Devoir de Philosophie

plongée, n.

Publié le 23/11/2013

Extrait du document

plongée, n.f., action de s'enfoncer sous l'eau et d'y évoluer. Sous sa forme la plus simple, la plongée - dite libre ou en apnée - s'effectue sans appareil. En bloquant sa respiration, un plongeur peut rester sous l'eau pendant une ou deux minutes et descendre à une profondeur d'environ 20 m. En compétition, les plongeurs en apnée s'accrochent à un lest qui les entraîne rapidement au-delà de 100 m de profondeur et ils restent sous l'eau plus de trois minutes. Pour y demeurer plus longtemps ou pour atteindre une plus grande profondeur, il existe deux grandes catégories d'équipement, le scaphandre non autonome et le scaphandre autonome. Le scaphandre classique non autonome. Inventé en 1819, il est constitué d'un vêtement étanche en caoutchouc souple et d'un casque métallique muni de hublots. Un tuyau souple amène, de la surface, l'air frais qui est comprimé pour équilibrer la pression du milieu ambiant. Un autre tuyau évacue l'air vicié. Le scaphandrier est lesté par des semelles de plomb pour conserver la station verticale. Le scaphandre autonome. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'amélioration du scaphandre autonome et l'apparition du détendeur ont permis le développement de la plongée sportive. Ce scaphandre se compose d'une combinaison en caoutchouc non étanche, de palmes et de bouteilles contenant de l'air comprimé. Le plongeur n'est pas relié à la surface, il porte un masque oculaire et un embout respiratoire. Un tel équipement ne permet pas d'atteindre des profondeurs de plus de 60 m, et le temps moyen de séjour est de une à deux heures. L'eau exerce une pression croissante avec la profondeur. La respiration n'est possible sous l'eau que si la pression de l'air contenu dans les poumons et celle du milieu ambiant s'équilibrent. C'est le rôle du détendeur, qui amène automatiquement l'air comprimé à la même pression que celle du milieu ambiant. En dessous de 1,50 m, il n'est plus possible de respirer sous l'eau avec un simple tuyau amenant de l'air à la pression de la surface. Sous l'effet de la pression, les gaz respiratoires se dissolvent dans l'organisme. En remontant à la surface, pour éliminer progressivement les gaz dissous, les plongeurs observent des pauses, ou paliers de décompression, dont le nombre et la durée dépendent de la profondeur atteinte et du temps de séjour au fond. Une remontée trop rapide provoque dans l'organisme la formation de bulles qui peuvent être mortelles. Au-delà de 150 m, et quelle que soit la durée du séjour, le temps de décompression est d'un jour par 30 m de profondeur atteinte. Soit cinq jours pour 150 m et une semaine pour 210 m. La très brève incursion en profondeur des plongeurs en apnée fait qu'ils n'ont pas besoin d'observer des paliers de décompression. Le travail à de grandes profondeurs n'est possible que grâce à la plongée à saturation. Dans une chambre, appelée caisson hyperbare, située à bord d'un bateau ou d'un sous-marin, le plongeur est amené progressivement à la pression de la profondeur à laquelle il va travailler. Une cloche, également sous pression, l'amène sur son lieu de travail et le remonte après quelques heures. Ce cycle peut durer un mois. Ensuite, le plongeur revient progressivement à la pression atmosphérique dans le caisson hyperbare. Le record de plongée à saturation en pleine mer est détenu depuis 1988 par les plongeurs de la Comex. Lors de l'expérience Hydra VIII, ils ont vécu six jours à moins 530 m et la décompression a duré dix-sept jours. Les plongées profondes ou de longue durée réclament un dosage précis de l'oxygène. À trop forte concentration, ce gaz nécessaire à la vie devient toxique pour l'organisme. Certains gaz de l'air sont dangereux à partir d'une certaine profondeur. L'azote provoque une narcose appelée ivresse des profondeurs. En dessous de 60 m, on n'utilise plus de l'air comprimé, mais un mélange de gaz soigneusement dosé. La plongée profonde reste du domaine de la recherche scientifique et militaire. Elle n'a guère d'applications commerciales, mis à part l'exploitation pétrolière et le génie civil maritime. Complétez votre recherche en consultant : Les livres plongée - exploration en mer Rouge, page 3955, volume 7 plongée - la découverte d'un mérou, page 3955, volume 7 plongée - Jacques Mayol, page 3955, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cousteau Jacques-Yves décompression (accident de) détendeur océanographie - Des progrès techniques constants scaphandre

« profondeur à laquelle il va travailler.

Une cloche, également sous pression, l'amène sur son lieu de travail et le remonte après quelques heures.

Ce cycle peut durer un mois.

Ensuite, le plongeur revient progressivement à la pression atmosphérique dans le caisson hyperbare. Le record de plongée à saturation en pleine mer est détenu depuis 1988 par les plongeurs de la Comex.

Lors de l'expérience Hydra VIII, ils ont vécu six jours à moins 530 m et la décompression a duré dix-sept jours. Les plongées profondes ou de longue durée réclament un dosage précis de l'oxygène. À trop forte concentration, ce gaz nécessaire à la vie devient toxique pour l'organisme. Certains gaz de l'air sont dangereux à partir d'une certaine profondeur.

L'azote provoque une narcose appelée ivresse des profondeurs.

En dessous de 60 m, on n'utilise plus de l'air comprimé, mais un mélange de gaz soigneusement dosé.

La plongée profonde reste du domaine de la recherche scientifique et militaire.

Elle n'a guère d'applications commerciales, mis à part l'exploitation pétrolière et le génie civil maritime. Complétez votre recherche en consultant : Les livres plongée - exploration en mer Rouge, page 3955, volume 7 plongée - la découverte d'un mérou, page 3955, volume 7 plongée - Jacques Mayol, page 3955, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cousteau Jacques-Yves décompression (accident de) détendeur océanographie - Des progrès techniques constants scaphandre. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles