République (IIIe).
Publié le 06/12/2013
Extrait du document
«
mondiale révéla la cohésion nationale, malgré les conflits sociaux d'avant-guerre, et la
solidité du régime.
La victoire fut orchestrée par le président de la République Raymond
Poincaré (1913-1920), qui avait appelé, en 1917, Clemenceau à la présidence du Conseil.
Toutefois, l'affaiblissement démographique et économique dû au conflit mondial handicapa
l'essor de la France durant l'entre-deux-guerres.
La crainte suscitée par la révolution russe
et par l'agitation sociale eut pour conséquence la victoire du Bloc national en 1919 (la
« Chambre bleu horizon »), alors que le mouvement ouvrier se divisait (scission de la SFIO
au congrès de Tours en 1920 et scission de la CGT en 1921).
Après l'échec du Cartel des
gauches en 1925, le rétablissement d'une stabilité financière par Raymond Poincaré et
l'affermissement de la paix grâce à l'action d'Aristide Briand suscitèrent des espoirs.
Mais la
crise économique de 1929, touchant le pays à l'automne 1930, précipita le régime dans
une période de troubles.
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Les corrélats
Floquet Charles
Les livres
Jaurès Jean, page 2674, volume 5
République (IIIe) - Édouard Herriot, en 1924, page 4317, volume 8
France - le général Boulanger, page 2017, volume 4
Le temps des crises.
L'opinion française, confrontée au chômage et à la baisse des revenus, fut exaspérée par
les scandales politico-financiers (affaire Stavisky), qui entraînèrent une vague
d'antiparlementarisme.
L'émeute du 6 février 1934, menée par les ligues, ébranla la
République.
Devant le danger, les partis de gauche se rassemblèrent, permettant la victoire
du Front populaire en 1936.
Le gouvernement, présidé par le socialiste Léon Blum, adopta
de nombreuses mesures sociales (semaine de quarante heures, congés payés, hausse des
salaires, etc.).
Mais les difficultés économiques persistèrent et la politique de non-
intervention dans la guerre civile d'Espagne créa des conflits entre les radicaux, les
socialistes et les communistes.
Après l'échec du Front populaire, les gouvernements de
Camille Chautemps, puis d'Édouard Daladier se révélèrent incapables de s'opposer à la
menace hitlérienne (remilitarisation de la Rhénanie en 1936, conférence de Munich en
1938).
La débâcle devant les armées allemandes (mai-juin 1940) eut raison de cette
République exécrée par une frange conservatrice et réactionnaire qui souhaitait prendre sa
revanche sur le Front populaire.
Le maréchal Pétain forma le dernier gouvernement de la
III e République (17 juin 1940).
Il fit signer l'armistice (22 juin 1940), se fit attribuer les
pleins pouvoirs « pour promulguer une nouvelle Constitution de l'État français » (10 juillet
1940) et installa son gouvernement à Vichy.
Après soixante-dix ans d'existence, la
III e République tombait sans gloire.
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Les livres
Boulanger Georges, page 715, volume 2
Lebrun Albert, page 2819, volume 5
République (IIIe) - le ministère Laval en 1931, page 4317, volume 8
République (IIIe) - un défilé des Croix-de-Feu sur les Champs-Élysées,
page 4317, volume 8
France - manifestation parisienne lors de l'affaire Stavisky, page 2019, volume 4
Maroc - le maréchal Lyautey et le sultan Moulay Youssef , en 1925, page 3063,
volume 6
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