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Malraux André , 1901-1976, né à Paris, écrivain et homme politique français.

Publié le 07/11/2013

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Malraux André , 1901-1976, né à Paris, écrivain et homme politique français. Homme d'action passionnément engagé dans le drame contemporain, André Malraux a participé à tous les combats idéologiques et politiques de son temps. Entre 1923 et 1926, tout en poursuivant des missions archéologiques aventureuses en ExtrêmeOrient, il prit part aux luttes menées par le Guomindang et les rebelles communistes chinois. Puis il s'insurgea contre la montée fasciste en Europe, soutint les républicains espagnols en s'engageant en 1936 dans leur aviation ; enfin, il s'engagea activement dans la Résistance française, puis dirigea en 1944 la brigade Alsace-Lorraine. Sa carrière politique fut ensuite liée à celle du général de Gaulle : il fut ministre de l'Information (1945-1946, puis 1958), secrétaire général du Rassemblement du peuple français (1947-1953), ministre des Affaires culturelles (1959-1969). C'est lui qui confia le théâtre de l'Odéon, qui prit le nom de Théâtre de France, à la compagnie RenaudBarrault, et qui entreprit de faire ravaler les façades de Paris. Le roman était, pour Malraux, « un moyen d'expression privilégié du tragique de l'homme », de cette condition humaine vouée à la mort, mais que peut racheter la communion du courage et de la fraternité, nés d'une lutte commune pour un idéal. Son oeuvre romanesque repose sur ces thèmes fondamentaux et les traduit avec un réalisme puissant, lié à un secret lyrisme, dans un style sobre, aux dialogues d'une vie intense. Les Conquérants (1928), la Voie royale (1930), et son chef-d'oeuvre, la Condition humaine (prix Goncourt 1933), évoquent l'Extrême-Orient ; le T emps du mépris (1935), le fascisme ; l'Espoir, fresque épique (1937), la guerre d'Espagne. Après les Noyers de l'Altenburg (1943), Malraux se consacra à la psychologie de l'art, de cet art qui pour lui était « une des formes les plus hautes de la force et de l'honneur d'être un homme » : les Voix du silence (1951), le Musée imaginaire de la sculpture mondiale (1952), la Métamorphose des dieux (1957). En 1967, il publia ses Antimémoires, en 1971, les Chênes qu'on abat et Lazare, et, en 1977, parut de façon posthume l'Homme précaire et la littérature. Ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1996.

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