music-hall.
Publié le 15/11/2013
Extrait du document
«
La chanson triomphante.
Après la Première Guerre mondiale, l'exotisme déferla à la fois dans les fosses d'orchestre
gagnées par le jazz, et sur les scènes (la Revue nègre avec Joséphine Baker, le tango avec
Carlos Gardel, la chanson corse avec Tino Rossi...).
Un américanisme triomphant
substituait au french cancan les girls déguisées en cow-boys, tandis que la chanson swing
était acclimatée par Jean Sablon et « Charles & Johnny » (Charles Trenet et Johnny Hess).
C'est aussi l'époque où le music-hall (dont pourtant Charlie Chaplin était issu) dut céder au
cinéma beaucoup de ses vedettes (Maurice Chevalier, Arletty) et la plupart de ses salles.
Après la Libération, il n'en restait qu'une dizaine, qui se spécialisèrent soit dans la revue
déshabillée (Moulin-Rouge, Folies-Bergère, Lido), soit dans la chanson.
C'est alors que
naquit la dernière formule du spectacle de music-hall, qui présentait en général un artiste
déjà célèbre, précédé de jeunes espoirs en « vedette américaine », et où le lien était
assuré par un présentateur comique.
Ainsi, le tour de chant devint récital et, lié le plus
souvent à la promotion d'un nouveau disque, se trouva relayé par la radio et la télévision.
Le raffinement des éclairages et l'illusion d'intimité et de proximité due à l'amplification du
son purent recréer une tension magique entre l'artiste et le public, malgré la disparition des
décors, des costumes et des accessoires extravagants des anciennes revues.
Pour des
chanteurs aussi différents que Montand, Piaf, Brel et Brassens, l'Olympia ou Bobino furent
les temples où se pratiquait un culte que le disque ne faisait qu'entretenir.
Curieusement, à
partir des années soixante-dix, l'ouverture de salles beaucoup plus vastes destinées en
priorité aux concerts pop (Palais des Sports, Zénith, Bercy, pour s'en tenir à Paris), loin de
nuire aux derniers établissements traditionnels, a donné un second souffle au music-hall :
grâce aux nouvelles technologies qu'autorise une plus grande rentabilité, le public peut y
retrouver le luxe et l'insolite qui font de la chanson un vrai spectacle.
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Les corrélats
cinéma - L'industrie - L'exploitation - Introduction
Les livres
music-hall - la Revue Nègre au music-hall des Champs-Élysées, en 1925,
page 3349, volume 6
music-hall - la Revue des Folies-Bergères en 1952, page 3349, volume 6
music-hall - Jacques Brel, page 3349, volume 6
music-hall - Renaud au Zénith, page 3349, volume 6
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Les corrélats
ABC
Alhambra
Baker Joséphine
Bobino
Brassens Georges
Brel Jacques
Bruant Aristide.
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- Mayol Félix, 1872-1941, né à Toulon (Var), chanteur de music-hall français.