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Produit de la fantastique habileté technique de l'homme, la céramique révèle la dimension esthétique inhérente à tout objet né de ses mains.

Publié le 24/10/2013

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technique
Produit de la fantastique habileté technique de l'homme, la céramique révèle la dimension esthétique inhérente à tout objet né de ses mains. Les formes les plus diverses ont été imprimées à l'argile. La finesse s'est faite de plus en plus grande alors que du feu surgissaient les plus riches couleurs. Les décors ont su jouer avec les volumes, s'y adapter pour les souligner. Mythologie grecque, calligraphie islamique, pureté des formes japonaises..., chaque civilisation a signé son identité dans la céramique. Art de fabriquer des objets en argile cuite, la céramique désigne aussi ces objets eux-mêmes. Ainsi, on parle de céramique aussi bien lorsqu'il s'agit de poterie grossière, dite terre cuite (brique, tuile, terra-cotta, pots à fleurs), dont la surface est nue, que de poterie vernissée (cuite à basse température, en argile rouge, poreuse, que l'on recouvre d'une glaçure transparente à base de plomb, qui en intensifie l'éclat et la rend imperméable) ou de faïence, de porcelaine ou de grès cérame. Plus généralement, on appelle céramiques tous les matériaux manufacturés ou les produits qui ne sont ni organiques ni métalliques et qui sont obtenus par traitement à haute température. Les techniques de fabrication des céramiques L'agglutination à chaud d'une pâte minérale préalablement mise en forme par modelage ou tournage s'oppose aux techniques verrières de mise en forme d'un matériau préalablement fondu. Les céramiques traditionnelles, toutes à base d'argile, diffèrent entre elles par la qualité de ces argiles, la nature des additifs incorporés à la pâte, le type de traitement de surface éventuellement appliqué et le processus de cuisson. La terre cuite. Elle est faite d'une argile ordinaire ou argile ocreuse (sil) et de sable, est à surface nue et se cuit à 850-900 o C. C'est une matière poreuse mate, de couleur rouge, ocre ou jaune, utilisée pour fabriquer des tuiles, des briques, des pots de jardinier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats argiles brique tuile La poterie vernissée. Elle se fabrique comme la terre cuite, mais une glaçure de surface imperméable est appliquée avant cuisson ; ce type de céramique est utilisé pour fabriquer des cachepots, des plats, des tuiles vernissées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats glaçure tuile La faïence commune. Elle est faite d'une argile jaune ou blanche, de marne (mélange naturel d'argile et de calcaire) et de sable. La pâte est recouverte avant cuisson d'un émail (ou engobe) à base d'étain qui donne une couleur blanc brillant. Le décor éventuel est posé sur l'émail cru. Elle se cuit vers 1 200 o C. C'est une matière relativement poreuse, d'aspect brillant, éventuellement renforcée par une seconde glaçure transparente cuite à température plus basse (faïence de Delft). Elle est utilisée pour de la vaisselle blanche courante, de la vaisselle artistique, des objets décoratifs (majoliques, carreaux azulejos), etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats argiles émail glaçure grand-feu Urbino La faïence fine. Elle est faite d'une argile blanche, de silex et de feldspath (silicate double d'aluminium et de potassium ou de sodium). La pâte est recouverte avant cuisson d'une glaçure généralement transparente. Elle se cuit vers 1 200 o C, avant l'application du décor incorporé à la glaçure par une deuxième cuisson. Il existe des variantes dites cailloutage (argile, silex) ou terre à pipe (argile, silex et craie). On obtient des matières relativement poreuses, mais nettement moins dans les versions au feldspath. On l'utilise comme vaisselle artistique et pour fabriquer des objets décoratifs, en concurrence avec la porcelaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats émail Faenza feldspath glaçure grand-feu Wedgwood Josiah Les grès cérames. Ce sont des argiles vitrifiables de nuances diverses dans les grès communs ou des argiles classiques additionnées de feldspath et, quelquefois, de quartz. Les grès communs se cuisent entre 1 250 et 1 310 o C. Ils offrent une matière dense, dure, imperméable et opaque. L'aspect de surface est rendu par émaillage au bain ou par projection de sels vaporisés. On les utilise pour le matériel sanitaire (lavabos, éviers, etc.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats techniques (histoire des) - L'Antiquité - L'Asie La porcelaine dure (ou chinoise). Elle est composée de kaolin (argile très blanche constituée de silicate d'alumine pur provenant de la dégradation des feldspaths), quelquefois d'un peu de marne, de feldspath et de quartz ; elle se cuit entre 1 300 et 1 500 o C. C'est une matière fine, dure, imperméable grâce à la fusion du feldspath, translucide et sonore. Après première cuisson, l'objet (un dégourdi) est enduit d'une seconde couche de pâte, ou couverte, enrichie en feldspath et en quartz, puis il subit une deuxième cuisson. Le décor peut être appliqué avant ou après (il fait alors l'objet d'une troisième cuisson). Le biscuit est une porcelaine sans couverte ni décor, cuite une seule fois malgré son nom et d'aspect blanc mat. C'est essentiellement en porcelaine dure que s'est exprimé l'essentiel de l'art de la céramique, dès le VIe siècle en Extrême-Orient et à partir du XVIIIe siècle en Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats kaolin moufle porcelaine - 2.BEAUX-ARTS Autres types artisanaux et industriels de céramiques. Le manque de kaolin en Europe occidentale jusqu'en 1769 suscita l'apparition de produits de substitution. C'est ainsi que la porcelaine tendre anglaise fut obtenue à partir d'argile blanche, de poudre d'os calcinés, de sable et de feldspath ; elle est encore produite en petites quantités. La porcelaine tendre française fut produite à partir d'argile blanche, de craie et de fritte alcaline (mélange semi-fusible préalablement cuit, partiellement vitrifié et finement broyé) ; elle a totalement disparu de nos jours. La fabrication des matériaux réfractaires de construction (briques et pierres de forme) fait appel à d'autres matériaux tels que le quartz (en tant que constituant principal) et l'alumine. Une industrie céramique moderne et très sophistiquée est apparue récemment. Elle utilise des composés nouveaux, tels que des sels et oxydes métalliques élaborés chimiquement, et fabrique des pièces d'équipement à cotes rigoureuses travaillant à haute température (tuiles de protection des navettes spatiales, ailettes de turbines à gaz, etc.) ou soumises à l'abrasion (rotors de pompes véhiculant des liquides chargés, couteaux inusables en matériaux céramiques, etc.). D'importants travaux de recherche sont actuellement consacrés à l'étude de céramiques spéciales qui semblent aptes à devenir supraconductrices à des températures relativement élevées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats réfractaire (matériau) Tchirnhauss (Ehrenfried Walter von) Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats émail étain faïence four frittage glaçure silicate Histoire de la céramique La céramique fut inventée au néolithique. Dès cette époque, récipients mais aussi objets cultuels étaient en terre cuite, en particulier en Europe centrale et orientale : idoles, autels, brûle-parfum, vases zoomorphes et anthropomorphes. Ils furent d'abord montés à la main, souvent au colombin, et décorés à cru d'empreintes de coquillage, de cordelette ou de peigne. Le décor était gravé après cuisson. Il pouvait aussi être peint ou incrusté. Avant même l'invention du tour, plus de 3 000 ans avant J.-C., les Égyptiens savaient émailler leurs poteries. Les Assyriens et les Perses recouvraient leurs murs de carreaux émaillés décorés en relief. Dès le IVe millénaire au Proche-Orient et au IIe millénaire dans le monde créto-mycénien, l'argile servait à faire des moules pour les statues de bronze. En Crète, on produisait de nombreuses statuettes en faïence de la déesse aux serpents, des sarcophages de terre cuite ornés de scènes cérémonielles peintes, des vases aux motifs marins (poulpes, algues). Aux XIVe et XIIIe siècles avant J.-C., des formes tournées (cratères, stamnoi, cruches) à décors naturalistes apparurent dans tout le Bassin égéen et au Proche-Orient. Mais la tendance croissante à la stylisation annonçait les oeuvres du style géométrique grec qui s'épanouit au début du Ier millénaire avant J.-C. en Attique, à Athènes. Au VIIIe siècle avant J.-C. s'ajoutèrent aux motifs linéaires des représentations schématiques d'animaux et de figures humaines peintes en noir, puis, sur des cratères et amphores funéraires, des scènes de funérailles. Dès le début du VIIe siècle avant J.-C., un mouvement orientalisant réaliste et narratif se fit jour. Le style attique à figures noires (décor réalisé avec un engobe devenant noir après cuisson) triompha au VI e siècle avec des peintres comme Exékias. Mais, vers 525 avant J.-C., cette technique, alors à son apogée, céda brutalement la place au style à figures rouges, avec des artistes comme Euphronios qui représentaient avec une extrême finesse des scènes de la mythologie et de la vie quotidienne. Au V e siècle avant J.-C. apparut aussi à Athènes une production de vases peints sur fond blanc. Les ateliers installés en Apulie ou en Campanie au IVe siècle avant J.-C. se caractérisaient par un certain maniérisme. La céramique peinte disparut complètement à l'époque hellénistique. Elle fut remplacée à Rome par la fabrication de vases sigillés, diffusés dans tout l'Empire à partir d'officines du centre et du sud de la Gaule : ces vases rouges ornés de motifs en relief moulés constituaient des productions industrielles de demi-luxe tendant à imiter l'argenterie d'apparat. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Euphronios Exékias poterie à bandes (civilisation de la) techniques (histoire des) - Le néolithique Les livres céramique - vase polychrome décoré de spirales, datant d'environ 2000 avant J.C, page 940, volume 2 céramique - coupe au décor de figures noires (vers 530 avant J.-C.), page 940, volume 2 Grèce - vase attique, page 2233, volume 4 Grèce - vase à parfum, page 2233, volume 4 Grèce - L'Entrée à Jérusalem, mosaïque de l'église du monastère de Daphni, page 2236, volume 4 L'extension en Europe. Les musulmans développèrent tout particulièrement l'artisanat et, en céramique, reprirent la tradition égypto-orientale. Ils furent, après les Chinois, les plus grands potiers du Moyen Âge. La fabrication de la faïence et des carreaux émaillés atteignit un haut degré de perfection en Perse et, plus tard, chez les Maures d'Espagne. Málaga aurait été le centre le plus ancien de fabrication hispanomauresque (le fameux vase de l'Alhambra en proviendrait). D'Espagne, la faïence fut introduite en Italie au XIVe siècle sous le nom de majolica, par altération de Majorca, l'une des îles Baléares. Les grands centres de la céramique furent alors Urbino et Faenza, d'où vient le nom de faïence. À Florence, Luca Della Robbia et son atelier développèrent la sculpture polychrome en terre cuite émaillée. Les Italiens apportèrent une innovation : ils recouvraient la pièce trempée dans l'émail avant cuisson d'un enduit vitreux, appelé marzacotto, qui permettait au peintre une palette plus étendue. À la même époque, la Rhénanie, notamment à Siegburg et à Cologne, produisit une quantité considérable d'articles en grès, se faisant une spécialité des vases à boire ornés en relief. D'Italie, la faïence passa en France. Au XVIe siècle, Bernard Palissy, chimiste et artiste, réussit à créer de magnifiques terres émaillées, avec des figures rustiques en ronde bosse. Au XVII e siècle, Delft, en Hollande, devint un centre important, spécialisé dans la faïence blanche à décoration bleue dans le style chinois. Dès le XVI e siècle, les Florentins avaient essayé d'imiter la vieille porcelaine chinoise. C'est seulement en 17081709 que les Allemands von Tschirnhausen et Böttger découvrirent le secret de sa composition. La première manufacture d'Europe fut alors établie à Meissen, en Saxe. La faïence adopta le style de la porcelaine qui, de chinois qu'il était, devint, au XVIII e siècle, purement rococo. À la fin du XVIIIe siècle, le céramiste anglais Josiah Wedgwood découvrit de nouvelles matières, notamment des grès cérames, et créa la faïence fine appelée justement faïence anglaise, qui se répandit au XIXe siècle dans toute l'Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Delft Della Robbia Luca Faenza Málaga Meissen Palissy Bernard Talavera de la Reina Urbino Wedgwood Josiah Les livres céramique - panneau de céramique provenant d'un pavillon de jardin du palais d'Ispahan (Perse), page 940, volume 2 céramique islamique de la période mongole (Perse, XIIIe-XIVe siècle), page 941, volume 2 céramique - vase bouteille, page 941, volume 2 céramique - pot allemand du XVIe siècle, page 942, volume 2 céramique - théière de Josiah Wedgwood (1730-1795), page 942, volume 2 céramique - faïence de Delft, page 943, volume 2 Pays-Bas - atelier de la faïencerie de Delft, page 3764, volume 7 La production française. En France, c'est à Rouen et à Nevers que l'art de la faïence se développa principalement au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, mais c'est à Strasbourg que la technique du petit feu fit son apparition vers 1750. À la même époque, il faut signaler aussi la production de Moustiers (en Provence). La Manufacture royale de porcelaine, installée à Vincennes en 1738, se transporta bientôt à Sèvres et produisit des oeuvres remarquables de porcelaine tendre ; après la découverte du kaolin de Saint-Yrieix, cependant, elle se consacra de plus en plus à la fabrication de la porcelaine dure. Au XIXe siècle se développa la céramique industrielle, dont les principaux centres furent Limoges, Paris, Vierzon et Gien. De nos jours, la céramique connaît un regain de faveur auprès des artistes et des amateurs d'art. De nombreux centres ont fait leur apparition, dans le Midi notamment (Vallauris, par exemple) ; certains peintres célèbres tels que Picasso et Chagall n'ont pas dédaigné l'art de la poterie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Fauchier Joseph Gien Limoges Moustiers-Sainte-Marie Nevers Picasso (Pablo Ruiz Blasco, dit Pablo) Rouen Saint-Yrieix-la-Perche Saintes Sarreguemines Sèvres Strasbourg - L'histoire de la ville Tournai Valenciennes Vallauris Vierzon Les livres céramique - fontaine à décors de lambrequins, de fabrication rouennaise (XVIIIe siècle), page 942, volume 2 céramique - faïence de Moustiers, page 943, volume 2 céramique - une bourrache provençale de Picasso, page 943, volume 2 céramique - plat pour Vava, oeuvre de Marc Chagall (1954), page 943, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats porcelaine - 2.BEAUX-ARTS vaisselle Vienne [Haute-] (87) Les livres Chagall Marc, page 964, volume 2 Della Robbia Luca, page 1416, volume 3 Grèce - coupe à figures noires, page 2224, volume 4 Mayas - céramique polychrome découverte à Nebaj, au Guatemala (600-800 après J, page 3113, volume 6 Palissy Bernard, page 3676, volume 7 Tène (La) - céramique de Ciry-Salsogne (Aisne), page 5113, volume 9 Chine - bol céladon, page 1073, volume 2 Iran - plaque de revêtement mural en céramique (XVIIe siècle), page 2582, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Potter Paulus Les médias céramique - art et plasticité Les livres céramique - Céladon de l'époque Song (960-1279), page 941, volume 2 Les indications bibliographiques Ayers, Fromentin, Paul-David et Tamburello, la Céramique d'Extrême-Orient, Nathan, Paris, 1984. C. Fregniac, la Faïence européenne, Office du livre, Fribourg, Vilo, Paris, 1976. J. Soustiel, la Céramique islamique, Office du livre, Fribourg, Vilo, Paris, 1985.
technique

« argiles émail glaçure grand-feu Urbino La faïence fine. Elle est faite d'une argile blanche, de silex et de feldspath (silicate double d'aluminium et de potassium ou de sodium).

La pâte est recouverte avant cuisson d'une glaçure généralement transparente.

Elle se cuit vers 1 200 oC, avant l'application du décor incorporé à la glaçure par une deuxième cuisson.

Il existe des variantes dites cailloutage (argile, silex) ou terre à pipe (argile, silex et craie).

On obtient des matières relativement poreuses, mais nettement moins dans les versions au feldspath.

On l'utilise comme vaisselle artistique et pour fabriquer des objets décoratifs, en concurrence avec la porcelaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats émail Faenza feldspath glaçure grand-feu Wedgwood Josiah Les grès cérames. Ce sont des argiles vitrifiables de nuances diverses dans les grès communs ou des argiles classiques additionnées de feldspath et, quelquefois, de quartz.

Les grès communs se cuisent entre 1 250 et 1 310 oC.

Ils offrent une matière dense, dure, imperméable et opaque.

L'aspect de surface est rendu par émaillage au bain ou par projection de sels vaporisés.

On les utilise pour le matériel sanitaire (lavabos, éviers, etc.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats techniques (histoire des) - L'Antiquité - L'Asie La porcelaine dure (ou chinoise). Elle est composée de kaolin (argile très blanche constituée de silicate d'alumine pur provenant de la dégradation des feldspaths), quelquefois d'un peu de marne, de feldspath et de quartz ; elle se cuit entre 1 300 et 1 500 oC.

C'est une matière fine, dure, imperméable grâce à la fusion du feldspath, translucide et sonore.

Après première cuisson, l'objet (un dégourdi) est enduit d'une seconde couche de pâte, ou couverte, enrichie en feldspath et en quartz, puis il subit une deuxième cuisson.

Le décor peut être appliqué avant ou après (il fait alors l'objet d'une troisième cuisson).

Le biscuit est une porcelaine sans couverte ni décor, cuite une seule fois malgré son nom et d'aspect blanc mat.

C'est essentiellement en porcelaine dure que s'est exprimé l'essentiel de l'art de la céramique, dès le VI e siècle en Extrême-Orient et à partir du XVIII e siècle en Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats kaolin moufle porcelaine - 2.BEAUX-ARTS Autres types artisanaux et industriels de céramiques. Le manque de kaolin en Europe occidentale jusqu'en 1769 suscita l'apparition de produits de substitution.

C'est ainsi que la porcelaine tendre anglaise fut obtenue à partir. »

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