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Rembrandt (Rembrandt Harmenszoon Van Ryn ou Rijn.

Publié le 06/12/2013

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Rembrandt (Rembrandt Harmenszoon Van Ryn ou Rijn. dit), 1606-1669, né à Leyde, le plus célèbre peintre et graveur hollandais. Cinquième enfant d'un meunier, il quitta dès 1621 l'université de Leyde, où il faisait ses études, pour entrer en apprentissage dans l'atelier du peintre leydois Jacob Van Swanenburgh, puis à Amsterdam, chez Pieter Lastman, où il s'initia aux procédés de l'école italienne, notamment aux oppositions d'ombre et de lumière du Caravage. En 1627, il rentra à Leyde et commença à peindre et à graver, prenant souvent pour modèles ses proches, et surtout lui-même : ce fut le début de cette longue série d'autoportraits, d'une abondance presque unique dans l'histoire de la peinture, qui allait être un précieux et fidèle témoignage pour ses biographes, trop privés par ailleurs de documents à son sujet. Le début de la gloire. À partir de 1631, Rembrandt alla de plus en plus souvent à Amsterdam, pour finalement s'y fixer, en 1633, après y avoir acquis du jour au lendemain, en 1632, la célébrité avec la Leçon d'anatomie du professeur Tulp, qu'il avait peinte pour la corporation des chirurgiens. Portraitiste en vogue, il épousa, en 1633, Saskia Van Uylenburgh, dont on retrouve le visage et le corps épanoui dans de nombreux portraits et nus (Saskia en Flore, 1634 et 1635). Il entra alors dans une heureuse période de détente et de prodigalité, et put notamment satisfaire sa passion de collectionneur, amassant dans sa nouvelle maison de la Jodenbreestraat (« grand-rue des Juifs ») de merveilleuses oeuvres d'art. Le chefd'oeuvre de cette période est sa Danaé (1636, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg). Complétez votre recherche en consultant : Les livres Rembrandt - L'Artiste et Saskia (1636), page 4298, volume 8 Rembrandt - L'Ange Raphaël quittant Tobie (1637), page 4298, volume 8 L'apogée. En 1642, il était au faîte de la gloire ; de cette année date la Ronde de nuit, l'un des plus fameux tableaux du monde (Rijksmuseum d'Amsterdam). Le tableau surprit par la nouveauté de sa composition, qui rompait avec les traditionnels portraits de groupe. Ce n'était plus une simple juxtaposition de portraits. Rembrandt, en grand maître, indépendant de toutes conventions, en prenait désormais à son aise avec ses modèles, qu'il sacrifiait à son idéal de peintre. Le tableau, terni par la fumée des poêles à tourbe de l'hôtel de ville où il fut exposé, de 1715 à 1885, représentait en réalité la marche en plein midi d'une compagnie d'arquebusiers ; aujourd'hui nettoyé et remis en valeur, il révèle la parfaite maîtrise de l'artiste, aussi bien dans l'art de la composition, le mouvement et le naturel des attitudes que dans la lumineuse obscurité des fonds et la richesse contrastée des coloris. Mais, cette même année, Rembrandt perdit sa femme, et son art entra dans une seconde phase : il s'approfondit, s'intériorisa, les couleurs baignant dans un or fluide et le clairobscur devenant la matière même, irréelle et spiritualisée, de son oeuvre (les Pèlerins d'Emmaüs, 1648, au Louvre). Ce fut aussi la grande période des gravures, des eauxfortes, où il obtint des noirs étonnants, tour à tour profonds ou transparents (les Trois Arbres, 1643 ; Jean Six, 1647 ; les Philosophes, la Pièce aux cent florins, 1650), dont on peut admirer une remarquable et importante collection dans son ancienne demeure d'Amsterdam, transformée aujourd'hui en musée Rembrandt. Il porta l'art du graveur à la perfection, épuisant tous les procédés propres à étendre et à nuancer la gamme des valeurs. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Rembrandt - La Ronde de nuit (1642), page 4298, volume 8 Les dernières années. Négligeant de plus en plus sa clientèle, que dépassait son génie et qui désirait un art plus à sa portée, il acquit une manière trop vigoureuse et originale pour être appréciée de ses contemporains ; en 1656, à la suite de sordides drames d'argent, il fut déclaré insolvable et ne trouva plus à satisfaire que de rares commandes, dont l'oeuvre les Syndics des drapiers d'Amsterdam (1662). Sa puissance créatrice ne se ralentit pas pour autant, comme en témoignent, entre autres, David et Saül (1665), le Retour de l'enfant prodigue (1669). Mais la fin de sa vie, longtemps adoucie par la présence de son fils Titus, qui allait mourir phtisique à 27 ans, et de sa dévouée servante, Hendrickje Stoffels, qu'il finit par épouser et dont il a laissé plusieurs portraits d'une intense puissance émotionnelle, fut terriblement assombrie par la perte de tous ceux qu'il aimait et par la misère et l'incompréhension croissantes. Typiquement hollandais par son observation de la nature et son goût du réalisme, Rembrandt fut longtemps méprisé pour les qualités mêmes qui font aujourd'hui sa célébrité mondiale : son indépendance à l'égard des conventions et des canons de l'époque, le modernisme de sa technique (empâtement et relief de la couleur, juxtaposition par touches de tons francs), et surtout son art d'évoquer, au-delà de la réalité, le mystère ( les Trois Croix, pointe sèche de 1653). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bethsabée Caravage (Michelangelo Merisi ou Amerighi, dit en français le) Dou Gerard Enfant prodigue (l') gravure - Une histoire prestigieuse - Un moyen de reproduction de l'image Pays-Bas - Arts - Beaux-arts Pays-Bas - Arts - Beaux-arts - Le siècle d'or portrait - 1.BEAUX-ARTS Ronde de nuit (la) Les livres Faust - eau-forte de Rembrandt, page 1869, volume 4 gravure - Le Bouquet de bois (1652), de Rembrandt, page 2215, volume 4 nu - Bethsabée au bain (1654), de Rembrandt, page 3491, volume 7 Rembrandt - autoportrait, page 4297, volume 8 Pays-Bas - Rembrandt, Le centurion Cornelius (vers 1655), page 3773, volume 7
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« Les livres Rembrandt - La Ronde de nuit (1642), page 4298, volume 8 Les dernières années. Négligeant de plus en plus sa clientèle, que dépassait son génie et qui désirait un art plus à sa portée, il acquit une manière trop vigoureuse et originale pour être appréciée de ses contemporains ; en 1656, à la suite de sordides drames d'argent, il fut déclaré insolvable et ne trouva plus à satisfaire que de rares commandes, dont l'œuvre les Syndics des drapiers d'Amsterdam (1662).

Sa puissance créatrice ne se ralentit pas pour autant, comme en témoignent, entre autres, David et Saül (1665), le Retour de l'enfant prodigue (1669).

Mais la fin de sa vie, longtemps adoucie par la présence de son fils Titus, qui allait mourir phtisique à 27 ans, et de sa dévouée servante, Hendrickje Stoffels, qu'il finit par épouser et dont il a laissé plusieurs portraits d'une intense puissance émotionnelle, fut terriblement assombrie par la perte de tous ceux qu'il aimait et par la misère et l'incompréhension croissantes. Typiquement hollandais par son observation de la nature et son goût du réalisme, Rembrandt fut longtemps méprisé pour les qualités mêmes qui font aujourd'hui sa célébrité mondiale : son indépendance à l'égard des conventions et des canons de l'époque, le modernisme de sa technique (empâtement et relief de la couleur, juxtaposition par touches de tons francs), et surtout son art d'évoquer, au-delà de la réalité, le mystère ( les Trois Croix , pointe sèche de 1653). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bethsabée Caravage (Michelangelo Merisi ou Amerighi, dit en français le) Dou Gerard Enfant prodigue (l') gravure - Une histoire prestigieuse - Un moyen de reproduction de l'image Pays-Bas - Arts - Beaux-arts Pays-Bas - Arts - Beaux-arts - Le siècle d'or portrait - 1.BEAUX-ARTS Ronde de nuit (la) Les livres Faust - eau-forte de Rembrandt, page 1869, volume 4 gravure - Le Bouquet de bois (1652), de Rembrandt, page 2215, volume 4 nu - Bethsabée au bain (1654), de Rembrandt, page 3491, volume 7 Rembrandt - autoportrait, page 4297, volume 8 Pays-Bas - Rembrandt, Le centurion Cornelius (vers 1655), page 3773, volume 7. »

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