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outre-mer (départements et territoires d').

Publié le 18/11/2013

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outre-mer (départements et territoires d'). régions françaises dispersées dans le monde. Hors du territoire métropolitain, la France possède outre-mer un certain nombre de territoires ayant des statuts particuliers. Il s'agit des DOM, ou départements d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion), des TOM, ou territoires d'outre-mer (NouvelleCalédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, TAAF, ou Terres australes et antarctiques françaises), de deux collectivités territoriales (Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte), plus quelques îles éparses. Au total, 2 millions d'habitants répartis sur 560 000 km2, donnant à la France un immense domaine maritime. Les départements d'outre-mer. La départementalisation des quatre « anciennes colonies », françaises depuis plusieurs siècles, a été effectuée en 1946, ce qui a eu des conséquences considérables sur l'économie et sur la vie sociale de ces terres lointaines. La régionalisation de 1982 les a érigées en collectivité territoriale, et il y a ainsi cohabitation d'un conseil régional et d'un conseil général, dispositions sans réelle incidence sur les problèmes fondamentaux, mais complexes et coûteuses. Trois de ces départements sont des îles tropicales, d'origine volcanique ; la Guyane seule est continentale et équatoriale. Chaque DOM est une mosaïque de populations, et la diversité culturelle y est très grande. En revanche, ils ont en commun le fait de connaître une progression démographique accélérée, et ainsi d'avoir une population très jeune. De 1982 à 1990, leur population est passée de 1 246 000 à 1 459 000 habitants, soit une croissance annuelle de 2 %, quatre fois celle de la métropole, due à un fort taux de natalité (de 17,8 ? en Martinique à 30,8 ? en Guyane) ; le solde migratoire global est devenu positif en 1988, pour la première fois depuis 1967. Sauf pour la Guyane, la densité de population est forte. Par rapport aux pays voisins, les habitants jouissent d'un niveau élevé de protection sociale (application du Code du travail, prestations familiales, sécurité sociale, assurance chômage, RMI, etc.) et de conditions de vie comparables à celles de pays développés (énorme effort en matière d'enseignement, d'infrastructures, d'équipement médical, etc.). Les transferts financiers depuis la métropole sont considérables, au point que l'on a parfois accusé les DOM, comme les TOM, d'être les « danseuses de la République ». Il reste cependant beaucoup à faire, car les économies de ces départements sont très précaires en dépit de l'aide de la métropole. L'exploitation de la canne à sucre est en déclin, celle de la banane est une fragile richesse pour les Antilles, la diversification agricole est très lente, pêche et aquaculture sont limitées ; l'industrialisation se heurte à de multiples difficultés et, si le tourisme est un espoir, dans l'immédiat seules les Antilles ont obtenu des résultats significatifs. Il en résulte un taux très élevé de chômage et de sous-emploi, surtout chez les jeunes, ainsi que de criantes inégalités sociales. Le mécontentement se marque par de brusques accès de violence (Réunion) ou par l'activisme de mouvements indépendantistes (Guadeloupe). Assurer un développement autonome est un impératif, mais il est difficile à réaliser. Les territoires d'outre-mer. Les TOM et collectivités territoriales s'étendent sur 463 000 km2 pour une population de 532 500 habitants, avec une zone économique exclusive de 10 297 520 km2. Le régime des TOM est prévu par la Constitution, qui stipule, à l'article 74, que « les Territoires d'outre-mer de la République ont une organisation particulière tenant compte de leurs intérêts propres dans l'ensemble des intérêts de la République. Cette organisation est définie et modifiée par la loi, après consultation de l'assemblée territoriale intéressée ». L'article 76 précise que « les TOM peuvent garder leur statut au sein de la République ». Les habitants de ces territoires sont donc tous français, les mêmes lois s'y appliquent, à ceci près que certains citoyens des TOM ont conservé leur statut local en matière civile, et que nombre de lois ont été adaptées pour tenir compte des situations concrètes locales. Celles-ci sont très disparates. Saint-Pierre-et-Miquelon, ancien département d'outre-mer (6 500 habitants), enclavé dans l'espace nord-américain, peuplé par des Français d'origine métropolitaine, a opté pour un statut de collectivité territoriale en 1985. Mayotte (110 000 habitants), qui a toujours un statut provisoire, espère être promue au rang de DOM et bénéficie d'un programme quinquennal de développement depuis 1987. Wallis-etFutuna (14 300 habitants) est un territoire d'outre-mer depuis 1961 et est soumis à une étroite tutelle. La Polynésie française (215 000 habitants), dont l'économie a longtemps davantage dépendu du Centre d'expérimentation du Pacifique et des transferts financiers qu'il entraînait que du tourisme, connaît de nombreux problèmes qui susciteront peut-être la révision du statut de 1984. La Nouvelle-Calédonie (185 000 habitants) a traversé des moments dramatiques, avec les affrontements entre Canaques et Caldoches, mais peut espérer trouver la voie de la réconciliation avec la mise en oeuvre des accords de Matignon signés en 1988, l'installation d'institutions locales nouvelles adoptées par référendum, un effort spécifique de développement ainsi que la reconnaissance de la culture mélanésienne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats colonisation - Le second système colonial : l'impérialisme - Diversité de l'administration France - La Ve République - L'administration - Divisions territoriales francophonie - Géographie de la francophonie Guadeloupe (971) Guyane (973) Martinique (972) Mayotte (976) Nouvelle-Calédonie Polynésie française Réunion [île de la] (974) Saint-Pierre-et-Miquelon (975) TAAF Tahiti Wallis-et-Futuna

« définie et modifiée par la loi, après consultation de l'assemblée territoriale intéressée ». L'article 76 précise que « les TOM peuvent garder leur statut au sein de la République ». Les habitants de ces territoires sont donc tous français, les mêmes lois s'y appliquent, à ceci près que certains citoyens des TOM ont conservé leur statut local en matière civile, et que nombre de lois ont été adaptées pour tenir compte des situations concrètes locales. Celles-ci sont très disparates.

Saint-Pierre-et-Miquelon, ancien département d'outre-mer (6 500 habitants), enclavé dans l'espace nord-américain, peuplé par des Français d'origine métropolitaine, a opté pour un statut de collectivité territoriale en 1985.

Mayotte (110 000 habitants), qui a toujours un statut provisoire, espère être promue au rang de DOM et bénéficie d'un programme quinquennal de développement depuis 1987.

Wallis-et- Futuna (14 300 habitants) est un territoire d'outre-mer depuis 1961 et est soumis à une étroite tutelle.

La Polynésie française (215 000 habitants), dont l'économie a longtemps davantage dépendu du Centre d'expérimentation du Pacifique et des transferts financiers qu'il entraînait que du tourisme, connaît de nombreux problèmes qui susciteront peut-être la révision du statut de 1984.

La Nouvelle-Calédonie (185 000 habitants) a traversé des moments dramatiques, avec les affrontements entre Canaques et Caldoches, mais peut espérer trouver la voie de la réconciliation avec la mise en œuvre des accords de Matignon signés en 1988, l'installation d'institutions locales nouvelles adoptées par référendum, un effort spécifique de développement ainsi que la reconnaissance de la culture mélanésienne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats colonisation - Le second système colonial : l'impérialisme - Diversité de l'administration France - La Ve République - L'administration - Divisions territoriales francophonie - Géographie de la francophonie Guadeloupe (971) Guyane (973) Martinique (972) Mayotte (976) Nouvelle-Calédonie Polynésie française Réunion [île de la] (974) Saint-Pierre-et-Miquelon (975) TAAF Tahiti Wallis-et-Futuna. »

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