Printemps de Prague
Publié le 26/06/2012
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Tchécoslovaquie, 1968
En 1967, une opposition libérale apparut au grand jour en Tchécoslovaquie. Elle se déclarait fidèle aux principes du socialisme, mais réclamait une plus grande liberté de pensée et d'expression. Le 5 janvier 1968, le Premier secrétaire du Parti communiste, Novotny, dut céder ses fonctions au secrétaire du Parti pour la Slovaquie, Dubcek, partisan d'une libéralisation du régime. En mars, Novotny dut également renoncer à la présidence de la République, qui revint au général Svoboda. En avril 1968, la nouvelle doctrine du Parti tchécoslovaque fut exposée dans un Programme d'action. Des partis non communistes pouvaient se créer, la censure était abolie, le droit de voyager librement hors des frontières instauré. Les victimes du stalinisme furent réhabilitées, indemnisées lorsque cela était possible.
Les dirigeants de Prague restaient, incontestablement, fidèles au socialisme, et même à l'alliance soviétique. Mais l'Union soviétique eut peur de la contagion du libéralisme dans les pays joints par le pacte de Varsovie (mai 1955). Dès juillet 1968, elle signalait le danger de voir les « revanchards allemands « profiter de l'affaiblissement du système militaire créé par ce pacte. Le 21 août 1968, des troupes russes, polonaises, hongroises, bulgares et d'Allemagne de l'Est envahirent la Tchécoslovaquie et imposèrent un nouveau régime autoritaire. Les partis communistes italien, roumain et yougoslave protestèrent énergiquement, et le parti communiste français condamna l'intervention militaire.
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