Le réalisme, s'il a traversé l'art de toutes les époques comme démarche s'attachant à reproduire la réalité, n'est devenu un véritable mouvement qu'au XIXe siècle. Soucieux de représenter fidèlement le monde qui l'entoure, le réalisme a fait de l'observation de la nature un devoir, au nom duquel le créateur - qu'il soit peintre, sculpteur, écrivain ou, plus récemment, cinéaste - ne doit céder ni à l'imagination romantique ni aux conventions académiques. Cherchant à restituer la réalité à l'état pur et la nature telle qu'elle est, avec la volonté de n'y mêler ni idéalisation ni artifice, le réalisme donna son nom à un mouvement artistique et littéraire qui se développa dans la seconde partie du XIXe siècle et prit une allure de doctrine. Il était issu d'une réaction aux débordements imaginatifs du romantisme et aux conventions de l'académisme néoclassique. L'influence des idées philosophiques à tendances socialistes et humanitaires qui se développaient dans un monde industriel en pleine expansion contribua à son essor. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats imitation Le réalisme en art De tout temps, certains artistes se sont attachés à représenter la nature et sa réalité. En peinture, ce fut l'une des principales caractéristiques des écoles du Nord (Van Eyck en Flandre, Cranach et Dürer en Allemagne), qui se retrouva dans les portraits français du XVIe siècle (Clouet). Au XVIIe siècle, le Caravage, Ribera, les frères Le Nain, Van Ostade reproduisirent les réalités populaires, tout comme Chardin ou Greuze, au XVIIIe siècle, s'inspirèrent des scènes quotidiennes de la vie. Certains portraits de Goya ont des allures de portraits-charges. Sous le premier Empire, David se montra un excellent peintre réaliste dans ses portraits, dont Ingres reprit la tradition. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Caravage (Michelangelo Merisi ou Amerighi, dit en français le) Chardin Jean-Baptiste Siméon Clouet - Clouet François Clouet - Clouet Jean Cranach Lucas David Jacques Louis Dürer Albrecht genre (peinture de) Goya (Francisco de Goya y Lucientes, dit Francisco de) Greuze Jean-Baptiste Ingres Dominique intérieur (scène d') Le Nain peinture - Le travail du peintre - La touche portrait - 1.BEAUX-ARTS Ribera (José de) Van Eyck Jan Van Ostade Adriaen Le mouvement réaliste. Le terme « réalisme », présenté comme une possibilité de renouveau de l'art, fut pour la première fois employé par le critique littéraire Gustave Planche, en 1836, dans la Chronique de Paris. Cependant, ce n'est qu'après la révolution de 1848 que le réalisme s'imposa en art. En peinture, ses principaux représentants furent Courbet, Millet et Daumier, chacun avec ses caractéristiques propres. Gustave Courbet fut très influencé par les théories socialistes de Proudhon ; il combattit avec force l'académisme et le romantisme. « Tout ce qui ne se dessine pas sur la rétine est en dehors du domaine de la peinture », disait-il. Il s'érigea en champion de la peinture réaliste d'inspiration populaire avec des tableaux parfois de très grand format (l'Enterrement à Ornans , les Casseurs de pierres , 1850), contrairement aux toiles de dimension réduite utilisées jusque-là pour la peinture de genre. Les tableaux de Courbet firent scandale en raison du prosaïsme et de la crudité de leurs sujets, qualifiés de vulgaires ( les Baigneuses, 1853). Il fut rejeté des salons et présenta ses oeuvres, lors de l'Exposition universelle de 1855, dans un baraquement dénommé « pavillon du réalisme » qu'il avait fait dresser à ses propres frais. À Paris, un groupe d'artistes se réclamant des idées de Courbet réunissait entre autres Legros et Ribot. Jean-François Millet ne fit entrer aucune provocation dans son oeuvre : son réalisme dépourvu de toute agressivité se rattachait à la tradition classique (Le Nain) et à un désir de montrer la grandeur paysanne dans toute sa simplicité ( les Glaneuses , 1857 ; l'Angélus, 1859). Daumier, quant à lui, exprima par son art une critique acerbe des institutions politiques et sociales de son époque ( Intérieur d'un wagon de 3 e classe , vers 1862). Ses estampes au trait incisif et caricatural (la Rue Transnonain) reflètent sa révolte. Les artistes de l'école de Barbizon (Rousseau, Troyon, Diaz), qui peignaient leurs paysages d'après nature, se rattachèrent à ce courant réaliste. Manet ne se voulait d'aucune école, mais il introduisit dans sa peinture une note de réalisme très choquante pour ses contemporains (le Déjeuner sur l'herbe, 1862 ; Olympia, 1863). Les oeuvres de Degas ( Repasseuses au travail , 1884) comme celles de Toulouse-Lautrec ( Au salon de la rue des Moulins ) apportèrent une autre forme au réalisme de cette époque, en peignant les femmes dans leur intimité. En sculpture, Jules Dalou, dans sa représentation de paysans et d'ouvriers au travail, fut un exemple parfait d'un naturalisme qui allait se retrouver quelque peu, plus tard, dans l'oeuvre de Rodin. Ce courant, qui correspondait aux aspirations profondes de la fin du XIXe siècle, gagna tout le monde artistique occidental : l'Allemagne (Leibl, Menzel), la Belgique (De Groux, Meunier), les États-Unis (Eakins, Homer), la Grande-Bretagne, où les débuts des préraphaélites (Millais, Brown, etc.) furent marqués, dans leur technique, par un grand souci de fidélité à la nature. En Russie, le groupe des Ambulants (« Peredvijinki »), avec Kramskoï et Repine, prôna un réalisme qui, après la révolution d'Octobre, se réduisit au réalisme socialiste, manifestation artistique qui aboutit à une sclérose. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Barbizon Bonheur (Marie Rosalie, dite Rosa) Brown Ford Madox Courbet Jean Désiré Gustave Dalou Jules Daumier Honoré De Groux (Charles Degroux, dit Charles) Degas (Edgar de Gas, dit Edgar) Diaz de La Peña Narcisse Virgile exposition - 2.ARTS France - Arts - Beaux-arts - Du réalisme à l'impressionnisme France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture Homer Winslow Manet Édouard Menzel (Adolf von) Meunier Constantin Millais (sir John Everett) Millet Jean-François paysage - 2.BEAUX-ARTS paysage - 2.BEAUX-ARTS - Une esthétique triomphante au XIXe siècle préraphaélisme Proudhon Pierre Joseph Repine Ilia Iefimovitch Rodin Auguste Rousseau Théodore Toulouse-Lautrec (Henri de) Transnonain (massacre de la rue) Troyon Constant Le réalisme dans l'art contemporain. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe , le réalisme fut éclipsé par la multitude de courants nouveaux qui s'imposèrent à l'art, de l'impressionnisme à l'abstraction en passant par le cubisme. La plupart de ces mouvements se réclamaient cependant d'une certaine forme de réalité : ainsi, Picasso voulait interpréter son modèle tel qu'il se présentait sous tous ses angles. Le réalisme demeura plus sensible, sous une forme souvent exacerbée, chez des artistes se rattachant à l'expressionnisme (Dix, Grosz, Schiele). Il fut qualifié de « magique » avec le Néerlandais Koch. Il est véritablement photographique chez l'Américain Hopper, sur les tableaux duquel tout mouvement se fige. Ainsi, après l'explosion des avant-gardes du début du siècle, de nombreux artistes ont été séduits par un retour à la réalité, après la Grande Guerre. On a considéré ce moment comme un retour à l'ordre après les audaces formelles des premières décennies. Il est particulièrement manifeste en Allemagne avec la nouvelle objectivité (voir cet article ) qui suivit l'expressionnisme, ainsi que chez De Chirico ou chez certains futuristes italiens. La photographie, qui fut à l'origine de l'évolution si rapide de la peinture de la seconde moitié du XIXe siècle, doit être également considérée sous sa forme artistique. Elle s'inscrit plus particulièrement dans la tradition réaliste avec des oeuvres comme celles de Cartier-Bresson ou de Doisneau. On trouve encore un exemple de réalisme dans la production cinématographique et avec l'école néoréaliste italienne, née après la Seconde Guerre mondiale, dont se réclament les films de Rossellini, De Sica, Visconti, Fellini. Voir aussi néoréalisme et réalisme poétique. Depuis les années soixante, on assiste à un retour du réalisme sous des formes diverses, en réaction contre l'abstraction : pop'art (Rauschenberg, Warhol), nouveau réalisme (Tinguely, Arman), hyperréalisme (Close, Parrish). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abstrait (art) Arman (Armand Fernandez, dit) Cartier-Bresson Henri cubisme De Chirico Giorgio De Sica Vittorio Dix Otto Doisneau Robert expressionnisme Fellini Federico France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture futurisme Grosz Georg Hopper Edward hyperréalisme impressionnisme néoréalisme nouveau réalisme nouvelle objectivité photographie - Les tendances esthétiques photographie - Les tendances esthétiques - La reproduction de la réalité Picasso (Pablo Ruiz Blasco, dit Pablo) pop'art Rauschenberg Robert réalisme poétique Rossellini Roberto Schiele Egon sculpture - La sculpture au XXe siècle : un art en constante mutation Tinguely Jean Visconti (comte Luchino Visconti di Modrone, dit Luchino) Warhol (Andrew Warhola, dit Andy) Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats figuratif (art) Vivin Louis Les médias réalisme - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie Les livres réalisme - détail du Paysage de Champrevent (1942-1945), de Balthus, page 4260, volume 8 réalisme - Labourage nivernais, de Rosa Bonheur, page 4260, volume 8 réalisme - L'Enterrement à Ornans (1850), de Gustave Courbet, page 4261, volume 8 réalisme - Intérieur d'un wagon de 3e classe, dessin de Daumier, page 4261, volume 8 réalisme - Paysan, de Dalou, page 4261, volume 8 réalisme - Paysage de Champrovent (1942-1945), de Balthus, page 4262, volume 8 réalisme - La Dame au Gant, de Carolus-Duran, page 4262, volume 8 réalisme - Table, parapluie, allumettes, bouteille (1939), de Jean Hélion, page 4262, volume 8 réalisme - Femmes au café (vers 1924), de Pietro Marussig, page 4262, volume 8 Le réalisme en littérature Tout comme dans les arts plastiques, le courant réaliste fut toujours présent dans la littérature. Le Roman de Renart et Villon au Moyen Âge, Rabelais à la Renaissance, les auteurs classiques du XVIIe siècle (Boileau, Molière, La Bruyère), puis Marivaux et Diderot au XVIIIe siècle, en furent de grands exemples. Au début du XIXe siècle, Stendhal commença à appliquer des principes réalistes à l'écriture de ses romans. Cette évolution s'affirma plus nettement avec Mérimée et surtout dans les romans de Balzac. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Balzac (Honoré de) Boileau Nicolas Diderot Denis Feydeau - Feydeau Ernest La Bruyère (Jean de) Marivaux (Pierre Carlet de Chamblain de) Mérimée Prosper Molière (Jean-Baptiste Poquelin) Rabelais François Roman de Renart Stendhal (Henri Beyle, dit) Villon François L'esthétique réaliste. La tendance réaliste ne prit une allure de théorie littéraire qu'à partir des années 1850. Elle fut influencée par les recherches de Claude Bernard en biologie et par les idées positivistes d'Auguste Comte - créateur de la sociologie - en philosophie. Le réalisme se caractérisa par l'objectivité, le souci de documentation scientifique, le désir de dépeindre le monde familier et contemporain, et la recherche de la beauté par le travail de la forme. C'est le roman qui fut le genre de prédilection du réalisme. À la tête du mouvement se trouvaient Champfleury, auteur d'un manifeste intitulé le Réalisme (1857), Henri Murger (Scènes de la vie de bohème, 1848) et Louis Edmond Duranty (le Malheur d'Henriette Gérard, 1860). Pour ce dernier, « le réalisme est la reproduction exacte, complète, sincère du milieu social, de l'époque, [...] justifiée par la raison, les besoins de l'intelligence et l'intérêt du public [...], exempte de tout mensonge, de toute tricherie ». Mais le réalisme ne fut pas une école littéraire au sens strict du mot, car aucun des auteurs qui le pratiquèrent n'en réclama véritablement l'étiquette. Le réalisme fut consacré par la parution, en 1857, du roman de Gustave Flaubert, Madame Bovary. Fils de chirurgien, Flaubert témoigna, dès son enfance, d'un goût marqué pour l'observation objective et détaillée, qu'il développa dans son écriture. À sa suite, les frères Goncourt s'engagèrent sur la voie du réalisme, avec un grand souci de rigueur qui les amenait à fonder leurs romans sur une documentation très fouillée et à choisir leurs personnages essentiellement dans les milieux populaires, et non plus, comme l'avait fait Champfleury, parmi les bohèmes ou les petits-bourgeois (René Mauperin, 1864 ; Germinie Lacerteux , 1865). Émile Zola, leur admirateur, influencé également par Hippolyte Taine, Charles Fourier et Claude Bernard, s'engagea dans un réalisme qualifié de naturalisme (Thérèse Raquin , 1867) et tenta de faire du roman le lieu d'expérimentation des lois de la nature, ce « roman expérimental » exigeant une minutieuse enquête préalable. Il dénonça avec violence les inégalités de son époque. Le succès à scandale de l'Assommoir (1877), oeuvre évoquant la déchéance ouvrière due aux ravages de l'alcoolisme, le rendit célèbre. Le style volontairement très simple de Guy de Maupassant, influencé à l'origine par Flaubert, s'inscrit dans l'esthétique naturaliste (Contes de la Bécasse, 1883). Alphonse Daudet teinta son réalisme de poésie autant que d'humour ( Lettres de mon moulin, 1866). Joris-Karl Huysmans, quant à lui, pratiqua un naturalisme brutal et cru, qui évolua vers le symbolisme ( À rebours, 1883), puis vers le spiritualisme chrétien après la conversion de l'auteur au catholicisme (la Cathédrale, 1898). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bernard Claude Boylesve (René Tardiveau, dit René) Champfleury (Jules François Félix Husson, dit) Comte Auguste Daudet Alphonse Duranty Louis Émile Edmond Flaubert Gustave Fourier Charles France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Goncourt (les frères Huot de) Huysmans (Georges Charles, dit Joris-Karl) Maupassant (Guy de) naturalisme - 2.LITTÉRATURE positivisme Taine Hippolyte Adolphe Zola Émile Le réalisme au XXe siècle. À l'écart des innovations majeures de la littérature, celles de Marcel Proust (À la recherche du temps perdu, 1913-1927), de James Joyce (Ulysse, 1922), de Franz Kafka (le Procès, 1925), ou de Robert Musil (l'Homme sans qualités, 1930-1943), la tradition réaliste ressurgit, en France, dans les grands romans-fleuves comme les Thibault (1922-1940), de Roger Martin du Gard, ou la Chronique des Pasquier ( 19331945), de Georges Duhamel. Aux États-Unis, les romanciers qui se rattachèrent au réalisme comme au naturalisme sont nombreux. Theodore Dreiser (Sister Carrie, 1900) et Jack London ( le Peuple de l'abîme, 1903) s'inscrivent dans la lignée de Mark Twain et de Frank Norris, comme, plus tard, John Steinbeck ( Tortilla Flat , 1935 ; D es souris et des hommes , 1937) et Erskine Caldwell (le Petit Arpent du Bon Dieu , 1933). On retrouve encore une influence du réalisme dans la littérature japonaise contemporaine, où certains romanciers, très marqués par Flaubert et Zola, s'en réclament (Endo, Nakamura, Kafu Nagai...). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats À la recherche du temps perdu Dreiser Theodore Duhamel Georges États-Unis - Arts - Littérature France - Arts - Littérature - Le XXe siècle Japon - Arts - Littérature - Vers la littérature moderne Joyce James Kafka Franz London (John Griffith, dit Jack) Martin du Gard Roger Musil (Robert von) Proust Marcel Steinbeck John Twain (Samuel Langhorne Clemens, dit Mark) Ulysse Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats roman Les livres réalisme - Bouvard et Pécuchet, de Gustave Flaubert, page 4263, volume 8 réalisme - Publicité pour les Contes de la Bécasse, de Guy de Maupassant, page 4263, volume 8 réalisme - L'Assommoir, de Zola, page 4263, volume 8 Le réalisme socialiste Une fois institué, l'État soviétique a prôné un art officiel se réclamant du réalisme. Cette forme d'art apparut, dans les années trente, en réaction contre ce que Jdanov, auxiliaire de Staline, appelait les « déviations bourgeoises » dans le domaine des arts et des lettres. Rejetant le subjectivisme dont l'art occidental, et en particulier l'art abstrait, était l'exemple, il visait à l'édification des masses par la glorification des héros prolétariens, ouvriers et paysans dans l'accomplissement de leurs tâches. Ainsi, Efim Tcheptsov montra la Réunion d'une cellule rurale (1923) et Isaak Brodski peignit Lénine au Smolny (1930). Sorte de naturalisme dans l'art, cette esthétique a régné en peinture et en sculpture, étouffant, sous le poids de ses conventions, toute recherche et toute créativité. Le réalisme socialiste était défendu par la toute-puissante Union des peintres, et le prix Staline venait couronner les oeuvres les plus emphatiques, reproduites à des milliers d'exemplaires dans les démocraties populaires. L'influence de l'URSS dans le domaine artistique s'étendit hors de ses frontières. La Chine populaire se rallia à cette tradition réaliste. La question du réalisme socialiste agita les partis communistes ; Louis Aragon, entre autres, adhéra au réalisme socialiste dans son oeuvre (les Cloches de Bâle , les Beaux Quartiers ...) et défendit certains peintres, tel Fougeron. Si le réalisme au cours d'une histoire de plus d'un siècle a fait preuve de renouvellement, il n'a pas néanmoins évité certaines conventions ; le réalisme socialiste, notamment, a souvent tourné à l'académisme et certains dialogues qui prétendaient respecter les parlers populaires en proposaient une version caricaturale. De fait, il est impossible d'enserrer la réalité dans un regard univoque. Le réel se prête à différentes interprétations qui sont autant de réalismes. Mieux vaut donc employer le terme au pluriel. C'est à travers les efforts de Courbet, de Millet, de Flaubert et de Manet, des impressionnistes, d'Aragon et de Ponge, de tous ceux qui se sont réclamés du réalisme, qu'il est possible de comprendre le réel dans toute sa richesse. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats académisme Aragon Louis Assafiev Boris Vladimirovitch, dit Igor Glebov Becher Johannes Robert Chine - Arts - Beaux-arts - La période contemporaine : influence occidentale et révolution culturelle Chine - Arts - Littérature Cholokhov Mikhaïl Aleksandrovitch Ehrenbourg Ilia Grigorievitch Fadeïev Aleksandr Aleksandrovitch figuratif (art) Fougeron André Jdanov Andreï Aleksandrovitch Makarenko Anton Semenovitch Ponge Francis Poudovkine Vsevolod URSS - Arts - Beaux-arts URSS - Arts - Cinéma URSS - Arts - Littérature URSS - Arts - Musique Les livres URSS - la Défense de Petrograd (1928), tableau d'Aleksandr Deineka, page 5391, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques Champfleury, le Réalisme, Hermann, Paris, 1973. E. Henriot, Réalistes et naturalistes, Albin Michel, Paris, 1954. Ch. Rosen et H. Zerner, Romantisme et réalisme, Albin Michel, Paris, 1986. W. Vaughan, l'Art du XIXe siècle (1780-1850), Citadelles, Paris, 1989.