paludisme.

paludisme. n.m., affection parasitaire due à la présence et à la multiplication dans l'organisme humain d'un hématozoaire. La transmission du paludisme. Le parasite responsable du paludisme est un hématozoaire dont il existe plusieurs types : Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium ovale ou Plasmodium malariae. Ce parasite est transmis de l'homme infecté à l'homme sain par la piqûre de moustiques anophèles femelles. Le paludisme est endémique dans tous les pays de la zone intertropicale, sauf l'île Maurice, la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, Tahiti, la NouvelleCalédonie, les îles Loyautés et l'Australie. De plus, il existe des zones d'endémie paludéenne où le Plasmodium falciparum (seule espèce potentiellement mortelle) est résistant à la quinine : c'est le cas du Sud-Est asiatique, de la Colombie, du Venezuela, de l'Équateur, du Brésil (Amazonie), du Surinam, de la Guyane et du Panamá. Les manifestations du paludisme. La première manifestation du paludisme (primo-invasion) se traduit par une fièvre prolongée accompagnée de céphalées et de troubles digestifs (nausées, vomissements, parfois diarrhée). En cas d'infestation par le Plasmodium falciparum, une forme grave de paludisme est possible (on parle alors d'accès pernicieux) ; outre la fièvre, la céphalée et les troubles digestifs, peuvent survenir des troubles de la conscience qui peuvent aller jusqu'au coma. L'examen clinique détecte une grosse rate, une anémie, un ictère. Après cette primo-invasion, des accès fébriles sous la forme de frissons, de fièvre, de sueurs peuvent se répéter. Dans tous les cas, une fièvre se manifestant au retour d'une zone d'endémie doit faire évoquer le paludisme et rechercher l'hématozoaire par un prélèvement sanguin (frottis, goutte épaisse). Traitement et prévention. Le traitement du paludisme déclaré repose sur l'administration de quinine par voie veineuse en cas de forme grave, ou de Nivaquine par voie orale dans les autres cas. Lorsque le séjour a eu lieu dans un pays où l'hématozoaire est éventuellement résistant à la quinine, d'autres médicaments (Fansidar, Lariam) peuvent être utilisés. La prévention individuelle du paludisme repose sur la prise quotidienne de Nivaquine, de Fansidar ou de Lariam dès le jour du départ, pendant tout le séjour et deux mois après le retour. Cette prophylaxie n'empêche pas la contamination par l'hématozoaire, mais évite les accès fébriles. Dans tous les cas, la moustiquaire constitue une protection efficace. La prévention collective repose sur l'élimination des moustiques anophèles qui sont le vecteur spécifique du parasite. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anophèle frisson gambusia marais parasite - 1.BOTANIQUE et ZOOLOGIE quinine Ross (sir Ronald) tropicales (maladies) tropiques - Les caractères climatiques - Une forte humidité