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Pascal Blaise, 1623-1662, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), savant, écrivain et philosophe français.

Publié le 18/11/2013

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Pascal Blaise, 1623-1662, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), savant, écrivain et philosophe français. Pascal se montra, dès l'enfance, selon le mot de Chateaubriand, « un effrayant génie » qui composait à 16 ans un Essai sur les coniques. Converti au jansénisme en 1646, il s'adonna aux sciences jusqu'à la mort de son père (1651), puis se tourna vers une vie très mondaine, fréquentant les salons, se liant avec le chevalier de Méré, le duc de Roannez, etc. Mais l'influence de sa soeur Jacqueline, entrée à Port-Royal, et une nuit d'extase religieuse (1654) amenèrent une seconde conversion, et il se retira lui aussi à Port-Royal, où il écrivit ses oeuvres principales, les Provinciales (1656-1657) et les Pensées. Il mourut à Paris, des suites d'une grave affection nerveuse dont il avait souffert très tôt et qu'il supportait avec stoïcisme. Une oeuvre de savant, de lettré et de polémiste. Physicien et mathématicien éminent, Pascal apporta une importante contribution aux sciences, étudiant la pesanteur de l'air, à la suite de Torricelli et de Galilée, et la pression de l'eau dans une célèbre expérience au puy de Dôme (1648). Il publia un Traité du vide (1651), un Essai sur l'esprit géométrique (1655) et s'intéressa au calcul des probabilités sur lequel il polémiqua avec Fermat. Son nom est resté associé au développement des puissances du binôme a + b :(a + b)n = an + Cn1 an-1 b + ... + Cnp an-p bp + ... + bn. Esprit pratique, il créa la première ligne d'omnibus à chevaux à Paris (Saint-AntoineLuxembourg), desservie par des « carrosses à cinq sols ». Son oeuvre littéraire et religieuse révèle ses talents de polémiste et d'apologiste de la religion chrétienne. Les dixhuit Lettres écrites par Louis de Montalte à un provincial de ses amis , dites les Provinciales, sont une prise de parti vigoureuse et ironique pour les jansénistes contre les jésuites ; elles constituent, par la pureté de la langue, la logique rigoureuse et l'éloquence passionnée, le premier monument de la littérature classique. Les Pensées, publiées en 1670 par les jansénistes, sont des notes destinées à former un grand ouvrage que Pascal ne put mener à terme, une apologie de la religion chrétienne qu'il destinait aux libertins. Il s'y montre sous son double aspect de logicien et de mystique passionné. Les Pensées sont une démonstration presque mathématique de la nécessité de croire en Dieu. Pascal y fait une description pessimiste de la vie humaine, incapable d'atteindre la vérité ni le bonheur par suite de la faiblesse de la raison, de la force de l'imagination, « maîtresse d'erreur et de fausseté », et cependant dotée d'une certaine grandeur par la supériorité de la pensée. Il résout l'opposition entre la grandeur et la misère de l'homme par le christianisme, par la foi en un Dieu « sensible au coeur, non à la raison ». Ce côté mystique, le lyrisme de l'expression et un style admirable de pureté et de force expliquent que l'influence de Pascal se soit exercée jusqu'à notre époque. Complétez votre recherche en consultant : Les médias Pascal Blaise - citations Le pari de Pascal. On appelle « pari de Pascal » le célèbre raisonnement que celui-ci employa dans ses Pensées pour convaincre les « libertins » ou incroyants de croire en Dieu : constatant que, s'il est impossible de prouver que Dieu existe, il l'est aussi de prouver qu'il n'existe pas, Pascal transporte le problème sur le plan de l'intérêt en affirmant que l'homme a tout avantage à parier que Dieu existe (« Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien »). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brunschvicg Léon casuistique combinatoire Domat Jean Escobar y Mendoza Antonio Fermat (Pierre de) finitude France - Arts - Littérature - Le XVIIe siècle hexagone hydrostatique jansénisme Méré (Antoine Gombaud, chevalier de) physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - De Galilée à Newton Port-Royal probabilité rites - Introduction Saint-Jacques (tour) sciences (histoire des) - La matière - Le calcul infinitésimal techniques (histoire des) - La Renaissance et l'âge classique transports urbains - Histoire des transports urbains - Les premiers pas Les livres Pascal Blaise, page 3738, volume 7 techniques (histoire des) - la machine à calculer de Pascal, page 5082, volume 9 informatique - machine à calculer, page 2516, volume 5
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« On appelle « pari de Pascal » le célèbre raisonnement que celui-ci employa dans ses Pensées pour convaincre les « libertins » ou incroyants de croire en Dieu : constatant que, s'il est impossible de prouver que Dieu existe, il l'est aussi de prouver qu'il n'existe pas, Pascal transporte le problème sur le plan de l'intérêt en affirmant que l'homme a tout avantage à parier que Dieu existe (« Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien »). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brunschvicg Léon casuistique combinatoire Domat Jean Escobar y Mendoza Antonio Fermat (Pierre de) finitude France - Arts - Littérature - Le XVIIe siècle hexagone hydrostatique jansénisme Méré (Antoine Gombaud, chevalier de) physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - De Galilée à Newton Port-Royal probabilité rites - Introduction Saint-Jacques (tour) sciences (histoire des) - La matière - Le calcul infinitésimal techniques (histoire des) - La Renaissance et l'âge classique transports urbains - Histoire des transports urbains - Les premiers pas Les livres Pascal Blaise, page 3738, volume 7 techniques (histoire des) - la machine à calculer de Pascal, page 5082, volume 9 informatique - machine à calculer, page 2516, volume 5. »

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