pompe à chaleur, installation permettant, moyennant une dépense d'énergie, d'extraire de la chaleur d'une source froide et de la transférer à un niveau thermique supérieur.

pompe à chaleur, installation permettant, moyennant une dépense d'énergie, d'extraire de la chaleur d'une source froide et de la transférer à un niveau thermique supérieur. Les pompes à chaleur utilisent des cycles frigorifiques, le plus souvent à compression, fonctionnant à l'envers : c'est leur échangeur froid qui se trouve à l'extérieur (air ambiant, rivière, nappe phréatique circulante) et leur échangeur chaud qui se trouve dans la zone d'utilisation (local à chauffer par exemple). La quantité de chaleur Q2 délivrée par l'échangeur chaud est égale à la quantité de chaleur Q1 prélevée à la source froide, augmentée de l'équivalent calorifique de l'énergie de transfert. L'intérêt d'une pompe à chaleur dépend essentiellement du rapport entre l'énergie utile totale délivrée à la source chaude et l'énergie de transfert, c'est-à-dire du rapport qui, suivant le théorème de Carnot, est égal à (T1 et T2 étant respectivement les températures absolues des sources froides et chaudes). On constate ainsi que ce rapport est élevé si les écarts de température sont faibles. Ainsi, dans le cas très favorable où l'on dispose d'une nappe phréatique circulante à une température de 10 o C quelle que soit la saison, et d'une maison bien calorifugée dotée de radiateurs soufflants largement dimensionnés pouvant être alimentés à 40 o C seulement, ce rapport est voisin de 10 (1 kWh d'énergie consommée fournit 10 kWh utiles, dont 9 gratuits). S'il faut utiliser de l'air extérieur à - 5 o C et chauffer les radiateurs à 65 o C, le rapport n'est plus que de 5 environ. Des écarts plus importants rendent difficile l'amortissement du coût élevé de l'installation.