oracle.
Publié le 16/11/2013
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oracle. n.m., chez les Anciens, réponse donnée par une divinité à ceux qui la consultaient. Le terme désigne aussi cette divinité elle-même, ou son intermédiaire. Les oracles eurent un grand rôle dans l'Antiquité. On venait les consulter en des lieux consacrés : pour Apollon, dieu de la divination, les oracles étaient rendus surtout à Delphes, par la pythie, ou pythonisse, à Cumes, par la sibylle, à Claros, à Didymes ; pour Zeus (Jupiter), à Dodone (par le feuillage des chênes), à Ammon ; pour Arès (Mars), en Thrace ; pour Esculape, à Épidaure et à Rome, etc. L'oracle avait en général un caractère assez ambigu ; il était rendu oralement ou, par exemple, dans le cas de la sibylle de Cumes, sur des feuilles volantes, que l'on rassembla pour former les célèbres Livres sibyllins , qui prévoyaient les destins de Rome et qui auraient été achetés par Tarquin l'Ancien. Le mot oracle désigne aussi la volonté de Dieu, signifiée par les prophètes.
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