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Nouvelle-Calédonie.

Publié le 16/11/2013

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Nouvelle-Calédonie. île de Mélanésie, à 17 000 km de Paris, à 1 500 km à l'est des côtes australiennes, ayant, depuis 1946, le statut de territoire français d'outre-mer (TOM). Elle se compose d'une île principale, la Grande Terre (ou le « Caillou » ; 16 750 km 2), et de dépendances : l'île des Pins, les îles Bélep et, à l'est, les îles Loyauté (Ouvéa, Lifou, Maré), ainsi que quelques îlots inhabités. Le cadre physique et humain. Situé juste au nord du tropique du Capricorne (20o 8' et 22o 5' de latitude sud), le territoire jouit d'un climat tropical humide relativement tempéré et salubre (température moyenne annuelle : 22-24 o C). Contrairement aux îles Loyauté, qui sont des atolls soulevés et plats, la Grande Terre, allongée en forme de cigare du nord-ouest au sud-est (400 km sur 40 à 50 km), a un relief montagneux et plissé (1 634 m au mont Humboldt), composé de roches métamorphiques et volcaniques ; un récif-barrière entoure l'île. Le relief dissymétrique, s'inclinant d'est en ouest, joint à un système de vents d'est, entraîne de fortes précipitations sur la côte « au vent » (de 2 à 3 m par an), contrastant avec les plus faibles quantités de pluies sur le versant occidental, « sous le vent » (à Nouméa, 1 050 mm) ; les cyclones tropicaux dévastateurs ne sont pas rares. La forêt, avec plus de 75 % d'espèces endémiques, a été profondément dégradée (défrichements, feux) et remplacée par des savanes à niaoulis. Aujourd'hui, il y a en Nouvelle-Calédonie 45 % de Mélanésiens, 34 % d'Européens et 21 % de populations d'origines diverses, avec un souspeuplement relatif. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Nouvelle-Calédonie - la place des cocotiers, à Nouméa, page 3471, volume 7 La vie économique. Les Mélanésiens pratiquent la pêche et l'agriculture (taro, ignames et petites plantations de caféiers et de cocotiers). Un élevage extensif est effectué sur de très grandes propriétés par les broussards européens ; l'aquaculture (crevettes) se développe. Le nickel, dont l'extraction se fait à ciel ouvert à Thio, est la principale ressource du territoire, qui se place au troisième rang mondial pour cette production. Le tourisme, encore en développement, est presque limité à Nouméa. L'économie de la Nouvelle-Calédonie est surtout orientée vers les services, avec une forte concentration des activités à Nouméa, et la NouvelleCalédonie a un revenu par tête d'habitant proche de celui de la Nouvelle-Zélande. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Nouvelle-Calédonie - mines de nickel du plateau de Thio, page 3472, volume 7 Histoire. La Nouvelle-Calédonie a été peuplée d'abord par des ethnies mélanésiennes, les Canaques, agriculteurs regroupés dans des clans, avec des réseaux sociaux complexes régis par la coutume. Les Européens arrivèrent tardivement. Si l'île fut découverte en 1774 par James Cook, il n'y eut d'abord que des missionnaires, des baleiniers et des trafiquants à aborder ses rivages. En 1853, le contre-amiral Febvrier-Despointes annexa l'île à la France ; en 1854, la ville de Port-de-France fut fondée et rebaptisée Nouméa en 1866. De 1863 à 1896, la Nouvelle-Calédonie fut une colonie pénitentiaire qui reçut plus de 40 000 déportés (Henri Rochefort, qui s'en évada, et Louise Michel furent parmi ses hôtes les plus célèbres). Des colons libres les rejoignirent. Ces nouveaux venus, les « Caldoches », pratiquèrent, avant l'essor minier, une colonisation agricole, prenant les terres des Canaques, ce qui provoqua des révoltes meurtrières, durement réprimées (1858, 1878, 1917). Au fil des années, aux Européens se sont ajoutés des habitants de Wallis-et-Futuna, de Tahiti, de l'Asie du Sud-Est. Les inégalités sociales ainsi que la reprise démographique des Canaques ont été à l'origine de tensions très vives entre les communautés, exacerbant les luttes sociales et politiques, et radicalisant les aspirations canaques à plus de justice, à plus d'autonomie, voire à l'indépendance. En 1984 fut fondé le FLNKS (Front de libération nationale kanak socialiste), favorable à la Kanaky indépendante. Il s'est opposé au RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République). La recherche de rapports politiques et sociaux plus équilibrés entre Caldoches et Canaques a été longue et difficile. Plusieurs statuts ont été adoptés et des affrontements parfois sanglants se sont produits, notamment à Ouvéa en 1988. Les accords conclus entre le FLNKS et le RPCR à Matignon, en juin 1988, ont pu ramener la paix. Selon ces accords, le territoire devait être administré par l'État pendant un an. En outre, une loi référendaire (approuvée par 80 % des électeurs) a prévu plusieurs mesures : une politique de développement, un découpage en trois provinces (Nord, Sud, îles Loyauté), administrées par des assemblées élues, et enfin un scrutin sur l'autodétermination programmé pour 1998. Complétez votre recherche en consultant : Les médias Nouvelle-Calédonie Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bagne Canaques C ook James Leenhardt Maurice Loyauté (îles) Mélanésie Nouméa Océanie Océanie - Arts Océanie - Géographie - Les conditions naturelles - La flore et la faune Océanie - Géographie - Les conditions naturelles - Relief et structure Océanie - Histoire - De l'après-guerre à nos jours Océanie - Histoire - La colonisation massive Océanie - Histoire - Les premières implantations européennes outre-mer (départements et territoires d') Ouvéa Pins (île des) Wallis-et-Futuna Les médias Nouvelle-Calédonie - carte physique Nouvelle-Calédonie - tableau en bref Océanie - carte physique Les livres primitifs (arts) - art kanak, nord de la Grande-Terre (Nouvelle-Calédonie), page 4122, volume 8

« années, aux Européens se sont ajoutés des habitants de Wallis-et-Futuna, de Tahiti, de l'Asie du Sud-Est.

Les inégalités sociales ainsi que la reprise démographique des Canaques ont été à l'origine de tensions très vives entre les communautés, exacerbant les luttes sociales et politiques, et radicalisant les aspirations canaques à plus de justice, à plus d'autonomie, voire à l'indépendance.

En 1984 fut fondé le FLNKS (Front de libération nationale kanak socialiste), favorable à la Kanaky indépendante.

Il s'est opposé au RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République).

La recherche de rapports politiques et sociaux plus équilibrés entre Caldoches et Canaques a été longue et difficile.

Plusieurs statuts ont été adoptés et des affrontements parfois sanglants se sont produits, notamment à Ouvéa en 1988.

Les accords conclus entre le FLNKS et le RPCR à Matignon, en juin 1988, ont pu ramener la paix.

Selon ces accords, le territoire devait être administré par l'État pendant un an.

En outre, une loi référendaire (approuvée par 80 % des électeurs) a prévu plusieurs mesures : une politique de développement, un découpage en trois provinces (Nord, Sud, îles Loyauté), administrées par des assemblées élues, et enfin un scrutin sur l'autodétermination programmé pour 1998. Complétez votre recherche en consultant : Les médias Nouvelle-Calédonie Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bagne Canaques Cook James Leenhardt Maurice Loyauté (îles) Mélanésie Nouméa Océanie Océanie - Arts Océanie - Géographie - Les conditions naturelles - La flore et la faune Océanie - Géographie - Les conditions naturelles - Relief et structure Océanie - Histoire - De l'après-guerre à nos jours Océanie - Histoire - La colonisation massive Océanie - Histoire - Les premières implantations européennes outre-mer (départements et territoires d') Ouvéa Pins (île des) Wallis-et-Futuna Les médias Nouvelle-Calédonie - carte physique Nouvelle-Calédonie - tableau en bref Océanie - carte physique Les livres primitifs (arts) - art kanak, nord de la Grande-Terre (Nouvelle-Calédonie), page 4122, volume 8. »

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