observation (satellite d').

observation (satellite d'). satellite chargé d'une mission de reconnaissance d'infrastructures civiles et militaires, de repérage de mouvements de navires ou de troupes au sol, de contrôle d'expériences nucléaires... Les États-Unis et la Russie consacrent des parts importantes de leur budget militaire à la surveillance depuis l'espace qu'ils ont développée dès le début des années soixante, mais beaucoup d'autres pays ont commencé à se doter de programmes du même type ou à en entreprendre. La reconnaissance photographique. Pendant longtemps, les satellites ont pris de véritables photographies : une capsule contenant les films était larguée et revenait au sol sous un parachute. Les délais de récupération et d'acheminement étant incompatibles avec la rapidité de certains événements, les États-Unis lancèrent à partir de 1976 leurs premiers satellites équipés de systèmes de prise de vue électronique, les images numériques étant immédiatement transmises au sol. Les KH-11 (Key-Hole, c'est-à-dire « trou de serrure ») pèsent 13 tonnes, portent d'énormes téléobjectifs et distingueraient des détails inférieurs au mètre. Les KH-12 (Key-Hole, « trou de serrure ») pèsent 14 tonnes, portent d'énormes téléobjectifs et distingueraient des détails de l'ordre de 20 cm. Équipés de capteurs infrarouge, ils peuvent repérer la nuit des moteurs d'avions, de chars ou de navires. La couverture nuageuse rendant ces engins aveugles, de nouveaux satellites ont été mis au point pour réaliser des images radar d'une finesse extraordinaire capables de distinguer des détails de 1 m. Les soviétiques, après avoir utilisé le procédé purement photographique, lançant une trentaine de satellites par an à la fin des années quatre-vingt, ont commencé à mettre sur orbite à partir de 1982 des satellites adressant des images en temps réel. Les performances des satellites russes approcheraient maintenant celles des KH-12. La France a placé sur orbite ses propres satellites d'observation Helios-1 et prépare, en collaboration avec d'autres pays européens, l'Helios-2. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Gênes, page 2136, volume 4 L'écoute sur satellite. L'analyse de l'information contenue dans l'énorme débit de communications accompagnant les activités militaires, même en temps de paix, est une fonction essentielle du renseignement. Pour cela, l'orbite géostationnaire est une place de choix : les Américains y ont placé leurs satellites Ferret (« furet ») capables de capter toutes les communications radio, les émissions radar, les impulsions de départ de missiles, etc. Avec un retard de cinq ans sur les Américains, les Soviétiques ont lancé à leur tour leurs premiers satellites espions de communications sur orbite basse, puis, à partir de 1985, sur orbite géostationnaire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astronautique - L'art de la navigation spatiale - Manoeuvrer le satellite aviation - L'aviation militaire - Les perspectives C osmos espace (droit de l') espace - 2.ASTRONAUTIQUE observatoire orbite - Orbites à défilement reconnaissance satellites - Structure et exploitation du satellite télédétection Les livres tectonique des plaques - le fossé de la mer Morte vu par le satellite Landsat, page 5088, volume 9 Terre - la Terre vue de l'espace, page 5140, volume 9