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mimétisme animal.

Publié le 12/11/2013

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mimétisme animal. similitude plus ou moins prononcée entre l'aspect et la couleur de certains animaux et le milieu où ils vivent. Il existe de nombreux types de mimétisme. On appelle homochromie la similitude de teintes entre l'animal et son environnement immédiat. C'est le cas, par exemple, de l'ours blanc sur la neige, mais aussi celui de nombreuses espèces tachetées ou rayées dont la silhouette se confond avec la végétation, les écorces ou la litière du sol. Certains mammifères changent de couleur selon les saisons, à l'occasion de leurs mues : l'hermine et le lièvre variable sont blancs en hiver, bruns en été. D'autres espèces, comme les poissons plats ou les seiches, peuvent adapter leurs teintes à celles du substrat, en contrôlant l'extension dans le derme de cellules remplies de pigments colorés. Bien souvent, l'homochromie va de pair avec une forme du corps qui mime certains éléments du milieu : papillons ressemblant à des feuilles lorsque leurs ailes sont fermées, serpents arboricoles au corps mince, ou phasmes se confondant avec des tiges ou des brindilles. Parfois, la ressemblance est accentuée par le comportement de l'animal qui frémit comme une feuille ou une branchette agitée par le vent. Mais, en général, l'efficacité de l'homochromie exige une immobilité absolue. Ce type de mimétisme est utilisé aussi bien pour échapper à la vue des prédateurs que pour la chasse à l'affût. D'autres formes de mimétisme correspondent à la ressemblance entre deux espèces animales. Dans le mimétisme batésien, une espèce inoffensive et comestible mime une espèce dangereuse, ou inconsommable. C'est le cas des couleuvres annelées aux couleurs vives comme celles des serpents-corail venimeux, de papillons ressemblant à des guêpes ou à d'autres papillons non comestibles. Inversement, un prédateur peut mimer une espèce inoffensive. Assez souvent aussi, on constate que plusieurs espèces vivant dans le même milieu adoptent des livrées semblables, si bien que l'on ne peut guère différencier le mime du modèle. Le mimétisme, sous ses différentes formes, est un phénomène très répandu dans la nature, mais son interprétation est toujours délicate. Par exemple, les célèbres changements de couleur des caméléons arboricoles paraissent davantage liés à la température et aux émotions de l'animal (crainte, agressivité) qu'à une adaptation à son environnement, en dépit d'une certaine homochromie générale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats adaptation - 1.BIOLOGIE antennaire caméléon dimorphisme phasme poissons - Biologie et écologie - La nutrition prédateur Les livres mimétisme animal - barbue, page 3210, volume 6 mimétisme animal - pseudophylliné de Nouvelle-Guinée, page 3210, volume 6 mimétisme animal - Butor blongios, page 3210, volume 6 mimétisme animal - syngnathe, page 3210, volume 6 mimétisme animal - le mimétisme batésien, page 3211, volume 6 mimétisme animal - le mimétisme batésien, page 3211, volume 6 mimétisme animal - lièvre variable, page 3211, volume 6 mimétisme animal - phasme, page 3211, volume 6 mimétisme animal - rascasse, page 3211, volume 6

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