Pyrénées-Orientales (66).

Pyrénées-Orientales (66). >département le plus méridional de la France continentale, et partie catalane de la Région Languedoc-Roussillon. Sa situation frontalière et son histoire lui confèrent une personnalité et une spécificité culturelle et linguistique. Jusqu'en 1659 (traité des Pyrénées), la frontière entre la France et l'Espagne suivait les corniches calcaires des Corbières, occupées par un chapelet de châteaux dits « cathares ». À l'est, la forteresse de Salses gardait le seul passage aisé entre les collines et la mer, sur la route conduisant du Languedoc à la Catalogne. Le cadre physique et humain. Les Pyrénées couvrent les trois quarts du département et conservent les traits de la haute montagne (Carlit, 2 921 m ; Canigou, 2 784 m ; Madres, 2 469 m), mais avec une tonalité déjà méditerranéenne, notamment en été. Leurs lourdes crêtes dominent des bassins d'effondrement qui constituent autant de hautes plaines (Capcir et Cerdagne). Les profondes vallées de la Têt et du Tech, séparées par le massif du Canigou, forment de véritables « pays » (Conflent et Vallespir) animés par de petites villes comme Prades et Céret. Mais, en dépit du renouveau du thermalisme (Amélie et Vernet-les-Bains, La Preste, Molitg-les-Bains) et du succès du tourisme estival et hivernal (Font-Romeu, Superbolquère, Les Angles), ces montagnes se dépeuplent. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Pau, page 3750, volume 7 La vie économique. Les montagnes ont perdu leurs derniers emplois industriels, ceux des mines de fer, du textile, de la confection des espadrilles. Le contraste est saisissant avec le paysage agricole plantureux de la plaine du Roussillon, ancien golfe marin, comblé par de riches alluvions. Sur les coteaux des Corbières, des Aspres et des Albères s'étagent des vignobles de qualité, produisant notamment des vins liquoreux (Banyuls, Rivesaltes, etc.). Cette plaine irriguée fournissait en abondance des fruits et des légumes primeurs sur les marchés français et européens. Mais la concurrence des produits espagnols a entamé la prospérité agricole du Roussillon, qui reste cependant une grande région productrice de pêches, d'abricots et de kiwis. Le tourisme est en plein essor : montagne (Font-Romeu) et mer ; aux anciennes stations de Collioure, Banyuls, Argelès et Canet se sont ajoutées depuis les années soixante celles de Port-Vendres, Saint-Cyprien, Port-Barcarès et Port-Leucate. Au centre de la plaine, Perpignan n'a longtemps été qu'un gros marché agricole et une modeste ville administrative. Sa croissance depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale a été spectaculaire ; elle a reposé sur sa situation exceptionnelle dans le contexte européen : la ville entend aujourd'hui jouer un rôle d'intermédiaire obligé avec l'Espagne - surtout avec Barcelone et la Catalogne - en misant sur les solidarités culturelles et économiques de part et d'autre de la frontière. L'autoroute et la ligne du TGV ne peuvent qu'y contribuer. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Pyrénées-Orientales (66) - vue aérienne de Collioure, page 4183, volume 8 archéologie - fouilles de Tautavel, page 323, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Banyuls-sur-Mer Canigou (le) Carlit Cerbère Cerdagne Céret Collioure Corbières (les) Côte Vermeille Font-Romeu-Odeillo-Via Perpignan Prades Rivesaltes Roussillon Salses (étang de) Les médias Pyrénées-Orientales (66) - tableau en bref Pyrénées-Orientales (66) - carte physique France - carte des départements et des Régions