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Luxembourg.

Publié le 05/11/2013

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luxembourg
Luxembourg. grand-duché situé entre l'Allemagne, la Belgique et la Lorraine française. La Constitution, qui date de 1866, a souvent été remaniée. Le chef de gouvernement (Premier ministre) est nommé par le souverain. Le gouvernement est responsable devant la Chambre des députés, qui comprend 60 membres élus pour cinq ans au suffrage universel direct. Géographie. Au nord, l'OEsling, fragment du massif ardennais, est un plateau boisé, au sol pauvre et au climat rude. Au nord-est, la « Suisse luxembourgeoise » a des paysages accidentés propices au tourisme. Au sud, le Gutland se caractérise par ses paysages de cuestas et ses larges plateaux, entaillés de profondes vallées, qui sont le domaine de la céréaliculture et de l'élevage ; il bénéficie d'un climat plus doux. La vallée de la Moselle se consacre à la viticulture. En raison d'un faible taux de natalité depuis 1960, la croissance de la population a été à peine supérieure à 1 % par an entre 1990 et 1995, et sera inférieure à 1 % à partir de cette date. Elle n'a augmenté que grâce à l'immigration, les étrangers représentant aujourd'hui près de 30 % du total, au lieu de 13,2 % en 1960 ; ils occupent près de 58 % des emplois salariés (industrie, bâtiment) et 29,2 % d'entre eux sont des frontaliers, principalement des Français. Les Portugais arrivent en tête des résidents étrangers permanents. Une telle concentration s'explique par la prospérité du pays, où l'emploi salarié a encore progressé de 2 % en 1995, tandis que les exportations faisaient un bond de plus de 4 %. L'essentiel des activités se concentre, au sud, dans le triangle sidérurgique et minier d'Esch-sur-Alzette et autour de la capitale. Longtemps, la sidérurgie a été puissante. En 1970, l'Arbed (Aciéries réunies de Burbach-Eich-Dommeldange) représentait 30 % du PNB, 18 % des actifs et 60 % des impôts. Le secteur est entré en crise en 1975, en raison de l'enclavement des usines, du coût du coke et du marasme mondial ; dans les années quatre-vingt-dix, il perd encore des emplois, mais les effectifs même de l'Arbed, groupe largement mondialisé, s'accroissent. Deux aciéries électriques sont en fonctionnement. Très tôt, le gouvernement s'est préoccupé de diversifier l'économie en accueillant de grandes institutions européennes, en attirant les multinationales (Goodyear, Dupont de Nemours, Monsanto) et en faisant de sa capitale l'une des premières places financières internationales grâce à l'institution du secret bancaire. Il a ainsi favorisé l'énorme développement du secteur tertiaire : les banques et les compagnies d'assurances procurent près de 19 000 emplois, et l'ensemble des autres services « marchands », plus de 35 000. Le Luxembourg est très présent dans l'industrie des télécommunications grâce à la CLT (Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion), qui a fait alliance avec l'Allemand Bertelsmann en prévision de la télévision numérique. Située au confluant de l'Alzette et de la Pétrusse, la capitale, Luxembourg, jouit d'un site superbe. Dans la vieille ville, le coeur historique jouxte le quartier des affaires (boulevard Royal) ; au-delà, sur le plateau du Kirchberg, relié par l'audacieux pont de la Grande-Duchesse-Charlotte, sont implantées les institutions de l'Union européenne (secrétariat général du Parlement, Cour de justice, Banque européenne d'investissement). Histoire. Inclus dans la basse Lorraine, le comté de Luxembourg, fondé par le comte d'Ardenne Sigefroi, s'en détacha au Xe siècle. Lorsqu'au XIIe siècle la maison de Luxembourg-Ardenne s'éteignit, le comté passa par le mariage d'Ermesinde avec Waleran II à la famille de Limbourg, qui l'érigea en duché (1354). Cette puissante lignée européenne régna sur les trônes de Bohême, de Brandebourg et de Hongrie (XIVe -XVe siècle), et accéda à la dignité impériale avec l'élection d'Henri VII (1308/1313). Celui-ci ranima la conception universaliste du Saint Empire romain germanique, et le centra à nouveau sur un axe plus lotharingien qu'allemand, de l'Escaut au Rhône et à l'Italie. La famille luxembourgeoise régna à nouveau sur l'Empire avec Charles IV (1347/1378), qui s'imposa contre Louis de Bavière et promulgua la Bulle d'or, codifiant la Constitution impériale, en 1356. Ses fils, Wenceslas IV (1378/1400) et Sigismond (1411/1437), furent à leur tour élus empereurs. En 1441, Elisabeth de Görlitz, héritière du duché et veuve sans descendance d'Antoine de Bourgogne, duc de Brabant, avait cédé le Luxembourg à Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Le duché revint donc aux Habsbourg avec l'héritage de Bourgogne en 1477, et demeura fidèle à l'Espagne catholique lors de la scission des Pays-Bas. Convoité par Louis XIV, qui annexa le « Luxembourg français » (Thionville, Danvilliers, Malmédy) et l'occupa entièrement de 1684 à 1697 (fortifications de Vauban), le duché revint à l'Autriche par le traité d'Utrecht (1714). Les armées révolutionnaires pénétrèrent au Luxembourg, qui devint après Campoformio (1795) le département français des Forêts. Le congrès de Vienne (1815) fit du Luxembourg un grand-duché, membre de la Confédération germanique et possession personnelle de Guillaume I er de Hollande (pour compenser la perte de ses États de Nassau). Partie prenante de la révolution belge de 1830, le Luxembourg fut partagé entre la Belgique et les Pays-Bas par le traité des VingtQuatre Articles (1831). Le traité de Londres de 1867, qui consacrait la dissolution de la Confédération germanique, en fit un État neutre et souverain. Une Constitution avait été adoptée, qui laissait au grand-duc le choix des ministres, responsables devant une Chambre des députés élue. En 1890, à l'extinction de la lignée mâle de la dynastie néerlandaise, une autre branche des Nassau devint famille régnante. Occupé par les Allemands, qui violèrent sa neutralité en 1914-1918 et en 1940, date à laquelle il fut incorporé au Reich, le Luxembourg constitua en 1946, avec la Belgique et les Pays-Bas, l'entente économique du Benelux, et abandonna sa neutralité en 1948 pour adhérer à l'OTAN. Au coeur d'un vaste bassin sidérurgique, le grand-duché fut partie prenante, dès leur naissance, de la CECA (1951), puis de la CEE (1957), et fit de sa capitale le siège d'une partie des institutions européennes. En 1964, la grande-duchesse Charlotte, qui régnait depuis 1919, abdiqua en faveur de son fils Jean. En dehors d'une législature (1974-1979), au cours de laquelle le gouvernement a été dirigé par le démocrate-libéral Gaston Thorn, les chrétiens-sociaux exercent le pouvoir depuis 1959. Mais à l'alliance avec les démocrates (gouvernement Werner, 1979-1984) a succédé l'alliance avec les socialistes (gouvernements Jacques Santer, 1984-1995, puis JeanClaude Juncker). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats danse - Danses sacrées Littérature. Le Luxembourg possède une littérature française, allemande et luxembourgeoise. La littérature d'expression française est notamment représentée par le romancier et linguiste Félix Thyes (1830-1855), les poètes Marcel Noppeney (le Prince d'avril, 1907) et Paul Palgen (la Route royale, 1917), et, plus récemment, par la conteuse Rose-Marie Kieffer (née en 1932). Nicolas Welter (1871-1951) et Batty Weber (1860-1940) illustrent la littérature d'expression allemande, avec à leur suite les romanciers Jean-Pierre Erpelding (Peter Brendel, 1959) et Bernhard Simminger (1885-1970), les poètes Nicolas Hein (18891969) et Robert Gliedner (né en 1935). Le père de la littérature dialectale est Antoine Meyer (1801-1857), mathématicien et poète. Le théâtre trouva son essor avec Dicks (1823-1891). Michel Lentz (1820-1893) incarna le romantisme, et Michel Rodange (1827-1876) exprima l'identité nationale luxembourgeoise dans une épopée, R enert oder de Fuuss am Frack an a Maansgre'sst (1872), dont se sont inspirés Léo Moulin dans De Fuus (1968) et Jacques Kintzele. René Kartheiser peut être considéré comme le créateur de la prose luxembourgeoise moderne. Depuis les années soixante-dix, le nombre des auteurs importants, écrivant en luxembourgeois, tel Roger Manderscheid, va croissant. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ardenne Arlon Benelux Charles - EMPIRE D'OCCIDENT et SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE - Charles IV de Luxembourg Charlotte de Nassau Dudelange Europe Guillaume - HOLLANDE et PAYS-BAS - Guillaume Ier Henri - ALLEMAGNE et EMPIRE GERMANIQUE - Henri VII Jean - BOHÊME - Jean Ier de Luxembourg l'Aveugle luxembourgeois Nassau Philippe - BOURGOGNE - Philippe III le Bon réunions (politique des) RTL (Radio-Télé-Luxembourg) Schengen (convention de) Sigismond de Luxembourg Vianden Les natifs de ce lieu Gernsback Hugo Les médias Luxembourg - carte physique Luxembourg - tableau en bref Luxembourg - tableau en chiffres Europe - carte physique Europe - carte politique Les livres Luxembourg - Esch-sur-Sûre, page 2948, volume 6 Luxembourg - le château de Vianden, page 2948, volume 6 Luxembourg - Echternach, page 2949, volume 6
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« (secrétariat général du Parlement, Cour de justice, Banque européenne d'investissement). Histoire. Inclus dans la basse Lorraine, le comté de Luxembourg, fondé par le comte d'Ardenne Sigefroi, s'en détacha au X e siècle.

Lorsqu'au XII e siècle la maison de Luxembourg-Ardenne s'éteignit, le comté passa par le mariage d'Ermesinde avec Waleran II à la famille de Limbourg, qui l'érigea en duché (1354).

Cette puissante lignée européenne régna sur les trônes de Bohême, de Brandebourg et de Hongrie (XIV e-XV e siècle), et accéda à la dignité impériale avec l'élection d'Henri VII (1308/1313).

Celui-ci ranima la conception universaliste du Saint Empire romain germanique, et le centra à nouveau sur un axe plus lotharingien qu'allemand, de l'Escaut au Rhône et à l'Italie.

La famille luxembourgeoise régna à nouveau sur l'Empire avec Charles IV (1347/1378), qui s'imposa contre Louis de Bavière et promulgua la Bulle d'or, codifiant la Constitution impériale, en 1356.

Ses fils, Wenceslas IV (1378/1400) et Sigismond (1411/1437), furent à leur tour élus empereurs. En 1441, Elisabeth de Görlitz, héritière du duché et veuve sans descendance d'Antoine de Bourgogne, duc de Brabant, avait cédé le Luxembourg à Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Le duché revint donc aux Habsbourg avec l'héritage de Bourgogne en 1477, et demeura fidèle à l'Espagne catholique lors de la scission des Pays-Bas.

Convoité par Louis XIV, qui annexa le « Luxembourg français » (Thionville, Danvilliers, Malmédy) et l'occupa entièrement de 1684 à 1697 (fortifications de Vauban), le duché revint à l'Autriche par le traité d'Utrecht (1714).

Les armées révolutionnaires pénétrèrent au Luxembourg, qui devint après Campoformio (1795) le département français des Forêts. Le congrès de Vienne (1815) fit du Luxembourg un grand-duché, membre de la Confédération germanique et possession personnelle de Guillaume I er de Hollande (pour compenser la perte de ses États de Nassau).

Partie prenante de la révolution belge de 1830, le Luxembourg fut partagé entre la Belgique et les Pays-Bas par le traité des Vingt- Quatre Articles (1831).

Le traité de Londres de 1867, qui consacrait la dissolution de la Confédération germanique, en fit un État neutre et souverain.

Une Constitution avait été adoptée, qui laissait au grand-duc le choix des ministres, responsables devant une Chambre des députés élue.

En 1890, à l'extinction de la lignée mâle de la dynastie néerlandaise, une autre branche des Nassau devint famille régnante. Occupé par les Allemands, qui violèrent sa neutralité en 1914-1918 et en 1940, date à laquelle il fut incorporé au Reich, le Luxembourg constitua en 1946, avec la Belgique et les Pays-Bas, l'entente économique du Benelux, et abandonna sa neutralité en 1948 pour adhérer à l'OTAN.

Au cœur d'un vaste bassin sidérurgique, le grand-duché fut partie prenante, dès leur naissance, de la CECA (1951), puis de la CEE (1957), et fit de sa capitale le siège d'une partie des institutions européennes.

En 1964, la grande-duchesse Charlotte, qui régnait depuis 1919, abdiqua en faveur de son fils Jean.

En dehors d'une législature (1974-1979), au cours de laquelle le gouvernement a été dirigé par le démocrate-libéral Gaston Thorn, les chrétiens-sociaux exercent le pouvoir depuis 1959. Mais à l'alliance avec les démocrates (gouvernement Werner, 1979-1984) a succédé l'alliance avec les socialistes (gouvernements Jacques Santer, 1984-1995, puis Jean- Claude Juncker). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats danse - Danses sacrées Littérature. Le Luxembourg possède une littérature française, allemande et luxembourgeoise.

La littérature d'expression française est notamment représentée par le romancier et linguiste Félix Thyes (1830-1855), les poètes Marcel Noppeney ( le Prince d'avril , 1907) et Paul Palgen ( la Route royale , 1917), et, plus récemment, par la conteuse Rose-Marie Kieffer (née en 1932). Nicolas Welter (1871-1951) et Batty Weber (1860-1940) illustrent la littérature d'expression allemande, avec à leur suite les romanciers Jean-Pierre Erpelding ( Peter Brendel , 1959) et Bernhard Simminger (1885-1970), les poètes Nicolas Hein (1889- 1969) et Robert Gliedner (né en 1935).. »

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