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Rameau Jean-Philippe, 1683-1764, né à Dijon (Côte-d'Or), compositeur et théoricien français.

Publié le 05/12/2013

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Rameau Jean-Philippe, 1683-1764, né à Dijon (Côte-d'Or), compositeur et théoricien français. Après des études en Italie, il fut organiste à Paris (1706), puis à Clermont-Ferrand (1715), avant de se fixer dans la capitale en 1722. Il publia ses premiers traités théoriques, dont le Traité de l'harmonie réduite à ses principes naturels (1722). Il composa des opérascomiques pour les théâtres de la foire Saint-Germain en collaboration avec Alexis Piron (1723). En 1726, il fut introduit chez le fermier général Le Riche de La Pouplinière, mécène qui entretenait un orchestre privé que Rameau allait diriger jusqu'en 1754. Il rencontra ainsi le librettiste Pellegrin, avec lequel il produisit, à l'âge de 50 ans, sa première tragédie lyrique, Hippolyte et Aricie (1733). En 1736, la censure interdit la représentation de Samson (livret de Voltaire), un sujet biblique ne pouvant servir de thème pour un opéra. Mais la réputation de Rameau ne fit que s'étendre et il devint en 1745 compositeur de la Chambre du roi. Les oeuvres. Rameau composa environ quatre-vingts ouvrages lyriques, abordant tous les genres et collaborant avec des librettistes aussi divers que Voltaire, Gentil-Bernard, Cahusac, Marmontel. Son oeuvre comprend des tragédies lyriques (Castor et Pollux, 1737 ; Zoroastre, 1749 ; les Boréades, 1764), des comédies-ballets (Platée, 1745 ; les Paladins, 1760), des opéras-ballets (les Indes galantes, 1735 ; les Fêtes de l'Hymen et de l'Amour, 1747 ; Pygmalion, 1748), des pastorales héroïques (Zaïs, 1748), des pastorales (Lysis et Délie, 1753). Tout en s'inscrivant dans la tradition de Lully, il renouvela l'écriture harmonique. Il donna au choeur un vrai rôle dramatique, annonçant en cela la réforme de Gluck. Plus encore que Lully, il chercha à atténuer la différence entre l'air et le récitatif (propre à l'opéra italien), avec des récitatifs arioso et des airs dramatiques d'un genre nouveau. Il accrut le rôle de l'orchestre ; les passages symphoniques (ouvertures ou danses) sont certainement les plus révélateurs du modernisme de son style. En dehors des opéras, il publia quatre recueils de pièces pour clavecin (1706, 1724, vers 1728, 1741) : il s'agit soit de danses, soit d'oeuvres descriptives (dans la tradition française de Couperin). Il écrivit également de la musique de chambre (Pièces en concert, 1741, pour clavecin, viole de gambe et violon ou flûte), quatre motets et six cantates profanes. Les timbres recherchés annoncent l'écriture orchestrale. Bien que connu aujourd'hui surtout comme compositeur, il considérait son oeuvre théorique comme essentielle. Il publia de nombreux ouvrages, dont la Génération harmonique ( 1737) et l'Origine des sciences (1762). Il définit la musique comme un art d'émouvoir et de satisfaire l'oreille, fondé sur des principes naturels (résonance des corps sonores produisant des accords). Vers la fin de sa vie, il fit même de la musique une science dominant tout le savoir. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Rameau Jean-Philippe - les Indes Galantes, page 4233, volume 8 baroque - Hippolyte et Aricie (1733), de Rameau, page 561, volume 1 Rameau et ses contemporains. Ces idées suscitèrent l'intérêt des philosophes et scientifiques, et influencèrent ses successeurs (Helmholtz, Riemann). Ses opéras furent cependant critiqués, jugés trop modernes par un public habitué au style de Lully, et ce jusque dans les années 1740 (querelle des lullystes et des ramistes). En 1752, il devint, au contraire, le symbole de la tradition française et fut attaqué par les partisans de l'opéra-bouffe italien (Diderot, Grimm, Rousseau) lors de la Querelle des bouffons. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats baroque - Musique - L'évolution de la musique baroque bouffons (Querelle des) cantate entrée France - Arts - Musique - Les XVIIIe et XIXe siècles Gilles Jean harmonie harmonique Hippolyte et Aricie mythologie - La mythologie comme source d'inspiration dans les arts opéra - De l'acteur au chanteur - La tragédie lyrique opéra - De l'acteur au chanteur - Les querelles opéra-ballet Les livres Norman Jessye, page 3461, volume 7 Rameau Jean-Philippe, page 4233, volume 8
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« Rameau Jean-Philippe - les Indes Galantes, page 4233, volume 8 baroque - Hippolyte et Aricie (1733), de Rameau, page 561, volume 1 Rameau et ses contemporains. Ces idées suscitèrent l'intérêt des philosophes et scientifiques, et influencèrent ses successeurs (Helmholtz, Riemann).

Ses opéras furent cependant critiqués, jugés trop modernes par un public habitué au style de Lully, et ce jusque dans les années 1740 (querelle des lullystes et des ramistes).

En 1752, il devint, au contraire, le symbole de la tradition française et fut attaqué par les partisans de l'opéra-bouffe italien (Diderot, Grimm, Rousseau) lors de la Querelle des bouffons. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats baroque - Musique - L'évolution de la musique baroque bouffons (Querelle des) cantate entrée France - Arts - Musique - Les XVIIIe et XIXe siècles Gilles Jean harmonie harmonique Hippolyte et Aricie mythologie - La mythologie comme source d'inspiration dans les arts opéra - De l'acteur au chanteur - La tragédie lyrique opéra - De l'acteur au chanteur - Les querelles opéra-ballet Les livres Norman Jessye, page 3461, volume 7 Rameau Jean-Philippe, page 4233, volume 8. »

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