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Prado, musée du (Madrid) - beaux-arts / musées.

Publié le 14/05/2013

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Prado, musée du (Madrid) - beaux-arts / musées. 1 PRÉSENTATION Prado, musée du (Madrid), en espagnol Museo del Prado, musée national espagnol situé à Madrid. Ouvert depuis 1819, le Prado est l'un des plus riches musées du monde, avec plus de 18 000 oeuvres conservées. Il est particulièrement célèbre pour sa collection de peintures de l'école espagnole. 2 HISTOIRE DU MUSÉE DU PRADO Originellement conçu pour accueillir un musée d'histoire naturelle, le bâtiment principal du Prado est une oeuvre maîtresse de l'architecture néoclassique. C'est en 1785 que le roi Charles III d'Espagne confie à l'architecte Juan de Villanueva la construction de l'édifice. Lorsque le maître d'oeuvre meurt en 1811, le bâtiment est pratiquement achevé. L'idée de constituer une galerie des collections royales de peinture voit également le jour sous le règne de Charles III. Plus tard, Joseph Bonaparte -- qui a usurpé la couronne espagnole (1808-1814) -- envisage à son tour la création d'un musée, mais le projet n'aboutit toujours pas. En 1814, Ferdinand VII recouvre son trône. Sur les conseils de son épouse Isabelle de Bragance, il décide d'installer une galerie de peinture dans le bâtiment conçu par Juan de Villanueva. Le musée royal du Prado est inauguré le 19 novembre 1819, bien que dix années soient encore nécessaires pour le transfert des oeuvres. En 1868, à la suite de la destitution de la reine Isabelle II, le musée devient propriété de l'État. Plusieurs aménagements et agrandissements se succèdent, notamment lors de l'incorporation, en 1872, des quelque 3 000 oeuvres issues des collections du musée de la Trinité (détenteur des propriétés de l'Église depuis 1835). Le plus illustre des directeurs du musée est l'artiste Pablo Picasso, à la tête de l'institution entre 1936 et 1939. Depuis 1971, la collection du ...

« (1786-1788), de la Famille de Charles IV (1800), de Ferdinand VII (1814) ; des scènes historiques comme les Dos de Mayo (1814) et Tres de Mayo (1814) ou mythologiques tel le Saturne dévorant ses enfants (v.

1821-1823) ; des peintures de femmes alanguies notamment la Maja vêtue (v.

1797-1798) et son pendant la Maja nue (1800) ; enfin, une partie des eaux-fortes de la série des Caprices (1797-1799). La majeure partie des œuvres du XIX e siècle sont conservées au Casón del Buen Retiro.

À cette époque, de nombreux artistes espagnols ont retracé l’histoire de leur pays tels José Madrazo y Agudo ( la Mort de Viriathe, v.

1808), Antonio María Esquivel ( Réunion de poètes, 1846) et Eduardo Rosales ( le Testament de la reine Isabelle la Catholique, 1864). 3. 2 Les collections étrangères Au sein de sa collection étrangère, le Prado possède notamment un remarquable échantillon de peintures des écoles flamande et italienne, souvenir des possessions espagnoles dans ces régions européennes. 3.2. 1 La peinture italienne De nombreux exemples de l’école italienne sont conservés au Prado.

L’œuvre la plus représentée est celle de Titien : plus de trente tableaux de l’artiste, du portrait d’apparat ( Charles Quint à cheval, 1548) aux toiles mythologiques ( Danaé recevant la pluie d’or, v.

1553) en passant par la peinture religieuse ( Le Christ lave les pieds de ses disciples, v.

1547).

Mais le panorama de la peinture italienne présente également la fameuse Annonciation de Fra Angelico (1430-1432), trois panneaux monumentaux de l’Histoire de Nastagio degli Onesti de Sandro Botticelli (1482-1483) et la Sainte Famille à l’agneau de Raphaël (1507).

Viennent ensuite le Corrège ( Noli me Tangere, v.

1525), Paolo Véronèse ( Jésus parmi les Docteurs dans le Temple, v.

1558), le Caravage ( David et Goliath, v.

1599-1600) et Giambattista Tiepolo ( Vision de San Pascual Bailón, v.

1769).

À noter également la fresque monumentale réalisée par Luca Giordano sur le plafond d’un des grands salons du Casón del Buen Retiro ( Histoire de la Toison d’or, v.

1699). 3.2. 2 Les peintures flamande et néerlandaise Outre des œuvres des principaux primitifs flamands — Robert Campin, Rogier Van der Weyden, Hans Memling, Dierick Bouts et Gerard David —, le musée du Prado possède une étonnante concentration de tableaux de Jérôme Bosch, notamment le Chariot de foin, le Jardin des délices et les Sept Péchés capitaux. La famille Bruegel est également présente, en particulier Bruegel l’Ancien ( le Triomphe de la mort, v.

1562).

Pour le XVII e siècle, le musée dispose d’une très belle collection de quelque 70 tableaux de Pierre Paul Rubens — dont l’Adoration des Mages (v.

1609), le Portrait équestre du duc de Lerma (v.

1603), celui de Marie de Médicis (v.

1622) ou les célèbres Trois Grâces (v.

1636) — et plusieurs œuvres du portraitiste Antoon Van Dyck ( Sir Endymion Porter accompagné de l’artiste, v.

1632-1641). 3.2. 3 Les autres écoles européennes Les autres écoles européennes sont également bien représentées avec, pour les peintres du Nord, des témoignages de l’œuvre du Hollandais Rembrandt ( Artémis, 1634) et des Allemands Albrecht Dürer ( Autoportrait, 1498), Baldung-Grien ( les Trois Âges de la femme et la Mort, 1539) et Anton Raphael Mengs ( le Roi Charles III, 1761).

Les peintures française et britannique sont aussi présentes, notamment avec des toiles de Nicolas Poussin, du Lorrain, de Philippe de Champaigne, de Hyacinthe Rigaud et de sir Thomas Lawrence. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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