Panamá.
Publié le 18/11/2013
Extrait du document
«
Bunau-Varilla, l'État naissant concéda à son protecteur, moyennant des annuités, un
couloir de 10 miles de large dit « zone du canal ».
Cette opération fit du Panamá un
satellite des États-Unis dont l'administration prit en charge le contrôle de toute la zone du
canal.
Face aux interventions fréquentes des États-Unis, qui n'hésitaient pas à envoyer les
« marines » (1908, 1912, 1918) pour le maintien de l'ordre, le nationalisme panaméen se
développa rapidement, surtout après 1921, date à laquelle la Colombie renonça à ses
droits et reconnut l'indépendance du pays contre une indemnité de 25 millions de dollars.
En 1936, le président Arnulfo Arias réussit à renégocier la rente de 1903, mais fut renversé
en 1941 sous la pression américaine.
L'instabilité présidentielle et gouvernementale devint
alors le trait caractéristique de la vie politique du Panamá.
Revenu au pouvoir de 1949 à
1951, puis en 1968, le président Arias fut renversé par le colonel José Pinilla lors d'un coup
d'État qui faisait suite à des émeutes anti-américaines.
En décembre 1968, le colonel Omar Torrijos s'empara du pouvoir, qu'il conserva
jusqu'à sa mort en 1981.
Il signa en 1977 avec les États-Unis des traités, entrés en
vigueur en 1979, qui révisaient le statut du canal.
Selon ces accords, une commission
mixte américano-panaméenne prend en charge l'administration du canal, les bases
militaires restant sous contrôle américain.
À partir de l'an 2000, le Panamá recouvrera la
souveraineté complète sur la zone, les États-Unis se réservant toutefois le droit
d'intervenir militairement en cas d'agression extérieure.
Mais l'influence américaine n'a pas
diminué pour autant : le renversement en 1990 du général Noriega, homme fort du pays
depuis 1983, sa capture et sa condamnation pour trafic de drogue ont été la réponse des
États-Unis à sa politique nationaliste.
C'est également sous contrôle américain que s'est
effectuée, après 1990, la transition vers la démocratie.
Vainqueur de l'élection
présidentielle de 1994, Ernesto Pérez Balladares se réclame d'un courant populiste.
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