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Mozart Wolfgang Amadeus, 1756-1791, né à Salzbourg, compositeur autrichien.

Publié le 13/11/2013

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Mozart Wolfgang Amadeus, 1756-1791, né à Salzbourg, compositeur autrichien. Grâce à Léopold, son père, le jeune Mozart, enfant prodige, se fit connaître en Europe comme virtuose du piano. Il rencontra à Paris Johann Schobert et à Londres Jean-Chrétien Bach, qui allaient influencer son oeuvre. De Vienne à l'Italie (1768-1773). En 1768, Léopold poussa son fils à écrire un opera buffa pour Vienne, afin qu'il s'affirme comme compositeur : ce fut La Finta Semplice, qui ne fut pas jouée, suivie de peu par un singspiel, Bastien et Bastienne. En 1769, il fut nommé Konzertmeister à la cour de l'archevêque de Salzbourg, puis fit le voyage d'Italie où il reçut un accueil triomphal. À Bologne, il rencontra le père Martini, qui contribua à sa formation de compositeur. À Milan, on lui commanda Mithridate (1770), puis deux autres opéras, dont Lucio Silla (1772). Les dernières années salzbourgeoises (1773-1781). Colloredo, archevêque de Salzbourg depuis 1772, aimait l'austérité. Mais Mozart entendait composer à son idée, conforté par un public qui accueillit très favorablement les symphonies de 1774 et les concertos pour violon de 1775. Léopold, de son côté, cherchait pour son fils un poste à Vienne, sans succès. Colloredo appréciait peu les absences de Mozart, qui partit tout de même pour la France avec sa mère. Il fit étape à Mannheim, dont il découvrit l'orchestre réputé et où il tomba amoureux d'Aloysia Weber. Arrivé à Paris (mars 1778), il trouva le milieu musical divisé par la querelle entre les partisans de Gluck et ceux de Piccinni. L'accueil fut froid, mais il put étudier le style français. À la fin de l'année, il perdit sa mère, trouva une Aloysia indifférente et fut rappelé par son père à Salzbourg, où on le nomma organiste. Ces fonctions l'intéressaient peu, même s'il composa alors de grandes oeuvres sacrées, comme la Messe du couronnement (1779) ; il supportait mal la discipline et songeait à quitter Salzbourg. De plus, il désirait se consacrer à l'opéra, genre qui l'attirait de plus en plus. La commande d'Idoménée (Munich, 1781), bienvenue, fut un succès. Mozart enrichissait la forme italienne par l'apport des opéras français de Gluck (récitatif dramatique, rôle des choeurs). Peu après, les relations avec Colloredo empirèrent. En mai 1781, ce fut la rupture. Mozart s'installa alors définitivement à Vienne. L'indépendance viennoise (1781-1791). Mozart était indépendant, mais sans salaire. Pour gagner sa vie, il donna des leçons et composa de nombreuses oeuvres destinées à des concerts. Il écrivit entre 1782 et 1784 neuf concertos pour piano ; de cette époque aussi datent les symphonies Haffner ( 1782) et Linz (1783). Les commandes étaient rares, mais celle de 1782 (l'Enlèvement au sérail) fut un succès : Mozart utilisait les styles italien et français pour développer le genre allemand du singspiel. La même année, il épousait Constance, soeur d'Aloysia. Cette année-là aussi, il découvrit Haendel et Jean-Sébastien Bach. Ne pouvant faire abstraction d'un public qui préférait l'opéra italien, il composa en 1786 un opera buffa, les Noces de Figaro, sur un livret de Da Ponte, d'après le Mariage de Figaro ou la Folle Journée de Beaumarchais. Le dynamisme de cette musique plut à Vienne et plus encore à Prague, où fut créé Don Giovanni (livret de Da Ponte, 1787). Mozart atteignait là un sommet dans sa manière de traiter les ensembles vocaux. Mais ces réussites artistiques ne modifièrent pas sa position sociale. Même si ses oeuvres alimentaires étaient souvent des chefs-d'oeuvre (comme les symphonies Prague de 1786 ou Jupiter de 1788), il n'était pas satisfait. Applaudi par un public qui ne comprenait pas toujours ses oeuvres, il souffrait de ne pas se voir offrir une place à la hauteur de son art. Il collabora encore avec Da Ponte pour C osi fan tutte ( 1790), opéra d'un grand équilibre sonore. Mais il vivait toujours de commandes ponctuelles. Son espoir d'obtenir un poste à Vienne ne se réalisa pas. En 1791, Prague lui réclama un opera seria, la Clémence de Titus, et il reçut en secret la commande d'un Requiem, qu'il allait laisser inachevé. Son dernier opéra fut l a F lûte enchantée, qui, quoique donné dans un théâtre de faubourg, méritait, comme l'avouait Salieri lui-même, d'être joué devant les plus grandes cours. Parmi les grands compositeurs, Mozart est le seul à avoir abordé tous les genres musicaux avec le même intérêt. Il a laissé pour chacun d'entre eux des oeuvres grandioses. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albrechtsberger Johann Georg Allegri Gregorio Allemagne - Arts - Musique - Baroque et classicisme allemande Amadeus Autriche - Arts - Musique Bärenreiter Cannabich Christian cavatine concertant concerto contredanse contrepoint Da Ponte (Emanuele Conegliano, dit Lorenzo) Dent Edward Joseph Deutsch Otto Erich divertimento Don Juan duo Einstein Alfred fantaisie Flûte enchantée (la) franc-maçonnerie Haydn - Haydn Johann Michael Idoménée instruments de musique - La tradition occidentale - L'âge baroque Jahn Otto Köchel (Ludwig von) leitmotiv lied litanies Mannheim marche - 1.MUSIQUE Martini (Giovanni Battista, dit le Père) menuet néoclassique (musique) Noces de Figaro (les) opéra - De l'acteur au chanteur - L'opéra mozartien opéra - De l'illusion à la vérité dramatique - Introduction opéra bouffe Paumgartner Bernhard quatuor quintette requiem Saint-Foix (Georges Poulain, comte de) Salieri Antonio Salzbourg Schobert Johann sérénade singspiel sonatine Stadler Maximilian Süssmayr Franz Xaver symphonie Turquie - Arts - Musique variation Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique Wunderlich Fritz Wyzewa (Theodor Wyzewski, dit Théodore de) Les livres Amadeus - film de Milos Forman, page 187, volume 1 Mozart enfant, page 3333, volume 6 Mozart - la Famille Mozart, de Johann Nepomuk della Croce, page 3333, volume 6 Mozart - portrait de Mozart, page 3333, volume 6 Mozart - Tamino, Pamina et Papageno, page 3333, volume 6 Noces de Figaro (les), page 3452, volume 6 opéra - Cosi fan tutte, « drame joyeux » en deux actes de Mozart, page 3588, volume 7

« il n'était pas satisfait.

Applaudi par un public qui ne comprenait pas toujours ses œuvres, il souffrait de ne pas se voir offrir une place à la hauteur de son art.

Il collabora encore avec Da Ponte pour Cosi fan tutte (1790), opéra d'un grand équilibre sonore.

Mais il vivait toujours de commandes ponctuelles.

Son espoir d'obtenir un poste à Vienne ne se réalisa pas.

En 1791, Prague lui réclama un opera seria , la Clémence de Titus , et il reçut en secret la commande d'un Requiem , qu'il allait laisser inachevé.

Son dernier opéra fut la Flûte enchantée , qui, quoique donné dans un théâtre de faubourg, méritait, comme l'avouait Salieri lui-même, d'être joué devant les plus grandes cours. Parmi les grands compositeurs, Mozart est le seul à avoir abordé tous les genres musicaux avec le même intérêt.

Il a laissé pour chacun d'entre eux des œuvres grandioses. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albrechtsberger Johann Georg Allegri Gregorio Allemagne - Arts - Musique - Baroque et classicisme allemande Amadeus Autriche - Arts - Musique Bärenreiter Cannabich Christian cavatine concertant concerto contredanse contrepoint Da Ponte (Emanuele Conegliano, dit Lorenzo) Dent Edward Joseph Deutsch Otto Erich divertimento Don Juan duo Einstein Alfred fantaisie Flûte enchantée (la) franc-maçonnerie Haydn - Haydn Johann Michael Idoménée instruments de musique - La tradition occidentale - L'âge baroque Jahn Otto Köchel (Ludwig von) leitmotiv lied litanies Mannheim marche - 1.MUSIQUE Martini (Giovanni Battista, dit le Père) menuet. »

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