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ouvrier (mouvement).

Publié le 18/11/2013

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ouvrier (mouvement). ensemble des organisations des travailleurs, qui, conscients de la solidarité les unissant, ont poursuivi des objectifs politiques ou revendicatifs visant en particulier à améliorer leurs conditions de vie et de travail. Avant la révolution industrielle, les seules formes d'organisation étaient les corporations ou le compagnonnage, regroupement de travailleurs d'une même branche. Ces formes d'organisation ont subsisté, mais le mouvement ouvrier proprement dit n'est apparu qu'avec la révolution industrielle, marquée par une augmentation du nombre des travailleurs et par l'aggravation des conditions de travail. Les premières agitations ouvrières. Parallèlement à des réactions violentes comme le bris des machines (luddisme), un mouvement de luttes s'organisa en Angleterre dans les années 1830. Ce mouvement, appelé chartisme, obtint du gouvernement le vote des Factory Acts, qui constituaient de fait la première intervention de l'État dans l'organisation sociale des entreprises. En France, l'industrie se trouvait moins concentrée, et seules les professions où la solidarité ouvrière était ancienne virent naître un réel mouvement revendicatif (révolte des canuts de Lyon contre la mécanisation, en 1831 ou en 1834). Mais le plus souvent, l'action ouvrière prenait encore la forme d'une insurrection sporadique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier hors de France - Grande-Bretagne Les livres ouvrier (mouvement) - la révolte des ouvriers de la soierie lyonnaise (9-12 avril 1834), page 3650, volume 7 La diversification des mouvements ouvriers. À mesure que le mouvement ouvrier s'est renforcé, l'appareil doctrinal qui l'étayait idéologiquement et la forme des organisations se sont diversifiés. Les socialistes, les saintsimoniens en particulier, tentèrent de fournir une réponse politique aux nouveaux problèmes posés par la misère ouvrière, tandis que le mouvement ouvrier trouvait son identité dans ses propres organisations : coopératives, mutuelles, cours du soir. Les conquêtes du mouvement ouvrier ne sont pas séparables de l'essor des organisations syndicales, telles les trades-unions britanniques. Le droit de grève fut reconnu en France en 1864, et celui de coalition, permettant la création de syndicats, en 1884. En Allemagne, en Belgique et en Grande-Bretagne, et dans une moindre mesure en France, en Espagne et en Italie, où l'anarcho-syndicalisme restait le plus répandu, les syndicats furent liés au développement des partis marxistes, qui théorisaient l'existence d'un prolétariat exploité, dont la « conscience de classe » devait provoquer la lutte et le changement social. La Ire Internationale (1864), puis la IIe (1889) tentèrent de fédérer politiquement les mouvements ouvriers au niveau européen. Les mouvements socialistes durent cependant accepter la présence à la fin du siècle des organisations anarchistes, mais aussi des syndicats chrétiens. Les divisions politiques du mouvement ouvrier se compliquaient en outre de rivalités entre sexes, races ou nationalités, notamment dans les grandes villes des États-Unis, tandis qu'apparaissaient des distinctions sociales entre le prolétariat (le mineur, que mit en scène Émile Zola dans Germinal) et une aristocratie ouvrière que représentaient les typographes ou les sidérurgistes. La révolution bolchevique d'octobre 1917 et la fondation en 1919 de la IIIe Internationale divisèrent les mouvements ouvriers entre les communistes révolutionnaires, dont le modèle social était l'URSS, et les partis et syndicats socialistes réformistes. La lutte, désormais devenue mondiale et qui incluait les travailleurs des colonies, se durcit après la crise de 1929, mais fut rapidement étouffée par les dictatures. Elle culmina avec la victoire des coalitions de Front populaire en Espagne et en France en 1936. Après la Seconde Guerre mondiale, le mouvement ouvrier, représenté par des syndicats puissants, obtint de nombreuses mesures sociales (négociations salariales, formation professionnelle, etc.). Cependant, la division politique du mouvement ouvrier, qu'avaient amplifiée les tentatives de déstabilisation révolutionnaire menées par les syndicats communistes au début de la guerre froide (grandes grèves de la CGT en France, en 1947 notamment) et l'institutionnalisation progressive des syndicats, devenus des partenaires sociaux reconnus, firent naître de nouvelles revendications en Europe occidentale, telle l'autogestion des entreprises dans les années soixante-dix. Les années quatre-vingt ont été caractérisées par un fort recul de l'engagement syndical dans la plupart des pays occidentaux, à la fois sous les coups de la crise économique, des transformations de l'industrie, qui fait de moins en moins appel à la main-d'oeuvre au profit de la robotisation, et des politiques libérales favorables aux entreprises ; quant aux mouvements ouvriers des pays en voie de développement, soumis à une forte répression, ils restaient marqués par la lutte pour les droits sociaux élémentaires. Voir aussi les dossiers socialisme et syndicalisme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Reconnaissance et développement du mouvement syndical Les livres ouvrier (mouvement) - manifestation devant la Bourse du travail à Paris, le 1er mai 1906, page 3650, volume 7 ouvrier (mouvement) - cortège de manifestants en 1936, page 3650, volume 7 socialisme - piquets de grève devant une usine à Turin, en 1920, page 4815, volume 9 syndicalisme - fin de la grève des ouvriers de la General Motors à Flint (Michigan), en 1937, page 4995, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bolchevisme canuts CFDT (Confédération française démocratique du travail) CGT (Confédération générale du travail) chartisme classe - 4.SCIENCES SOCIALES compagnonnage coopérative corporations Front populaire grève Guesde (Mathieu Jules Basile, dit Jules) Internationale Jaurès Jean machinisme Marx Karl marxisme Octobre (révolution d') ouvrier prolétariat révolution industrielle - Déséquilibres et contestations de la civilisation industrielle SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) socialisme - Le socialisme au XIXe siècle socialisme - Les divisions du socialisme Solidarité syndicalisme syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Les origines trade-union Tristan (Flore Tristan-Morcoso, dite Flora) Les livres révolution industrielle - Labor Day à Pittsburgh en 1882, page 4381, volume 8

« de la robotisation, et des politiques libérales favorables aux entreprises ; quant aux mouvements ouvriers des pays en voie de développement, soumis à une forte répression, ils restaient marqués par la lutte pour les droits sociaux élémentaires.

Voir aussi les dossiers socialisme et syndicalisme . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Reconnaissance et développement du mouvement syndical Les livres ouvrier (mouvement) - manifestation devant la Bourse du travail à Paris, le 1er mai 1906, page 3650, volume 7 ouvrier (mouvement) - cortège de manifestants en 1936, page 3650, volume 7 socialisme - piquets de grève devant une usine à Turin, en 1920, page 4815, volume 9 syndicalisme - fin de la grève des ouvriers de la General Motors à Flint (Michigan), en 1937, page 4995, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bolchevisme canuts CFDT (Confédération française démocratique du travail) CGT (Confédération générale du travail) chartisme classe - 4.SCIENCES SOCIALES compagnonnage coopérative corporations Front populaire grève Guesde (Mathieu Jules Basile, dit Jules) Internationale Jaurès Jean machinisme Marx Karl marxisme Octobre (révolution d') ouvrier prolétariat révolution industrielle - Déséquilibres et contestations de la civilisation industrielle SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) socialisme - Le socialisme au XIXe siècle socialisme - Les divisions du socialisme Solidarité syndicalisme syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Les origines trade-union Tristan (Flore Tristan-Morcoso, dite Flora) Les livres révolution industrielle - Labor Day à Pittsburgh en 1882, page 4381, volume 8. »

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