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Marat Jean-Paul , 1743-1793, né à Boudry (près de Neuchâtel, en Suisse), homme politique français.

Publié le 08/11/2013

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Marat Jean-Paul , 1743-1793, né à Boudry (près de Neuchâtel, en Suisse), homme politique français. Il attira l'attention par des travaux scientifiques d'inspiration matérialiste qu'il publia à Londres et, en 1778, fut nommé médecin des gardes du corps du comte d'Artois. En 1789, il se lança avec fougue dans la Révolution, publia des brochures, puis fonda un journal le 12 septembre, le Publiciste parisien, qui devint, le 16 septembre, l'Ami du peuple. Il y attaquait violemment l'oeuvre de la Constituante, qualifiait la Déclaration des droits de l'homme de « leurre dérisoire pour amuser les sots ». Il fut, de la part des gouvernants, l'objet de poursuites qui l'obligèrent à plusieurs reprises à interrompre la publication de son journal. Voyant partout des ennemis du peuple, des trahisons et des complots, il ne cessa de réclamer des mesures de rigueur. De ce fait, on lui attribua une grande part de responsabilité dans les massacres de septembre 1792 et dans l'organisation de la Terreur comme moyen de gouvernement. Très populaire, membre influent du club des Cordeliers, député de Paris à la Convention, il s'acharna contre les girondins, qui le firent traduire devant le Tribunal révolutionnaire. Acquitté, il fut ramené en triomphe à l'Assemblée et organisa l'insurrection montagnarde du 2 juin. Pour venger la Gironde qu'il avait fait proscrire, une jeune fille noble, Charlotte de Corday d'Armont, vint de Normandie à Paris, et le poignarda dans son bain le 13 juillet 1793. Le lendemain paraissait le dernier numéro de l'Ami du peuple. A près sa mort, Marat fut l'objet de la vénération populaire comme martyr de la Révolution ; son corps fut exposé, puis transféré au Panthéon, d'où il devait être retiré dès 1795. Son assassinat a inspiré au peintre David une oeuvre célèbre (1793).

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