locomotives par an et employaient dix mille ouvriers.
Publié le 31/10/2013
Extrait du document
«
distances
maritimes elles-mêmes ».Ils'avérait doncopportun «de subventionner degrandes lignesde
paquebots quigarantiraient auxvoyageurs untransport sûrautant qu'accéléré etsurtout seraient les
messagers exacts,rapides etfidèles descorrespondances privées».
Dans cedomaine aussi,lasituation léguéeparlesrégimes précédents n'étaitpasfameuse.
Thiers,quin'en
ratait décidément pasune, s'était prononcé contrelamarine defer etavait faitconstruire desbateaux enbois et
à roue parfaitement inadéquats.Unprojet deligne Marseille-New York,subventionné parl'État, s'était soldépar
un échec complet.
L'armement françaisvégétait.
Nosports manquaient deprofondeur etleurs installations
archaïques setrouvaient dépassées.
Convaincu delanécessité deconduire depair lerenouveau de
notre marine marchande etcelui denotre flottedeguerre —entrepris hardiment souslaconduite de
Chasseloup-Laubat -Louis Napoléon serésolut, sansexclure lapossibilité desubventions d'État,àdonner àla
navigation civileuncaractère industrieletcapitalistique.
Au même moment, l'introduction, en1860, del'hélice amplifiait lesperformances desbateaux àvapeur, etc'est
dans uncontexte deprogrès technique etde développement subséquentdutrafic ques'opérèrent entreles
petites sociétés quiexistaient jusque-làlesfusions nécessaires àla constitution depuissantes sociétés.
Ce futd'abord laCompagnie desMessageries impériales,futuresMessageries maritimes,quiprogressivement
assura letransport delaposte verslespays d'Orient, puisdesservices réguliers, depuisMarseille, avecle
Levant, l'Algérie, leSénégal, l'Amérique duSud, laCochinchine, l'Océanie,leJapon.
Cefutletour ensuite dela
Compagnie généralemaritimequideviendra laCompagnie généraletransatlantique, etqui, dès 1864, reliaLe
Havre auxEtats-Unis.
Vintensuite lasociété Paquet.
Simultanément, lesports étaient profondément modernisés:Marseille, avecses2150 000tonnes detrafic, Le
Havre, avecsonmillion detonnes, maisaussi Bordeaux ouNantes, tournésversl'Amérique centrale,
l'Amérique duSud etl'Australie, ouencore Dunkerque etBrest.
Ainsi stimulée, lamarine marchande françaisevapasser souslesecond Empireduquatrième audeuxième
rang mondial.
Sontonnage, de668 130tonnes en1850, atteint lemillion àla fin du régime.
Surtout, alorsque
les bateaux àvapeur nereprésentaient pasplus de13200 tonnes àla veille del'Empire, ilsavaient atteinten
1870 20p.100 dutonnage, avecuntotal decinq cents bâtiments.
***
Sur leplan économique, lesheureux effetsdeces politiques rondement menéesetcohérentes sontaussi
rapides quespectaculaires.
SelonWilliam Smith,lerendement totaldel'industrie françaiseaugmenta de73p.
100 sous lesecond Empire, soitdeux foisplus vitequ'en Angleterre, celuidel'agriculture progressant poursa
part de60p.100.
Après unelongue période demarasme, laproduction industrielle
ne cessa decroître surunrythme extrêmement soutenu.Dèslapériode 1850-1857, sontaux decroissance
annuel —bâtiment inclus—dépassait les5p.
100.
En matière d'énergie, lesdonnées connuesfournissent desindications allantdanslemême sens:audébut du
règne, oncomptait 7290 machines àvapeur pouruneforce motrice de90000 chevaux-vapeur; àla fin, onen
compte 24787 pour 305000chevaux-vapeur.
Aucours delamême période, laconsommation decharbon a
été multipliée partrois.
Entre 1851et1856, laproduction defonte aplus quedoublé, celledesfers etaciers
pratiquement triplé:ellesdépassent respectivement 1,4et1million detonnes àla veille deSedan.
La balance commerciale estconstamment créditrice.Notrecommerce extérieur,quinous placera bientôtau
deuxième rangmondial, augmente plusviteque celui del'Angleterre, leséchanges deproduits métallurgiques
qui progressent enquelques annéesde90 p.100 comptant évidemment pourbeaucoup dansletotal.
Sur lapériode de1855 à1859, lesimportations s'élevaientenmoyenne à1732 millions defrancs etles
exportations à1894 millions.
De1861 à1865, ceschiffres passent respectivement à2 247 et2564 millions
soit une progression envolume de30p.100, dans laquelle lesproduits agricoles necomptent d'ailleurspas
pour rien.
Car l'expansion del'agriculture n'estpasmoins remarquable.
Ilest vrai que l'engagement publicyest
particulièrement vigoureux.Lemonde agricole nebénéficie passeulement desnouveaux débouchés quelui
ouvrent larévolution destransports etl'application dutraité delibre-échange, ilengrange leseffets positifs
d'actions particulièrement efficacessurson environnement.
Legouvernement multiplielesécoles d'agronomie
et de chimie agricole quivont contribuer àdiffuser lesinnovations techniques, avecl'aide, àla base, des
instituteurs formésàcette findans lesécoles normales.
Ildistribue desprimes dedéveloppement, etstimule
l'innovation enorganisant desconcours agricoles.
Ilencourage laconstruction dechemins vicinaux.
Les
régions défavorisées nesont pasoubliées: l'Étatylance degrands travaux pourrendre àla culture desterres
jusque-là inutiles.Lesmarais deSologne, delaBrie, sontainsi asséchés, demême qu'une partiedela.
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