Mercure, planète la plus proche du Soleil.

Mercure, planète la plus proche du Soleil. Son diamètre à l'équateur est de 4 878 km (0,38 fois celui de la Terre), sa densité, de 5,4 (à peu près celle de la Terre). Son orbite présente une forte excentricité et sa distance au Soleil varie de 46 à 70 millions de kilomètres, avec une valeur moyenne de 58 millions de kilomètres (0,38 fois la distance Terre-Soleil). La période de rotation sur son axe est de 59 jours et la durée de révolution autour du Soleil, de 88 jours. En l'observant depuis la Terre, on constate que Mercure, comme Vénus, présente des phases. Angulairement, elle ne s'écarte jamais du Soleil de plus de 28o : elle est ainsi toujours proche de l'horizon noyé dans les lueurs de l'aube ou du crépuscule. L'observation de Mercure est donc difficile, et il a fallu attendre le survol de la planète par la sonde américaine Mariner 10 pour connaître sa surface avec quelque précision. Ce survol s'est effectué trois fois entre mars 1974 et mars 1975, à 327 km de distance dans le meilleur des cas. Il a permis de réaliser une couverture photographique de la moitié de la surface (avec une résolution atteignant parfois 100 m) et d'effectuer de nombreuses mesures physiques. Caractéristiques physiques et morphologiques. Étant donné sa distance au Soleil, Mercure reçoit un rayonnement intense et son sol est soumis à d'énormes écarts de température entre le jour (430 o C) et la nuit (- 170 o C). La planète ne possède pas d'atmosphère et présente un faible champ magnétique. Ce champ est probablement la manifestation d'une activité dans le noyau de fer, qui représente 70 % de la masse de la planète. L'importance exceptionnelle de ce noyau a conduit à plusieurs hypothèses sur la formation de Mercure. En particulier, elle pourrait être issue, comme la Lune, de la collision entre une « protoplanète » et un objet plus petit. Avec ses bassins et ses innombrables cratères nés du choc de météorites de toutes tailles, la surface de Mercure ressemble beaucoup à celle de la Lune. Cependant, les grands cratères (de diamètre supérieur à 50 km) y sont beaucoup plus rares. L'impact d'un énorme corps a créé le bassin Caloris, d'un diamètre de 1 300 km. Certaines formations sont particulières à Mercure : des falaises longues de plusieurs centaines de kilomètres et hautes de 2 000 à 3 000 m. On pense qu'elles sont dues à une contraction de la planète résultant elle-même du refroidissement de celle-ci au cours de son premier milliard d'années d'existence. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astres - Le système solaire astres - Le système solaire - Les systèmes planétaires astres - Le système solaire - Planètes inférieures et planètes supérieures météorite planète planétologie système solaire Les médias planète astres Les livres Mercure, page 3147, volume 6