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Provence, province de l'ancienne France située entre le Rhône, la crête des Alpes et la Méditerranée.

Publié le 29/11/2013

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Provence, province de l'ancienne France située entre le Rhône, la crête des Alpes et la Méditerranée. La Provence romaine. Peuplée par les Ligures au Ier millénaire avant J.-C., la région côtière de l'actuelle Provence fut colonisée à partir du VIIe siècle avant J.-C. par les Grecs de Phocée, qui y fondèrent Massalia, aujourd'hui Marseille. Au IIe siècle avant J.-C., celle-ci fit appel aux Romains face à la menace celto-ligure, et c'est en 125 avant J.-C. que fut créée la Provincia Romana entre Alpes et Rhône. La période romaine marqua profondément la Provence, provincia par excellence, base d'expansion économique et culturelle de l'Empire romain en Gaule. César, qui avait pris Massalia devenue Massilia en 49 avant J.-C., puis Auguste fondèrent sur la côte des colonies de vétérans et créèrent la province sénatoriale de Narbonnaise. Lentement christianisée, la Provence maintint son unité autour de la ville d'Arles et de son évêque saint Césaire (503-543) face aux invasions wisigothiques et germaniques. La succession des dynasties. Les Francs s'emparèrent de la Provence en 536, mais elle put jouir d'une quasiindépendance jusqu'à sa conquête par Charles Martel en 736-739. Le partage de Verdun (843) fit du Rhône une frontière politique. La rive gauche fut rattachée au royaume de Lothaire, revint à son fils Charles en 855 et constitua jusqu'en 863 le premier royaume de Provence. Revendiquée par le beau-frère de Charles, Boson, qui en 879 se fit élire roi de Bourgogne et de Provence, la Provence revint ensuite à Hugues d'Arles et forma en 947 le royaume de Bourgogne-Provence, qui fut légué au Saint Empire en 1032. Mais le pouvoir réel passa aux mains des comtes de Provence (qui avaient chassé les Sarrasins de La Garde-Freinet en 973), puis, au XIIe siècle, à celles des comtes de Catalogne en lutte avec les comtes de Toulouse et les seigneurs des Baux. Ce fut une période de prospérité, d'essor artistique (art roman provençal, troubadours) et d'émancipation des villes (consulats), avec notamment le grand règne réformateur de Raimond Bérenger V (12091245). Le mariage de sa fille avec Charles Ier d'Anjou, frère de Saint Louis, fit passer la Provence sous la suzeraineté du roi de France. Les souverains angevins firent de la Provence la base de leurs ambitions italiennes et cédèrent Avignon et le Comtat (1348) au pape Clément VI et Nice à la Savoie (1388). Le règne du roi René (1434-1480), dont la cour était établie à Aix, restaura toutefois l'économie du comté et lui donna une unité culturelle et administrative (première réunion des états de Provence). Son neveu et héritier Charles III légua en 1481 la Provence à Louis XI. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Forbin - Forbin (Palamède de) La Provence française et son identité. En principe, l'autonomie provençale devait être respectée, mais l'édit de Joinville (1533), la dernière réunion des états provençaux en 1639 et l'installation d'un intendant réalisèrent l'intégration progressive dans le royaume de France. La Provence résista indirectement à la centralisation monarchique par la participation aux troubles de la Ligue et de la Fronde ; le rétablissement de l'ordre s'acheva par le voyage que Louis XIV y fit en 1660. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'usage du français se répandit dans la bourgeoisie, mais la province conserva sa personnalité culturelle dans l'épanouissement d'un catholicisme baroque méditerranéen (confréries), et participa au mouvement des sciences (Gassendi), de la pensée (Sade) et des arts (André Campra, Pierre Puget). Après la peste de 1720-1721, l'essor du commerce marseillais, de l'agriculture (vigne, olivier), de l'artisanat (cuirs, savons, soieries) fut rapide : la Provence jouit alors d'une économie équilibrée. En 1790, la division en départements mit fin à l'unité de la province, qui garda sa tradition d'opposition politique fertile en retournements, notamment sous la Révolution française (fédéralisme sous la Convention, opposition à Napoléon Ier ). Après la Terreur blanche de 1815, la Provence s'attacha progressivement à une gauche républicaine insérée dans la sociabilité des clubs et des cafés. Le rattachement à la France de Nice en 1860 fut le signe d'un progressif éclatement de l'identité régionale entre des zones industrialisées (Marseille), une « côte d'Azur » vouée au tourisme estival et un territoire intérieur déserté par la vie rurale. Le renouveau de la culture provençale, dû à Frédéric Mistral et au mouvement félibrige à la fin du XIXe siècle, demeura plus folklorique que véritablement relié à la vie de la région. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats invasion Mistral Frédéric provençal sel Toulouse (comté de) Les médias Var (83) - carte physique
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« En principe, l'autonomie provençale devait être respectée, mais l'édit de Joinville (1533), la dernière réunion des états provençaux en 1639 et l'installation d'un intendant réalisèrent l'intégration progressive dans le royaume de France.

La Provence résista indirectement à la centralisation monarchique par la participation aux troubles de la Ligue et de la Fronde ; le rétablissement de l'ordre s'acheva par le voyage que Louis XIV y fit en 1660.

Aux XVII e et XVIII e siècles, l'usage du français se répandit dans la bourgeoisie, mais la province conserva sa personnalité culturelle dans l'épanouissement d'un catholicisme baroque méditerranéen (confréries), et participa au mouvement des sciences (Gassendi), de la pensée (Sade) et des arts (André Campra, Pierre Puget).

Après la peste de 1720-1721, l'essor du commerce marseillais, de l'agriculture (vigne, olivier), de l'artisanat (cuirs, savons, soieries) fut rapide : la Provence jouit alors d'une économie équilibrée. En 1790, la division en départements mit fin à l'unité de la province, qui garda sa tradition d'opposition politique fertile en retournements, notamment sous la Révolution française (fédéralisme sous la Convention, opposition à Napoléon I er).

Après la Terreur blanche de 1815, la Provence s'attacha progressivement à une gauche républicaine insérée dans la sociabilité des clubs et des cafés.

Le rattachement à la France de Nice en 1860 fut le signe d'un progressif éclatement de l'identité régionale entre des zones industrialisées (Marseille), une « côte d'Azur » vouée au tourisme estival et un territoire intérieur déserté par la vie rurale.

Le renouveau de la culture provençale, dû à Frédéric Mistral et au mouvement félibrige à la fin du XIX e siècle, demeura plus folklorique que véritablement relié à la vie de la région. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats invasion Mistral Frédéric provençal sel Toulouse (comté de) Les médias Var (83) - carte physique. »

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