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Pie IX

Publié le 22/02/2012

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(Giovanni, Maria Mastai Ferretti) Pape né à Senigallia (Ancône), mort à Rome (1792-1878). Evêque de Spolète (1827) et d'Imola (1832), cardinal en 1840. Doux; conciliant, charitable, ayant la parole facile et élégante, il sut gagner l'affection et l'estime de ses diocésains. Il s'intéressa à tout le monde et à toute chose, même aux idées nouvelles de Balbo et Gioberti. Elu pape en 1846, il sembla confirmer et incarner les idéaux et les espoirs du Parti néo-guelfe; grâce aussi aux réformes qu'il accorda peu à peu, on arriva même à la promulgation d'une Constitution en mars 1848. Mais, peu après, partagé entre ses devoirs de chef du monde catholique et des Etats pontificaux et la politique nationale et libérale qu'on voulait lui imposer, à la déclaration de guerre de 1848, il retira tout appui au mouvement national italien par son allocution du 29 avril. A Rome, on proclama la République; le pape se réfugia à Gaète et ne put rentrer à Rome qu'en 1850 avec raide de l'armée française. Tout à fait opposé dès lors à toute concession ou réforme, vaillamment engagé dans la défense de ses propres droits de souverain temporel, il se déclara ouvertement hostile au grand mouvement qui aboutit à la formation du royaume d'Italie. Après l'annexion de Rome au nouveau royaume, il ne voulut pas accepter l'arrangement proposé par le Gouvernement italien (loi des Garanties, 1871), et son opposition se fit de plus en plus intransigeante. Il édicta le Syllabus contre le libéralisme en 1864. En 1854, il avait proclamé le dogme de l'Immaculée Conception et, en 1870, au cours du Concile oecuménique Vatican I, il proclama l'infaillibilité du souverain pontife.

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