marché de l'art, ensemble des transactions commerciales et financières liées aux oeuvres d'art.
Publié le 08/11/2013
Extrait du document
marché de l'art, ensemble des transactions commerciales et financières liées aux oeuvres d'art. L'irruption d'un phénomène économique. Si l'art a toujours eu un prix, et donc un marché, l'expression n'est entrée en vigueur qu'à partir du moment où le volume d'argent en jeu est devenu considérable, et où les collectionneurs se sont vu concurrencer par les investisseurs. Une des premières dates significatives fut celle de la création de la maison de vente aux enchères Sotheby's, à Londres, en 1744. Les structures se mettaient ainsi en place. Les prix des oeuvres étaient déjà élevés au XIXe siècle : 800 000 francs en 1889 pour l'Angélus de Millet. Mais ce fut le succès tardif des impressionnistes, la réussite des cubistes et, du même coup, la plus-value extraordinaire réalisée sur leurs oeuvres qui marquèrent le début de l'intérêt des financiers. Au hasard des crises économiques et politiques, l'art devint une valeur refuge. En 1952, un Cézanne se vendit 33 millions de francs ; l'escalade des cotes commençait. En 1990 et 1991, le Portrait du docteur Gachet, de Van Gogh, et Au moulin de la Galette, de Renoir, atteignirent, respectivement, 458 et 450 millions de francs, tandis que le record pour la sculpture appartenait à Brancusi avec la Négresse blonde (8,8 millions de dollars). Pour la jeune peinture, les cotes ont atteint rapidement un niveau très élevé : des oeuvres telles que celles de Schnabel et de Combas ont permis de réaliser des plus-values de l'ordre de 300 % en six mois. Les acteurs du jeu de l'offre et de la demande. Trois grandes maisons de vente aux enchères dominent le marché mondial : il s'agit, par ordre d'importance, de Sotheby's, de Christie's et de Drouot. L'impact des grandes ventes publiques, l'importance croissante des commissaires-priseurs ont obligé les galeries à multiplier les efforts de promotion de leurs artistes et à se regrouper dans le cadre de foires internationales comme la FIAC, organisée à Paris. Les clients se recrutent chez les particuliers (amateurs ou spéculateurs), dans les entreprises pour les retombées escomptées sur l'image de marque, ainsi que dans les institutions publiques. Il ne faut pas oublier dans ce marché « volatil », selon les financiers, l'influence sur la renommée des artistes d'acteurs secondaires comme les conservateurs de musée ou les critiques. Complétez votre recherche en consultant : Les livres marché de l'art, page 3036, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats art Christie's collection - Le « travail » du collectionneur Drouot (Antoine, comte) exposition - 2.ARTS faux - 2.ARTS FIAC (Foire internationale d'art contemporain) galerie - 2.ARTS Kahnweiler Daniel Henry Maeght (fondation) mécénat salon Sotheby's Vollard Ambroise Les livres collection - vente de tableaux à l'hôtel Okura à Tokyo en 1990, page 1173, volume 3
Liens utiles
- Commenter et apprécier ces réflexions de Descartes : « Si l'exercice d'un art nous empêche d'en apprendre un autre, il n'en est pas ainsi dans les sciences; la connaissance d'une vérité nous aide à en découvrir une autre, bien loin de lui faire obstacle... Toutes les sciences sont tellement liées ensemble qu'il est bien plus facile de les apprendre toutes à la fois que d'en apprendre une seule en la détachant des autres. » ?
- Marché (de l'art) : on désigne par ce terme le commerce des oeuvres d'art, dont les principaux acteurs sont les galeries d'art, les salles des ventes, les collectionneurs, les critiques et les pouvoirs publics.
- La musique tiraillée entre art et commerce .. la culture de masse et les petits créneaux confrontés aux lois du marché
- LE MARCHÉ DE l’ART de 1990 à 1994 : Histoire
- autoportrait (art)1PRÉSENTATIONautoportrait (art), représentation figurative de l'artiste par lui-même ; par extension, nom du genre pictural formé par ce type d'oeuvres.