minoterie.
Publié le 12/11/2013
Extrait du document
minoterie. n.f., industrie de la transformation, par broyage, des céréales en grains ; commerce des produits correspondants. Une minoterie moderne comprend tout d'abord les installations de traitement préliminaire des grains (réception, stockage, brassage, mélange, nettoyage, lavage et séchage). La mise en silos et la reprise s'effectuent par élévateurs à godets ou par transport pneumatique ; on fait circuler ensuite, par les mêmes procédés, le grain en stock pour juguler sa tendance à la fermentation (aération et refroidissement) et pour établir des mélanges en fonction de la qualité recherchée du produit final. Le nettoyage pneumatique ou par criblage élimine la poussière et les grains parasites. Le lavage enlève les traces de poussières résiduelles, les micro-organismes adhérents, les pesticides éventuels. Le séchage ultérieur à l'air chaud doit être très finement contrôlé afin d'obtenir une humidité finale stable, légèrement supérieure à 15 %. La mouture des grains durs s'effectue dans plusieurs broyeurs à cylindres successifs ; des prélèvements intermédiaires permettent d'obtenir par blutage des semoules de granulométrie décroissante, avant d'aboutir à la farine pulvérulente. La mouture des grains tendres peut s'effectuer en une seule étape, réglée à la dimension d'une semoule, étape qui n'en provoque pas moins une pulvérisation spontanée de l'essentiel du produit. Un blutage général multiétagé, dans un plansichter, délivre alors sur des sorties multiples : semoules, farine, germes et son. Une minoterie comporte enfin les installations de stockage, d'ensachage éventuel et d'expédition en sacs ou en vrac des produits fabriqués. Il existe ainsi des camions-citernes transporteurs de farine, à remplissage et à vidange pneumatiques.