Les oeuvres d'art courent des risques de dégradation et subissent immanquablement les atteintes du temps.
Publié le 06/12/2013
Extrait du document


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sur le principe de la reconnaissance de la valeur culturelle du monument, méthodologie
inaugurée par Camillo Boito (1836-1914), développée par Gioavannoni et admise à partir
de la conférence d'Athènes en 1931.
Depuis la charte de Venise de 1964, la protection
active et la sauvegarde des monuments sont étroitement associées à la restauration, qui
ne peut s'effectuer sans prendre en considération le contexte culturel et social dans lequel
le monument a été édifié.
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Les corrélats
monument
Ruskin John
secteur sauvegardé
Viollet-le-Duc Eugène-Emmanuel
Les livres
restauration - l'église Sainte-Croix de Bordeaux, page 4352, volume 8
restauration - l'église Sainte-Croix de Bordeaux, page 4352, volume 8
restauration - exemple de reconversion d'un bâtiment industriel du XIXe siècle,
page 4353, volume 8
restauration - école régionale des beaux-arts et musée du Papier, à Angoulême,
page 4353, volume 8
UNESCO - la restauration du temple de Borobudur à Java, achevée en 1982,
page 5343, volume 10
Viollet-le-Duc - gravure exécutée par Viollet-le-Duc, page 5537, volume 10
Viollet-le-Duc - gravure exécutée par Viollet-le-Duc, page 5537, volume 10
La restauration en peinture
En peinture, il s'agissait bien souvent, autrefois, de « rafraîchir » les œuvres en les
repeignant (le Polyptyque de l'Agneau mystique , exécuté en 1432 par Jan Van Eyck, fut
ainsi restauré en 1556 par Jan Van Scorel et Lancelot Blondeel).
Empirique pendant des
siècles, effectuée grâce à des « tours de main » secrètement gardés, la restauration est de
nos jours régie par trois règles fondamentales : la lisibilité de l'œuvre, sa stabilité et la
réversibilité des opérations effectuées.
Elle s'attache au support (bois, toile, papier, cuivre,
etc.), à la peinture elle-même (la préparation et les couches picturales) et aux vernis.
Afin
de remédier à la courbure des panneaux de bois, support le plus couramment utilisé par les
peintres jusqu'à la Renaissance, diverses méthodes de redressement ont été utilisées, sans
qu'aucune ne soit pleinement satisfaisante ; aussi la courbure acquise est-elle aujourd'hui
conservée.
Le rentoilage, pratiqué dès le XVII e siècle, est encore fréquemment utilisé.
Cette opération consiste à doubler la toile d'origine lorsque celle-ci a perdu de sa souplesse
– ce qui provoque des craquelures dans la préparation – ou lorsqu'elle est déchirée ;
lorsque la déchirure est petite, une pièce est collée au revers de la toile.
La transposition,
ou « transfert », qui consiste à remplacer le support original d'une œuvre, auquel n'adhère
plus la préparation de la couche picturale, n'est plus employée qu'en ultime recours, car elle
est contraire à la règle de réversibilité.
Cette opération, effectuée dès le XVII e siècle en
Italie, est apparue en France au XVIII e siècle.
La principale intervention concernant la préparation de la peinture est son refixage
lorsque cette dernière se soulève.
Les manques dans la couche picturale sont comblés par
mastiquage, et la retouche, pratiquée selon diverses méthodes dont celles du rigattino et
du trattegio mises au point par les Italiens, redonne l'unité chromatique de l'œuvre : le
traitement par hachures de couleurs primaires, visible de près, restitue de loin, par un
mélange optique, le ton local.
Les vernis, qui assurent la protection de la peinture, sont
allégés afin d'amincir les couches successivement posées au cours des siècles, sans
atteindre la couche picturale ; cette opération délicate, beaucoup plus difficile à réaliser que
le dévernissage intégral (intervention irréversible), est sans danger pour la couche picturale
et a l'avantage de conserver la patine qui est la marque du temps sur la peinture (le
XVI e siècle appréciait particulièrement les vernis teintés qui donnent un aspect sombre aux
tableaux)..
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