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néolithique, art - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

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néolithique, art - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION Site de Stonehenge (Angleterre, Royaume-Uni) Stonehenge, ensemble mégalithique concentrique situé près de Salisbury, en Angleterre, était un monument utilisé lors de cérémonies rituelles par les peuples de la préhistoire. Il a dû être érigé entre 3000 et 1000 av. J.-C. On connaît peu de choses sur sa véritable fonction mais de nombreux experts pensent qu'on y prévoyait les solstices, les équinoxes, les éclipses et autres événements du calendrier solaire. © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. - beaux-arts. ="1." sect="1">néolithique, art, art des civilisations néolithiques, qui s'est développé entre il y a 8 000 et il y a 3 000 ans environ. L'art néolithique déborde sur l'âge des métaux, jusqu'à l'avènement de celui-ci. Il se prolonge jusqu'à notre époque dans des lieux isolés de la planète (Nouveau Monde, Nouvelle-Guinée, Afrique centrale, îles du Pacifique). La pierre, utilisée en tant qu'outil, est reléguée au second plan, et les fameuses « pierres polies « qui ont donné leur nom à la période ne concernent que quelques pièces utilitaires coupantes ou tranchantes, et parfois d'apparat. Les lames de silex à manches d'os ou d'ivoire, de Çatal Höyük et de Nagada (Djebel el-Arak, Égypte), révèlent un art de la taille de la pierre tout à fait abouti, et leur absence d'usure fait penser à des instruments rituels ou symboliques. Le néolithique est caractérisé par le triomphe de l'architecture, par une céramique aux formes infinies, avec des impressions de décors, et par la fabrication de figurines et de statues cultuelles, d'objets décorés de la vie quotidienne en bois, en os, en ivoire ou en pierre. Dans certaines régions comme au Sahara, les hommes continuent de graver et de peindre sur les murs des grottes et des abris sous roches. 2 LES GRANDES DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES La mission scientifique accompagnant l'expédition d'Égypte (1899) fait surgir l'intérêt pour les civilisations anciennes. En 1818, des Allemands procèdent même à un minutieux relevé du site de Babylone. Mais c'est en 1870 que débutent les grandes campagnes de fouilles avec celles de Troie, puis de Mycènes (1874) par l'Allemand H. Schliemann, suivie de celles de Cnossos par l'Anglais J. Evans (1900). Relevant plutôt de la protohistoire et de l'âge du bronz...

« civilisation de la vallée de l'Indus.Arvind Garg Les populations néolithiques n’ont pas toutes progressé au même rythme.

Des régions comme le Proche-Orient, favorisées par un climat tempéré sans grandes variations, ont eu le temps nécessaire à l’épanouissement d’une riche civilisation urbaine, contrairement à l’Afrique tropicale soumise à la désertification saharienne. Les cités disparues se présentent sous la forme de buttes archéologiques constituées par l’empilement des niveaux d’occupation envahis par les sables éoliens.

Ainsi, 17 m séparent le dernier étage d’habitation de Jéricho du sol vierge (le rocher) sur lequel les hommes du néolithique ont édifié leur premier habitat.

La superposition et l’entrelacs des niveaux d’occupation compliquent la fouille archéologique.

On sait, néanmoins, que les habitants de la Jéricho « précéramique » (8 000 av.

J.-C.) habitaient des maisons circulaires en briques de terre argileuse séchée et moulées à la main et qu’ils entouraient leur village d’un mur d’enceinte de 1,80 m d’épaisseur surmonté d’une tour de 10 m.

Leurs successeurs, mille ans plus tard, construisaient des maisons rectangulaires, une innovation de taille qui rompt avec la maison en forme de hutte des siècles précédents.

Ils pratiquaient des encoches dans leurs tuiles pour recevoir le mortier (du calcaire brûlé destiné à accrocher cette brique à la précédente).

Ce mortier, constitué de chaux brûlée, servait d’enduit pour plâtrer les murs et les sols. Dans la vallée de l’Indus au Pakistan, Mohenjo-Daro atteint son apogée au milieu du III e millénaire et témoigne d’une évolution commencée il y a longtemps au néolithique.

Elle est entièrement édifiée en briques de terre séchée provenant des limons du fleuve.

Son urbanisme quadrillé témoigne d’une planification raisonnée, avec des édifices communautaires (greniers, bains publics, et un système d’égouts et d’adduction d’eau.

Des ruelles donnent sur de larges avenues bordées d’échoppes.

On distingue déjà un quartier résidentiel pour l’aristocratie avec des bâtiments à étages.

Mohenjo-Daro vit de son agriculture et de sa commercialisation.

En fait, cette cité, où l’écriture est absente, est une ville de la préhistoire faisant ses premiers pas dans l’âge des métaux — ainsi que la découverte de petits objets identifiés, comme des sceaux ou des poids, a permis de le comprendre. 4 UNE CIVILISATION DE LA POTERIE Bol de la culture de Yangshao Bol chinois de la culture néolithique de Yangshao (v.

4500-v.

2500 av.

J.-C.).

Diamètre : 32 cm.

Musée national de Tokyo (Japon).Tokyo National Museum Au début du néolithique, les récipients sont en bois, en courge séchée (calebasse) ou en argile séchée au soleil.

La poterie cuite au feu apparaît dans de nombreux endroits, environ 8 000 ans avant notre ère (10 000 ans au Japon avec la culture Jomon). Objet usuel par excellence, elle est présente à tous les âges du néolithique, et sa forme, ses décors, sa pâte et son mode de cuisson servent à marquer les époques et à dater les niveaux d’occupation.

Apparaissent en poterie les formes de bouteilles à col ou à panse globulaire, de plats, d’assiettes, de jattes carénées, de coupelles en forme de « brûle-parfum », de « coupe à socle », ou de « vase-support ».. »

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