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Massif central.

Publié le 09/11/2013

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Massif central. ensemble de hautes terres qui occupe le centre de la France et couvre environ un sixième de la superficie du pays (85 000 km2). Il est nettement séparé du Massif armoricain par le seuil du Poitou, et de la chaîne pyrénéenne par le seuil de Naurouze ou du Lauragais. Par son relief, par la rudesse de son climat et la médiocrité générale de ses sols, par l'aspect sombre de ses roches et de ses forêts, le Massif central constraste singulièrement avec les riches et riantes plaines qui l'entourent : plaines du Bassin parisien, du Bassin aquitain et du couloir Saône-Rhône. Il fut longtemps difficile d'accès ; toutefois, le développement des relations ferroviaires et routières a largement contribué à tirer les habitants de leur isolement relatif, à animer et à modifier leur activité, et aussi à révéler la variété et la beauté des paysages. Structure géologique. À l'ère primaire, le plissement hercynien a dressé sur l'emplacement du Massif central des chaînes qui prolongeaient celles du Massif armoricain en direction nord-ouest-sud-est, puis qui, pivotant comme autour d'une charnière et formant un V largement ouvert, remontaient vers le nord-est et le continuaient par le massif Vosges-Forêt-Noire. À l'époque carbonifère, cet ensemble s'est disloqué en trois tronçons isolés : Massif armoricain, Massif central, Vosges. Une puissante érosion, qui a continué pendant toute l'ère secondaire, a ramené le massif à l'état de pénéplaine, tandis que les sédiments secondaires des mers jurassiques enrobaient les massifs compris entre la Saône et la Loire, et s'entassaient au sud dans les parties déprimées, formant des couches de plusieurs centaines de mètres d'épaisseur, d'où sont nés les Causses. À l'ère tertiaire, le soulèvement des Pyrénées et des Alpes a buté contre le socle de roches anciennes, et la pénéplaine, relevée au sud et à l'est, s'est inclinée vers le nord et vers l'ouest. Mais, en même temps, l'ébranlement provoquait des cassures parallèles aux Pyrénées au sud, aux Alpes à l'est ; des blocs se sont ainsi trouvés soulevés en massifs montagneux que séparaient des fossés d'effondrement. Par les cassures, des sources minérales et des roches éruptives ont jailli, dressant sur le vieux socle cristallin des reliefs postiches aux formes variées (dômes, cônes, « sucs ») et étalant des nappes de lave ou formant des coulées de basalte. Dans les fossés d'effondrement envahis par les mers du tertiaire, des sédiments divers, calcaires, argiles, se sont accumulés, puis, quand ces mers se sont retirées, les eaux courantes ont à leur tour étalé les alluvions qu'elles charriaient ; ces plaines intérieures portent le nom de limagnes. Depuis lors, l'érosion a dégradé les formes originelles du relief et a déblayé en certains endroits des terrains tendres à la faveur de failles (bassin de Brive) ; des vallées étroites et profondes se sont creusées, faisant parfois suite à des vallées amples et tourbeuses. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Europe - Géographie - Les conditions naturelles - Variété et articulation du relief Les quatre parties du Massif central. Les caractères du relief et du climat permettent d'individualiser, à l'intérieur du Massif central, quatre groupes de pays, les deux premiers recouvrant à peu près deux régions historiques, les deux autres, le rebord oriental et le rebord méridional, s'associant à la vie des plaines qui les bordent. La région occidentale, ou limousine. C'est la portion du massif hercynien qui, par sa situation, a été la moins affectée par les ébranlements de l'ère tertiaire. La forme dominante est celle de plateaux d'altitude médiocre, qui vont en s'élevant vers l'est et que surmontent de lourdes croupes auxquelles on donne le nom de montagnes : plateaux de la Marche, des Combrailles, de Gentioux et de Millevaches (977 m). Soumis aux influences océaniques, le climat y est pluvieux, rude sur les hauteurs ; des haies vives encadrent champs et prairies, et des futaies de châtaigniers couvrent les basses pentes des plateaux ; la montagne limousine ne porte guère, elle, que des landes. De nombreuses rivières y ont leur source et divergent dans toutes les directions : la Sioule qui va rejoindre l'Allier, le Cher et son affluent la Tardes, la Creuse, la Vienne, la Vézère, la Corrèze et de nombreux affluents de la Dordogne. Le Limousin est avant tout un pays d'élevage : gros bétail, porcs et moutons. Les villes principales se situent à la périphérie : Montluçon, Guéret, Limoges, Tulle. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Massif central - le plateau de Millevaches, page 3088, volume 6 La région centrale, ou auvergnate. Elle comprend la province historique d'Auvergne, qui recouvre les départements du Cantal, du Puy-de-Dôme et l'arrondissement de Brioude (Haute-Loire), à laquelle on peut ajouter le Velay, le Forez et les reliefs du Bourbonnais. Cette région présente des aspects très variés. Elle a été disloquée à l'ère tertiaire en un ensemble compartimenté de massifs ou de hauts plateaux et de plaines. Parmi les massifs, les uns, formés de roches cristallines et schisteuses, sont des fragments relevés de la pénéplaine hercynienne : monts de la Madeleine, du Forez, du Livradois, hauts plateaux de la Margeride et du Gévaudan. Les autres sont des édifices volcaniques surimposés au socle primitif et démantelés par l'érosion : monts Dôme, monts Dore (puy de Sancy, 1 885 m, point culminant du Massif central), massif du Cantal, planèzes de Salers et de Saint-Flour, massif de l'Aubrac, monts du Velay. Les plaines sont des fossés d'effondrement remblayés par des sédiments à l'époque tertiaire : bassin d'Ambert, traversé par la Dore, limagnes de Brioude, d'Issoire, de Clermont-Ferrand, traversées par l'Allier. Montagnes et plateaux ont un climat rude et portent des bois et des prairies ; l'activité agricole est dominée par l'élevage. Les plaines, à l'abri des vents humides et aux sols variés, conviennent à de riches cultures : céréales, arbres fruitiers, vigne, prairies artificielles. Le thermalisme est une des sources de richesse de l'Auvergne : La Bourboule, Royat, Châtelguyon, Vichy, Le Mont-Dore. Métropole régionale, centre industriel, Clermont-Ferrand connaît des difficultés liées à l'industrie du pneumatique. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Massif central - vue aérienne du puy de Sancy, page 3088, volume 6 France - la chaîne des Puys, page 1978, volume 4 Le rebord oriental. Servant de butoir aux plissements alpins, le rebord oriental du socle hercynien a été soulevé et fragmenté en massifs compacts, séparés les uns des autres par des dépressions qui permettent de passer des plaines de la Loire à celles de la Saône et du Rhône. Du nord au sud se succèdent le massif forestier du Morvan (901 m au Bois-duRoi), la dépression d'Autun drainée par l'Arroux, les hauteurs de l'Autunois, la dépression du Creusot avec les vallées de la Bourbince vers la Loire et de la Dheune vers la Saône, empruntées par le canal du Centre, les monts du Charolais et la vallée de la Grosne, les monts du Beaujolais (1 009 m au mont Saint-Rigaud), les vallées de la Brévenne et de l'Azergues, les monts du Lyonnais, la dépression du Jarez ou de Saint-Étienne drainée par le Furens et le Gier, et les monts du Vivarais, granitiques au nord (1 432 m au mont Pilat), hérissés de « sucs » volcaniques au sud (Mézenc, 1 753 m ; Gerbier-de-Jonc, 1 551 m). Parmi les dépressions, celles du Creusot et de Saint-Étienne comportent des bassins houillers. Au point de vue économique, ces régions sont liées aux centres industriels de Lyon (soie et coton), de Saint-Étienne et du Creusot. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Massif central - la Loire et le mont Gerbier-de-Jonc, page 3088, volume 6 La région méridionale. Elle a été relevée et fragmentée par les plissements pyrénéens et alpins qui ont fait basculer l'ensemble vers l'ouest, lui donnant l'aspect d'un vaste plan incliné. La bordure comprend des massifs cristallins orientés d'est en ouest, qui s'élèvent abruptement au- dessus des plaines languedociennes : chaînons des Cévennes (Tanargue ; mont Lozère, 1 699 m ; Bougès ; mont Aigoual, 1 565 m), monts de l'Espinouse, de Lacaune (1 259 m) et Montagne Noire (1 210 m). Le centre est formé de plateaux calcaires désolés, les Grands Causses, découpés par des rivières aux vallées encaissées et profondes, formant des canyons (Dourbie, Jonte, Tarn, Lot), auxquels succèdent les plateaux cristallins peu élevés du Ségala du Rouergue. Cette partie du Massif central est sous l'influence des vents atlantiques et méditerranéens, qui déversent sur les massifs d'énormes quantités de pluie, occasionnant les crues dangereuses des torrents qui dévalent vers le Rhône et vers la Méditerranée (Ardèche, Gard, Hérault) et des rivières qui vont grossir la Garonne (Tarn, Lot). Grâce aux températures déjà méridionales, les châtaigniers garnissent les basses pentes des montagnes cristallines ; le mûrier, la vigne, les arbres fruitiers prospèrent dans les vallées. Sur les Causses, on pratique l'élevage du mouton et on fabrique le fromage, notamment de Roquefort. L'industrie de la laine est très ancienne ; les bassins houillers de Bessèges, de La Grand-Combe, de Graissessac, de Decazeville furent un temps exploités, mais ils sont désormais en voie d'abandon. Les rivières (Tarn, Truyère) alimentent de puissantes centrales hydroélectriques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Auvergne Aveyron (12) Cantal (15) causse Cévennes Clermont-Ferrand Creuse (23) F orez France - Géographie - Les conditions naturelles - L'évolution géologique France - Géographie - Les conditions naturelles - Le relief actuel Gerbier-de-Jonc Gévaudan (monts du) Loire [Haute-] (43) Lozère (48) Lyonnais (monts du) Margeride (monts de la) Millevaches (plateau de) Puy-de-Dôme (63) Les médias Europe - carte physique France - carte physique Les livres Cantal (15) - le massif du Cantal, page 853, volume 2

« de la Dordogne.

Le Limousin est avant tout un pays d'élevage : gros bétail, porcs et moutons.

Les villes principales se situent à la périphérie : Montluçon, Guéret, Limoges, Tulle. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Massif central - le plateau de Millevaches, page 3088, volume 6 La région centrale, ou auvergnate. Elle comprend la province historique d'Auvergne, qui recouvre les départements du Cantal, du Puy-de-Dôme et l'arrondissement de Brioude (Haute-Loire), à laquelle on peut ajouter le Velay, le Forez et les reliefs du Bourbonnais.

Cette région présente des aspects très variés.

Elle a été disloquée à l'ère tertiaire en un ensemble compartimenté de massifs ou de hauts plateaux et de plaines.

Parmi les massifs, les uns, formés de roches cristallines et schisteuses, sont des fragments relevés de la pénéplaine hercynienne : monts de la Madeleine, du Forez, du Livradois, hauts plateaux de la Margeride et du Gévaudan.

Les autres sont des édifices volcaniques surimposés au socle primitif et démantelés par l'érosion : monts Dôme, monts Dore (puy de Sancy, 1 885 m, point culminant du Massif central), massif du Cantal, planèzes de Salers et de Saint-Flour, massif de l'Aubrac, monts du Velay.

Les plaines sont des fossés d'effondrement remblayés par des sédiments à l'époque tertiaire : bassin d'Ambert, traversé par la Dore, limagnes de Brioude, d'Issoire, de Clermont-Ferrand, traversées par l'Allier.

Montagnes et plateaux ont un climat rude et portent des bois et des prairies ; l'activité agricole est dominée par l'élevage.

Les plaines, à l'abri des vents humides et aux sols variés, conviennent à de riches cultures : céréales, arbres fruitiers, vigne, prairies artificielles.

Le thermalisme est une des sources de richesse de l'Auvergne : La Bourboule, Royat, Châtelguyon, Vichy, Le Mont-Dore.

Métropole régionale, centre industriel, Clermont-Ferrand connaît des difficultés liées à l'industrie du pneumatique. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Massif central - vue aérienne du puy de Sancy, page 3088, volume 6 France - la chaîne des Puys, page 1978, volume 4 Le rebord oriental. Servant de butoir aux plissements alpins, le rebord oriental du socle hercynien a été soulevé et fragmenté en massifs compacts, séparés les uns des autres par des dépressions qui permettent de passer des plaines de la Loire à celles de la Saône et du Rhône.

Du nord au sud se succèdent le massif forestier du Morvan (901 m au Bois-du- Roi), la dépression d'Autun drainée par l'Arroux, les hauteurs de l'Autunois, la dépression du Creusot avec les vallées de la Bourbince vers la Loire et de la Dheune vers la Saône, empruntées par le canal du Centre, les monts du Charolais et la vallée de la Grosne, les monts du Beaujolais (1 009 m au mont Saint-Rigaud), les vallées de la Brévenne et de l'Azergues, les monts du Lyonnais, la dépression du Jarez ou de Saint-Étienne drainée par le Furens et le Gier, et les monts du Vivarais, granitiques au nord (1 432 m au mont Pilat), hérissés de « sucs » volcaniques au sud (Mézenc, 1 753 m ; Gerbier-de-Jonc, 1 551 m).

Parmi les dépressions, celles du Creusot et de Saint-Étienne comportent des bassins houillers.

Au point de vue économique, ces régions sont liées aux centres industriels de Lyon (soie et coton), de Saint-Étienne et du Creusot. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Massif central - la Loire et le mont Gerbier-de-Jonc, page 3088, volume 6 La région méridionale. Elle a été relevée et fragmentée par les plissements pyrénéens et alpins qui ont fait basculer l'ensemble vers l'ouest, lui donnant l'aspect d'un vaste plan incliné.

La bordure comprend des massifs cristallins orientés d'est en ouest, qui s'élèvent abruptement au-. »

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