Méditations métaphysiques, ouvrage de Descartes publié en 1641 en latin, en 1647 en français.
Publié le 09/11/2013
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Méditations métaphysiques, ouvrage de Descartes publié en 1641 en latin, en 1647 en français. L'objectif de ces Méditations - au nombre de six et dont le titre complet est Méditations touchant la philosophie première, où l'on démontre l'existence de Dieu et la distinction réelle entre l'âme et le corps de l'homme - est de fonder métaphysiquement la possibilité pour la pensée d'accéder à la vérité certaine. L'entreprise nécessite l'application d'une méthode : le doute généralisé. Elle consiste à appliquer le doute à tous les domaines, jusqu'au point où ne reste plus pour certitude que la pure présence de la conscience à elle-même (« je pense, donc je suis »). L'examen de cette vérité indubitable fournit le fondement de tout savoir ultérieur. La preuve de l'existence d'un Dieu non trompeur vient garantir la vérité de toutes nos idées claires et distinctes. C'est donc en se subordonnant absolument aux exigences de clarté et de distinction que le savoir pourra être fondé. Les Méditations métaphysiques restent exemplaires de toutes les tentatives philosophiques d'autofondation de la raison par elle-même.
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- « [...] Il est besoin que nous ayons quelque raison, qui nous enseigne que nous devons en cette rencontre nous fier plutôt au jugement que nous faisons en suite de l'attouchement, qu'à celui où semble nous porter le sens de la vue. » Descartes, Réponses aux sixièmes objections, aux Méditations métaphysiques, 1641. Commentez.
- PODCAST: «Il n'y a que la seule volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue : en sorteque c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu. » Descartes, Méditations métaphysiques (1641).
- "Il n'y a que la volonté seule ou la seule liberté du franc arbitre que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue." Descartes, Méditations métaphysiques, 1641 . Commentez cette citation.
- [...] Car si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devrais faire ; et ainsi je serais entièrement libre... DESCARTES, Méditations métaphysiques, 1641. Commentez cette citation.
- L'IDÉE ET L'ERREUR 'J'ai souvent remarqué en beaucoup d'exemples qu'il y avait une grande différence entre l'objet et son idée." Descartes, Méditations métaphysiques, 1641. Commentez cette citation.