rapace.
Publié le 05/12/2013
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rapace. n.m., oiseau carnassier. On classe les rapaces en deux groupes selon leur mode de vie : les rapaces diurnes (les falconiformes) et les rapaces nocturnes (les strigiformes). Tous ont un bec puissant et crochu et des pattes munies de griffes dures et recourbées, appelées serres. Les rapaces diurnes comprennent quatre familles : les vulturidés (condors, vautours d'Amérique), les sagittariidés (serpentaire africain), les accipitridés (buses, milans, bondrées, autours, éperviers, aigles) et les falconidés (faucons, émerillons, crécerelles). Les rapaces diurnes (comme le vautour) se nourrissent de proies vivantes ou mortes, le plus souvent de vertébrés ; l'autour des palombes se nourrit d'oiseaux, le balbuzard, de mammifères de tailles diverses, d'animaux aquatiques, et le serpentaire, de reptiles, mais ces rapaces se nourrissent aussi d'insectes. Le rôle d'« agents de la voirie » des vautours est bien connu et leur utilité, incontestable. Le condor des Andes ( Vultur gryphus), avec une envergure de près de 3 m, est un des plus grands oiseaux ; c'est un très bon voilier ; il se nourrit surtout de cadavres de grands mammifères. Le faucon crécerelle ( Falco tinnunculus ), long de 30 à 35 cm, est le plus commun de nos rapaces diurnes. C'est un grand destructeur de campagnols qu'il guette au-dessus des pâturages et jachères en volant sur place : on dit qu'il « fait le Saint-Esprit ». Les rapaces nocturnes, au vol silencieux, forment deux familles : les tytonidés (effraie) et les strigidés (hibou, harfang, chevêche, hulotte). Les rapaces nocturnes se nourrissent de proies vivantes, le plus souvent des mammifères de petite taille, bien que le grand duc (Bubo bubo), la plus grande espèce européenne avec une envergure de 1,70 m, puisse capturer des lièvres. Le petit duc ( Otus scops ) se nourrit d'insectes. Les rapaces nocturnes sont de précieux auxiliaires de l'agriculture, car ils détruisent une grande quantité de rongeurs nuisibles. Les régimes du moyen duc ( Asio otus) et du hibou brachyote (Asio flammeus) sont constitués presque uniquement de campagnols. L'effraie (Tyto alba) y ajoute de petits insectivores (musaraignes). Elle est pourvue d'un masque facial en forme de coeur. Contrairement aux strigidés, elle n'a pas d'aigrettes sur le sommet de la tête. Considérée autrefois comme un oiseau de mauvais augure, elle était pourchassée. On trouve en abondance ses pelotes de réjection (boulettes noirâtres, ovoïdes, de 3 cm environ de long, composées des parties non digérées de ses proies et rejetées par la bouche) dans les greniers et les clochers. Leur analyse est d'une grande utilité pour connaître la composition de la faune locale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autour balbuzard chevêche circaète condor faucon forêt - L'écosystème forestier - La faune grand-duc gypaète harfang harpie hibou hulotte oiseaux pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution Les effets sur les populations et les écosystèmes serpentaire strigidés urubu vautour
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