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Ollenhauer Erich, 1901-1963, né à Magdebourg, homme politique allemand.

Publié le 16/11/2013

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Ollenhauer Erich, 1901-1963, né à Magdebourg, homme politique allemand. Il fut, après la Seconde Guerre mondiale, l'un des leaders du parti social-démocrate, auquel il appartenait depuis 1918. Après avoir émigré de 1933 à 1946, il seconda, puis remplaça Kurt Schumacher à la tête du SPD.

« impératif nous démontre qu’une personne voulant définir en quoi consiste la liberté est obligé de prescrire un certain comportement et ainsi se contredis lui-même.

Cette opposition n’a lieu que si la notion de liberté est définie uniquement comme étant une absence de contraintes.

Dans ce cas, l’absence totale de contrainte suppose qu’il n’y a plus rien dans le monde qui me résiste.

En cela, il ne faudrait plus que j’ai de corps ou de conscience, car ceux-ci me limitent et ne me permettent pas de tout faire.

Ainsi, la liberté sans plus aucune contrainte corresponds a la non existence : à la mort.

Cependant, la mort est l’absence de toute liberté, puisqu’en étant mort je ne peux plus rien faire. Ainsi, la liberté ne peut pas être définie comme absence de contraintes car celles-ci structurent les possibilités.

Par exemple, les règles d’un jeu servent à le structurer : sans elles, le jeu n’est pas possible.

Ainsi, même si les règles sont ressenties comme entravant notre liberté, nous ne pourrions agir sans elles, et donc nous ne pourrions pas nous considérer comme étant libre.

C’est pour cela que le savoir et le besoin de savoir ce que nous faisons n’est pas incompatible avec la notion de liberté. Selon Descartes, « L’indifférence est le plus bas degré de la liberté ».

En ce sens, Descartes critique la notion de liberté qui serait une absence de détermination.

Il faut donc savoir ce que nous faisons pour pouvoir être libre en l’accomplissant.

En d’autres termes, l’indétermination et le faite d’être indifférent aux différents évènements ne nous rends pas plus libre.

La liberté, c’est peut-être ce que l’on veut, mais encore faut-il avoir un « vouloir » déterminé.

Cependant, ce qui détermine ce que je veux est mon savoir, c’est-à-dire la connaissance de ce qui est bon pour moi.

Ainsi, en étant indifférent, je ne « veux » plus rien, donc je ne « fais » plus rien et donc je ne « fais pas ce que je veux », donc je ne suis pas libre.

Néanmoins, ce cas est différent du cas où je veux ne rien faire.

Dans ce cas, notre volonté est déterminée par le rien.

Par exemple, si nous voulons être paresseux, notre volonté est claire.

Ce n’est donc pas la même chose que « ne rien vouloir faire ».

De plus, d’après Kant, la liberté réside uniquement dans l’autonomie, c’est-à-dire, l’obéissance a la loi morale (« Nul n’est censé ignorer la loi » d’après Aristote) qui assure notre indépendance, tout en étant issus de la raison.

Ainsi, d’après cette définition, un ignorant n’est pas libre car il ne connait pas la loi, il se contente de la subir sans la comprendre, sans utiliser sa raison. De plus, une personne ignorante ne peut pas faire de choix cohérent, puis qu’elle ne connait pas toutes variables du problème.

Par exemple, avant que nous sachions que tabac était cancérigène, tout le monde était libre de fumer.

Au jour d’aujourd’hui, alors que nous savons que ce produit est nocif pour la santé, les adultes sont toujours libres d’en fumer, cependant, le fait de savoir que ce produit est nocif va influencer les choix.

Ainsi, l’imbécile qui ne connait pas la nocivité de la cigarette qu’il fume, même s’il est libre d’en fumer, ne fait pas réellement le choix.

En cela, le faite de savoir, contribue à faire augmenter le nombre de choix.

Celui qui a plus de choix et qui les choisis avec sa. »

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