relativité.
Publié le 06/12/2013
Extrait du document
«
existent des temps locaux.
Nos horloges terrestres indiquent le même temps parce
qu'elles sont solidaires de la Terre et entraînées semblablement dans l'espace.
Le temps
subit l'influence du mouvement et ne s'écoule pas de la même façon pour deux horloges
animées de vitesses différentes.
En particulier, deux montres mobiles l'une par rapport à
l'autre n'indiqueront pas la même heure.
De même, un phénomène n'aura pas la même
durée pour des observateurs se déplaçant à des vitesses et dans des directions différentes.
Mais le mouvement affecte aussi la forme et la masse des objets, qui rétrécissent dans
le sens du déplacement.
Ainsi donc, temps, masse et longueur ne sont que des notions
relatives, sensibles aux modifications de vitesse.
Ces notions suivent toutes trois un même
type de loi de variation (dite de Lorentz).
La valeur des deux premières (temps et masse)
s'accroît lorsque la vitesse de l'objet considéré augmente ; elle tend vers l'infini si cette
vitesse se rapproche de celle de la lumière, limite théoriquement infranchissable.
En réalité,
les effets relativistes sont extrêmement faibles et ne peuvent être décelés que pour des
vitesses très élevées, voisines de celle de la lumière.
De telles vitesses peuvent être
atteintes par les corpuscules (électrons, protons, etc.), que l'on soumet à de considérables
tensions électriques à l'intérieur des accélérateurs de particules.
Pour des vitesses de
250 000 à 295 000 km .s–1 (la vitesse de la lumière dans le vide est de
299 792,5 km .s–1), on a pu vérifier que la masse de ces corpuscules est accrue dans des
proportions tout à fait conformes aux prévisions d'Einstein.
D'autres données
expérimentales sont d'ailleurs venues confirmer la théorie de la relativité.
Une très
intéressante expérience, réalisée en février 1972, a consisté à placer à bord d'un avion
supersonique une horloge atomique et à lui faire effectuer deux tours du monde en sens
contraire.
Comparé à celui d'une horloge de référence, demeurée au sol, le temps indiqué
au terme de chaque voyage différait d'une façon peu sensible (de quelques centaines de
milliardièmes de seconde), mais, chaque fois, suivant la théorie relativiste.
On a également
pu mettre en évidence que les muons (particules du rayonnement cosmique) avaient une
durée de vie variable avec la vitesse.
Autre conséquence de la théorie de la relativité restreinte : la masse et l'énergie ne
sont que deux aspects d'une même réalité et donc susceptibles de se convertir l'une dans
l'autre.
Cet échange est régi par l'équation bien connue : E = mc 2, où E désigne l'énergie,
m la masse et c2 le carré de la vitesse de la lumière.
Là encore, les preuves expérimentales
ne manquent pas : bombe atomique, centrale nucléaire, expériences réalisant la
transformation d'une certaine quantité d'énergie en deux particules matérielles et,
réciproquement, leur annihilation totale.
La théorie de la relativité générale.
Publiée en 1916, la Théorie de la relativité générale constitue une généralisation de la
théorie restreinte, son extension à d'autres types de mouvement que le mouvement
rectiligne uniforme.
Elle repose sur un principe fondamental, celui de l'équivalence (sous-
entendu : entre inertie et gravitation).
Ses calculs mathématiques et de longues réflexions
conduisirent Einstein à admettre l'identité de nature entre les forces gravitationnelles et les
forces inertielles.
Pour prendre un exemple concret, disons que le même phénomène
intervient dans la chute libre d'un parachutiste (gravitation) et dans la projection en avant
ressentie par un automobiliste lors d'un arrêt brutal (inertie).
Jusqu'à Einstein, et depuis
Galilée, cette similitude constatée était tenue pour une extraordinaire coïncidence qui faisait
que des corps de poids différents tombaient avec la même accélération.
Einstein démontre
que les deux mots désignent exactement la même chose, traduisent le même type de
mouvement.
Pour illustrer sa conception, il imagine la célèbre expérience du passager de
l'ascenseur.
Dans un cas, on l'envisage soumis à un mouvement ascensionnel
uniformément accéléré (accélération constante) ; dans l'autre, posé sur notre planète.
Ce
qu'on appelle le principe d'équivalence traduit l'impossibilité, pour le passager, de
déterminer s'il s'agit d'un mouvement inertiel (premier cas) ou gravitationnel (second cas).
Aucune vérification expérimentale ne peut aider ce passager, enfermé dans sa boîte, à
distinguer si c'est l'ascenseur qui se déplace par rapport à l'Univers ou le contraire.
Devant
cette impossibilité, on ne peut parler que d'un mouvement relatif ascenseur-Univers.
Celui-.
»
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