notation musicale.
Publié le 16/11/2013
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aisance dans la justesse de lecture à vue d'une mélodie.
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Les corrélats
Byzance - Musique - La transmission
Les livres
notation musicale - recueil de mélodies antiques, page 3466, volume 7
L'élaboration de la notation rythmique.
Si ce système donnait satisfaction dans le domaine des hauteurs, le problème posé par
l'organisation des durées restait néanmoins entier.
À partir du X e siècle, des lettres étaient
ajoutées au-dessus des neumes afin de donner des indications sur les rythmes à réaliser ;
mais ce n'est qu'avec le développement de la pensée polyphonique que s'élabora une
véritable notation rythmique.
En effet, à partir du moment où l'on souhaite superposer
deux parties musicales distinctes, on est amené à s'interroger sur la nature de leur
rencontre, sur le degré de leur « sympathie » en matière de consonance et de dissonance,
et à devoir ainsi élaborer judicieusement une stratégie dans le domaine de l'organisation
des durées.
Dans ce sens, l'utilisation de ligatures entre les signes permit de construire un
système offrant la possibilité de combiner différentes valeurs temporelles.
Les résultats
rythmiques ainsi obtenus restaient néanmoins très limités.
Le besoin urgent de précision
dans le domaine temporel et l'esprit spéculatif du musicien avide d'une combinatoire plus
riche firent apparaître, vers 1260, ce qu'il est convenu d'appeler la notation proportionnelle,
véritable révolution dans la pensée musicale.
Dans son principe, le système entier reposait
sur l'adoption, dans la structure musicale, d'une unité de temps invariable en fonction de
laquelle s'organisaient tous les événements rythmiques.
Cette unité se trouva matérialisée
dans ce qui était appelé le tactus , simple indicateur de durée ayant pour fonction de donner
des repères équidistants dans le temps.
À partir de là, toutes les durées exprimées en note
ou en silence et pour lesquelles on créait des graphismes particuliers allaient toujours être
élaborées par division binaire ou ternaire de la valeur supérieure.
Ce principe offrant un
immense champ de combinaisons rythmiques possibles, l'organisation temporelle de la
musique connut dès lors une complexification inouïe.
Ces principes furent peu à peu aménagés, perfectionnés dans la pratique et finalement
stabilisés dans le courant du XVI e siècle.
Les périodes classique et romantique de l'histoire
musicale se chargèrent d'apporter des indications écrites dans le domaine de la dynamique
et des catégories toujours plus fines dans les modes d'articulation du son, ainsi que
l'intégration d'un ensemble de concepts cherchant à décrire plus précisément l'expression
musicale souhaitée par le compositeur.
Au XX e siècle, la notation musicale s'est surchargée
à l'extrême, donnant lieu à l'apparition de symboles graphiques toujours nouveaux et donc
propres à chaque compositeur.
Des textes écrits explicatifs sont joints à la partition.
La
notation a connu une période critique, instable, non conventionnelle ; on a parlé de son
agonie à l'avènement de la musique électronique et informatique : elle s'est trouvée alors
supplantée par les logiciels spécialisés.
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Les livres
notation musicale - la Sonate au clair de lune (1802), de Beethoven, page 3466,
volume 7.
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