Nika (sédition).
Publié le 16/11/2013
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Nika (sédition). nom donné à la révolte populaire qui éclata à Constantinople en janvier 532, car le cri de Nika (« victoire ») était le signe de ralliement des insurgés. La sédition marqua le point culminant de la lutte qui opposait le pouvoir central autocratique de Justinien Ier aux organisations politiques du peuple, les factions de l'Hippodrome, Verts et Bleus pour une fois unis contre lui. Elle était le résultat des sacrifices que la politique de grandeur de Justinien imposait à la population. Selon l'historien Procope de Césarée, seule l'autorité de la femme de Justinien, Théodora, aurait dissuadé l'empereur de s'enfuir, et la révolte fut écrasée dans le sang par Bélisaire, chef de l'armée d'Orient.
Liens utiles
- Nika, sédition de
- La Chartreuse de Parme Fabrice doubla le pas, les femmes le suivirent en criant, et beaucoup de pauvres mâles, accourant par toutes les rues, firent une sorte de petite sédition.