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reprend le rôle avec un bien moindre talent.

Publié le 31/10/2013

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reprend le rôle avec un bien moindre talent. Un peu comme dans un de ces remake que le défaut d'imagination es producteurs de films nous inflige régulièrement. ien de plus faux. Louis Napoléon n'est pas une pâle copie de son oncle. Ce n'est pas un imitateur. C'est un omme tendu vers l'avenir. Il ne se sert du passé que pour y puiser une légitimité favorisant des projets audacieux et inventifs. Palmerston a dit, de façon imagée, que « la tête de Napoléon [était] une garenne où les idées se renouvellent comme des lapins «. C'est vrai que son esprit bouillonne, mais ce qui impressionne aussi, c'est sa fidélité inébranlable aux grands objectifs qu'il s'est choisis... our son neveu, Napoléon Ier aura été à la fois une chance et une hypothèque. Une chance, car la référence à l'Aigle aura incontestablement servi les desseins de Louis Napoléon, même s'il 'est pas interdit de penser que son talent et son habileté auraient pu lui garantir, dans tous les cas, une grande arrière politique. ne hypothèque aussi, car cette référence aura eu pour effet de dénaturer le sens profond et réel de son ction, et de masquer la richesse et l'originalité de sa personnalité. on entourage, et tous ceux qui l'ont soutenu, ont été probablement les premières victimes de cette forme ntellectuelle de l'illusion d'optique. 'est un fait que Louis Napoléon ne fut pas bien servi par ses proches. Le reconnaître ne signifie nullement u'on cherche à transférer sur d'autres les responsabilités qui sont les siennes. Mais on est bien obligé de onvenir qu'il n'a vraiment pas été bien compris. Parce qu'il voyait trop loin, trop grand et, surtout, trop tôt. 'homme public, on l'a dit, est tenu de s'accommoder de ce qu'il a, et doit, sinon conduire la politique que ouhaitent ceux qui le soutiennent, du moins aller suffisamment loin dans leur sens pour qu'ils en aient un peu lus que l'illusion. ouis Napoléon ne dérogea pas à la règle. Mais il fut beaucoup moins bien payé de retour que d'autres esponsables qui, dans des situations analogues, ont pu compter sur des confidents, des amis, des alliés, omprenant leur cause et épousant leurs querelles. e ne fut pas son cas. ouis Napoléon fut un homme seul. Et sa fidélité à ses principes n'en est que plus méritoire. ujourd'hui, il ne s'agit pas de le porter aux nues; mais seulement de répondre à son appel à la vérité qu'il n'a as dû manquer de lancer devant le tribunal de l'Histoire : il s'agit tout simplement de le comprendre. ouis Napoléon et les siens reposent en terre étrangère. n l'église Saint-Augustin de Paris, une crypte est aménagée, où deux emplacements sont destinés, depuis 'origine, à abriter les dépouilles de Louis Napoléon et de sa femme. e qui est en jeu, désormais, les dépasse. La France se doit d'assumer tout son passé et de reconnaître, en rganisant son dernier retour d'exil, qu'elle eut un souverain du nom de Louis Napoléon qui s'attacha, implement, à la servir. Remerciements C'est au moment où j'achève ce livre que je prends la vraie mesure de toute l'aide qui m'a été apportée. Je dois des remerciements tout particuliers à Anne Rouanet, qui m'a assisté dans mes recherches, et sans laquelle cet ouvrage n'aurait pu voir le jour, ainsi qu'à Jean-Claude Lachnitt et Alain Boumier, président et directeur de l'Académie du second Empire, qui m'ont apporté le concours le plus éclairé et le plus précieux ; à Alain Dupas et Jean Bernascon, qui ont bien voulu relire mon texte et m'entourer de leurs conseils et avis. Merci également à Solange Troisier et Françoise Monet, à la Direction départementale des archives des Vosges, à Denis Antoine, à Henri George, à l'Association du Vieux-Plombières et à tant de correspondants connus et inconnus qui, informés de mon travail, m'ont fourni des informations ou des documents précieux. 'expression de ma gratitude va encore à Jacqueline Mattioli, à Danièle Guillaume, à Andrée Robinet et Christiane Laplace qui, en plus de leur travail habituel, ont accepté de participer à la mise en forme du anuscrit. 'iconographie doit tout à Henri George et à Jean-Claude Lachnitt. Cela valait, on en conviendra, une deuxième itation. e souhaite enfin remercier -- tardivement -- les maîtres que j'ai eu la chance d'avoir à l'Université et qui m'ont fait, pour certains d'entre eux, découvrir cette période que marque la personnalité de Louis Napoléon onaparte. Je ne sais s'ils seront forcément satisfaits, à la lecture de ce livre, du rappel que je fais de tout ce que je dois à leur enseignement. Que Pierre Guiral, Georges Duby, Maurice Agulhon, Michel Vovelle, Claude Mesliand soient néanmoins assurés, au-delà de tout ce qui a pu nous éloigner ou pourrait nous séparer, de ma fidélité.

« Remerciements C'est aumoment oùj'achève celivre quejeprends lavraie mesure detoute l'aide quim'a étéapportée. Je dois desremerciements toutparticuliers àAnne Rouanet, quim'a assisté dansmesrecherches, etsans laquelle cetouvrage n'auraitpuvoir lejour, ainsi qu'àJean-Claude LachnittetAlain Boumier, président et directeur del'Académie dusecond Empire, quim'ont apporté leconcours leplus éclairé etleplus précieux ;à Alain Dupas etJean Bernascon, quiont bien voulu reliremontexte etm'entourer deleurs conseils etavis. Merci également àSolange TroisieretFrançoise Monet,àla Direction départementale desarchives des Vosges, àDenis Antoine, àHenri George, àl'Association duVieux-Plombières etàtant decorrespondants connus etinconnus qui,informés demon travail, m'ontfourni desinformations oudes documents précieux. L'expression dema gratitude vaencore àJacqueline Mattioli,àDanièle Guillaume, àAndrée Robinet et Christiane Laplacequi,enplus deleur travail habituel, ontaccepté departiciper àla mise enforme du manuscrit. L'iconographie doittout àHenri George etàJean-Claude Lachnitt.Celavalait, onenconviendra, unedeuxième citation. Je souhaite enfinremercier —tardivement —les maîtres quej'aieulachance d'avoiràl'Université etqui m'ont fait, pour certains d'entreeux,découvrir cettepériode quemarque lapersonnalité deLouis Napoléon Bonaparte.

Jene sais s'ilsseront forcément satisfaits,àla lecture decelivre, durappel quejefais detout ce que jedois àleur enseignement.

QuePierre Guiral, Georges Duby,Maurice Agulhon, MichelVovelle, Claude Mesliand soientnéanmoins assurés,au-delàdetout cequi apu nous éloigner oupourrait nousséparer, dema fidélité.. »

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