Nicaragua.
Publié le 16/11/2013
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Nicaragua - le volcan Momotombo, page 3427, volume 6
Histoire.
Le territoire nicaraguayen était peu homogène ethniquement lorsque les Espagnols en
firent la conquête en 1522, éliminant le chef indien Nicarao.
Rattaché à la capitainerie
générale du Guatemala depuis 1560, le Nicaragua fit naturellement partie de la
Confédération d'Amérique centrale (de 1823 à 1838), après s'être libéré de la tutelle
espagnole en 1821.
L'histoire de cette jeune République au XIX e siècle fut comparable à
celle de ses voisines, par la tentation du « caudillisme », c'est-à-dire la prise de pouvoir par
un homme politique ambitieux, comme l'illustre la tragique « campagne nationale » de
l'aventurier américain William Walker, qui conquit le pays pendant la guerre civile de 1854.
Cette histoire est aussi marquée par les luttes entre conservateurs et libéraux, un temps
contenues par le transfert de la capitale à Managua en 1852, et par le règne sans partage
des conservateurs de 1858 à 1893, baptisé le « régime des trente ans ».
Si la rivalité entre l'Angleterre, qui eut la mainmise jusqu'à la fin du siècle sur le royaume
fantoche des Mosquitos (sur la côte atlantique), et les États-Unis, qui cherchaient à
contrôler l'isthme américain, permit au pays de jouir d'une certaine indépendance au
XIX e siècle, les États-Unis prirent le dessus au XX e siècle.
Le général libéral José Santos
Zelaya, élu en 1893, fut renversé en 1912 par les conservateurs Adolfo Diáz et Chamorro,
qui sollicitèrent aussitôt l'intervention américaine (1914), suivie de la signature du traité
Bryan-Chamorro octroyant toute une série de privilèges économiques aux États-Unis.
Cette collaboration fut combattue à partir de 1924 par les dirigeants du pays, qui obtinrent
en 1926 le départ des « marines ».
Mais, dès 1926, une nouvelle guerre civile provoqua
leur retour et l'affrontement direct avec la guérilla du général César Augusto Sandino.
L'épopée nationaliste et révolutionnaire de celui-ci ne prit fin qu'avec l'évacuation des
troupes américaines en 1933.
Dès l'année suivante, le général Anastasio Somoza García
(dit « Tacho »), chef de la garde nationale, le fit exécuter et prit le pouvoir.
Il fut lui-même
assassiné en 1956, mais ses fils Luis (1957-1963) et Anastasio (« Tachito », de 1963 à
1979) lui succédèrent.
Le clan Somoza tint ainsi le Nicaragua sous un régime de terreur et
de corruption, tandis que la guérilla sandiniste se développait dans le pays au début des
années soixante-dix.
Après la démission et l'exil d'Anastasio Somoza Debayle en 1979, le
gouvernement de reconstruction nationale qui s'installa alors se divisa rapidement entre les
représentants de la bourgeoisie libérale traditionnelle et les révolutionnaires du Front
sandiniste de libération nationale.
Ce dernier prit le pouvoir sous la conduite de Daniel
Ortega et lança le pays dans une révolution socialiste entretenue par Cuba et l'URSS.
Cependant, la crise économique, la guerre civile menée par la contra somoziste, soutenue
par les États-Unis, la déportation des Indiens Mosquitos, mais aussi la désorganisation du
bloc soviétique et l'impératif du retour à la paix dans la région mirent fin aux illusions nées
de la « révolution sandiniste », et des négociations s'ouvrirent en 1989 entre les
différentes forces politiques.
L'élection à la présidence de la République de la candidate
libérale Violeta Chamorro (1990), veuve d'un patron de presse assassiné sous le régime.
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