empereur.
***
Car si,beaucoup plustard, ilsera démontré etcompris quelaqualité delaformation est,aumoins autant que.
»
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