Mongolie (République de).
Publié le 12/11/2013
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avec la Russie et la Chine le traité de Kiakhta qui garantissait son autonomie.
Jusqu'en
1921, les partisans de la révolution soviétique, conduite par Tchoibalsan, s'opposèrent
d'abord aux troupes chinoises, puis aux troupes contre-révolutionnaires du baron blanc
Ungern von Sternberg, appuyé par les Japonais.
Libéré par l'armée Rouge, le peuple
mongol éclata en trois unités distinctes.
Les tribus du Sud restèrent attachées à la Chine,
certaines tribus du Nord furent intégrées à l'URSS et, en 1924, à la mort du Bogdo Gegen,
fut proclamée la première démocratie populaire, la République populaire de Mongolie, dotée
d'une Constitution calquée sur la Constitution russe de 1918.
L'ancienne capitale Ourga
reçut le nom d'Oulan-Bator (ou Ulaan Baatar, « le Héros rouge »).
Dirigée par Tchoibalsan,
la République de Mongolie choisit la voie d'un socialisme très fortement influencé et
soutenu par l'Union soviétique.
En dépit de la résistance de l'ancienne aristocratie et des
grands monastères lamaïques dans les années trente, la socialisation des moyens de
production (le cheptel) fut peu à peu mise en place.
L'aide soviétique permit en outre de
résister à l'invasion japonaise de 1939.
Engagée à partir de 1948 sur la voie de la
planification quinquennale, la Mongolie resta naturellement, malgré la mort de Tchoibalsan
en 1952, aux côtés de l'URSS lors de la rupture sino-soviétique de 1961.
Membre de l'ONU en 1961 et intégrée aux structures du Comecon en 1962, la
Mongolie contemporaine n'a pu, malgré l'importance de l'assistance soviétique et ses
richesses minières, surmonter le handicap de son sous-peuplement.
De 1953 à 1984, le
pays fut dirigé par Youmjaguine Tsedenbal, qui tenta de revaloriser la culture mongole et
engagea une planification quinquennale.
Son successeur, le président Jambyn Batmönkh,
fidèle à Moscou, se fit, en 1987, le porte-parole de la perestroïka , qui se traduisit en
premier lieu par une libéralisation culturelle.
En 1989, la création de l'Union démocratique
puis la fondation du parti démocratique mongol ont été accompagnées de
bouleversements politiques comparables à ceux des démocraties populaires de l'Est :
grèves, manifestations, abolition du rôle dirigeant du parti communiste, introduction du
multipartisme et retour aux traditions nationales.
En 1990, l'opposition a fait son entrée au
Parlement, mais les néo-communistes du Parti populaire révolutionnaire mongol y
détiennent la majorité des sièges.
Élu au suffrage universel en 1993, le président Otchirbat
en est également membre.
Voir aussi Mongols .
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Les corrélats
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Ienisseï
Kalmouks
Khitans
Mongolie
Mongols
Oulan-Bator
Tchoibalsan Khorloguine
Les médias
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Mongolie (République de) - tableau en bref
Mongolie (République de) - tableau en chiffres
Asie - carte politique
Les livres
ethnomusicologie - monastère lamaïste de Tzun, à Oulan Bator, en Mongolie,
page 1779, volume 4.
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