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LE CONTE VOLTAIRIEN LEXIQUE

Publié le 26/03/2015

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conte

LEXIQUE

Abyme (Mise en) : insertion dans un texte d'une évocation ou d'une image de ce texte. Plus généralement se dit d'une oeuvre enchâssée dans une autre de même nature (Ex : le récit de la Vieille dans Candide).

Agnosticisme : doctrine affirmant que l'homme ne peut pas connaître la nature, l'origine et la destinée des choses.

Allégorie : expression d'une idée par une succession de métaphores ou d'images.

Antiphrase : procédé consistant à employer un mot dans un sens contraire à celui qu'il possède.

Apprentissage (Roman d') : récit où le personnage principal évolue au contact du monde, fait son éducation à la suite d'expériences souvent sym­boliques, et devient un être accompli prêt à s'intégrer dans la société.

Athéisme : doctrine ou attitude niant l'existence de Dieu.

Bonheur : aux secours de la grâce chré­tienne, Voltaire substitue la voix de la nature et rend légitime la recherche du bonheur individuel sur la Terre. Cette recherche passe par la réhabili­tation du plaisir, mais doit s'intégrer à la quête du bonheur collectif.

Burlesque : genre littéraire ou style dont le comique naît du contraste entre la familiarité ou la grossièreté du lan­gage et la noblesse ou l'héroïsme du sujet.

Champ lexical : ensemble de mots que

l'on associe à une notion donnée.

Déisme : croyance qu'il existe un Dieu, sans qu'il soit pour autant le Dieu du christianisme.

Despotisme éclairé : cette philosophie de l'histoire se fonde sur l'idée que l'action éclatante des grands chefs d'État refoule la barbarie.

Déterminisme : doctrine selon laquelle tous les événements (et notamment le comportement et les actions des

hommes) dépendent de lois ou de causes qui les suscitent nécessaire­ment et auront eux-mêmes des effets nécessaires.

Dieu : Voltaire considère l'existence d'un Dieu géomètre, le Dieu de New­ton, comme prouvée par le fonction­nement harmonieux de l'univers, démontrée par la raison et rendue évi­dente par la comparaison du monde avec une horloge qui suppose un hor­loger. Ce Dieu est justicier, ce qui justifie son existence au nom de l'uti­lité sociale.

Distanciation : recul pris à l'égard d'un personnage, d'un genre littéraire ou d'un récit.

Empirisme : philosophie consistant à placer dans l'expérience seule la

source de toute connaissance.

 

Euphémisme : expression adoucie d'idées ou de faits dont la crudité serait désagréable.

Fanatisme : 1. passion exaltée, aveugle et cruelle envers une religion ; 2. manifestation violente d'un préjugé.

Focalisation : point de vue (du narrateur = focalisation zéro ; d'un personnage = focalisation interne ; d'un témoin extérieur = focalisation externe) choisi par le romancier pour présen­ter les objets, les êtres ou les actions.

Humour : écart entre le ton adopté et le sujet traité (parler avec admiration de ce qui est condamnable, gaiement de sujets funèbres).

Infâme : ce terme employé pour la pre­mière fois par Frédéric II entre à par­tir 1762 dans un slogan célèbre de Voltaire : « Écrasons l'Infâme «. Il représente tout ce qui s'oppose à la liberté de la pensée (la superstition, l'intolérance, le fanatisme...), prenant une coloration antireligieuse (puisque l'Eglise fait obstacle à la diffusion des Lumières) et antichré-tienne (puisque Voltaire veut rempla­cer le christianisme par le théisme).

Ironie : procédé par lequel on amène le destinataire (lecteur ou auditeur) à comprendre que la vraie pensée de l'auteur est le contraire de ce que dit l'énonciateur. L'ironie consiste donc à dire par raillerie le contraire de ce qu'on pense.

Jansénisme : doctrine exposée par l'évêque Jansénius au xvile siècle, impliquant la croyance en la prédesti­nation, la toute-puissance de la grâce divine, la négation de la liberté et une vertu rigoureuse.

Libertin : 1. celui qui refuse de croire à la révélation surnaturelle et ne veut se diriger que par la raison et selon la nature ; 2. celui qui mène une vie déréglée et débauchée.

Litote : atténuation de l'expression d'une pensée, permettant de suggérer bien plus que ce que l'on dit.

Lumières : le passage du singulier (lumière divine) au pluriel (lumières humaines) souligne l'émancipation des esprits impliquée par ce terme. La philosophie des Lumières repose sur la raison, l'expérience, le libre exa­men et la connaissance scientifique.

Merveilleux : intervention du miracu­leux ou du surnaturel.

Métaphysique : recherche philoso­phique ayant pour objet la connais­sance de l'être absolu, l'existence de Dieu, de l'âme, du bien. Le mot prend un sens péjoratif chez Voltaire et désigne une construction gratuite de l'imagination ne reposant sur aucun fait d'expérience.

Optimisme leibnizien : dans sa Théodi­cée, Leibniz, cherchant à innocenter Dieu de l'existence du mal, soutient que le monde actuel est le plus heu­reux et le meilleur parmi une infinité de mondes possibles. C'est un opti­misme radical car selon lui le mal n'est qu'une apparence.

Parodie : initiation satirique ou bur­lesque d'une oeuvre, d'un genre litté­raire, d'un thème pour le tourner en ridicule.

Picaresque : se dit d'une oeuvre mettant en scène les mésaventures d'un

picaro                marginal vivant d'expé‑ dients et parodiant les héros des romans de chevalerie).

Prédestination : doctrine selon laquelle certains hommes sont d'avance élus ou réprouvés.

Providence : 1. l'action que Dieu exerce sur les hommes et les événements ; 2. Dieu lui-même en tant qu'ordonna­teur du monde.

Providentialisme : théorie consistant à expliquer tous les événements comme voulus par la sagesse et la bonté de Dieu.

Raison suffisante : pour Leibniz rien n'arrive sans cause ou sans raison. On peut donc expliquer tout événe­ment : le monde est une chaîne logique de causes et d'effets où tout a une «raison suffisante«.

Rationalisme : historiquement lié à un combat contre la religion, le rationa­lisme en appelle à la raison et à la science pour expliquer tout ce qui existe.

Symbole : personne ou objet qui repré­sente une idée.

Théisme : Voltaire substitue le théisme au déisme à partir de 1751. Ce mot plus neuf et plus noble implique l'acceptation d'un culte rendu à la divinité. Il représente une religion primitive, naturelle, rationnelle, simple et universelle fondée sur l'adoration de l'Être suprême, la morale du bien et la tolérance.

 

Utopie : 1. conception imaginaire d'une société idéale (exemple l'Eldorado dans Candide). 2. idéal irréalisable.

conte

« Ironie : procédé par lequel on amène le destinataire (lecteur ou auditeur) à comprendre que la vraie pensée de l'auteur est le contraire de ce que dit !' énonciateur.

L'ironie consiste donc à dire par raillerie le contraire de ce qu'on pense.

Jansénisme : doctrine exposée par !'évêque Jansénius au xvne siècle, impliquant la croyance en la prédesti­ nation, la toute-puissance de la grâce divine, la négation de la liberté et une vertu rigoureuse.

Libertin : 1.

celui qui refuse de croire à la révélation surnaturelle et ne veut se diriger que par la raison et selon la nature ; 2.

celui qui mène une vie déréglée et débauchée.

Litote : atténuation de l'expression d'une pensée, permettant de suggérer bien plus que ce que l'on dit.

Lumières : le passage du singulier (lumière divine) au pluriel (lumières humaines) souligne l'émancipation des esprits impliquée par ce terme.

La philosophie des Lumières repose sur la raison, !'expérience, le libre exa­ men et la connaissance scientifique.

Merveilleux : intervention du miracu­ leux ou du surnaturel.

Métaphysique : recherche philoso­ phique ayant pour objet la connais­ sance de !'être absolu, !'existence de Dieu, de l'âme, du bien.

Le mot prend un sens péjoratif chez Voltaire et désigne une construction gratuite de l'imagination ne reposant sur aucun fait d'expérience.

Optimisme leibnizien : dans sa Théodi­ cée, Leibniz, cherchant à innocenter Dieu de l'existence du mal, soutient que le monde actuel est le plus heu­ reux et le meilleur parmi une infinité de mondes possibles.

C'est un opti­ misme radical car selon lui le mal n'est qu'une apparence.

Parodie : initiation satirique ou bur­ lesque d'une œuvre, d'un genre litté­ raire, d'un thème pour le tourner en ridicule.

Picaresque: se dit d'une œuvre mettant en scène les mésaventures d'un picaro (= marginal vivant d'expé­ dients et parodiant les héros des romans de chevalerie).

Prédestination : doctrine selon laquelle certains hommes sont d'avance élus ou réprouvés.

Providence: 1.

l'action que Dieu exerce sur les hommes et les événements ; 2.

Dieu lui-même en tant qu'ordonna­ teur du monde.

Providentialisme : théorie consistant à expliquer tous les événements comme voulus par la sagesse et la bonté de Dieu.

Raison suffisante : pour Leibniz rien n'arrive sans cause ou sans raison.

On peut donc expliquer tout événe­ ment : le monde est une chaîne logique de causes et d'effets où tout a une «raison suffisante».

Rationalisme : historiquement lié à un combat contre la religion, le rationa­ lisme en appelle à la raison et à la science pour expliquer tout ce qui existe.

Symbole : personne ou objet qui repré­ sente une idée.

Théisme : Voltaire substitue le théisme au déisme à partir de 1751.

Ce mot plus neuf et plus noble implique l'acceptation d'un culte rendu à la divinité.

Il représente une religion primitive, naturelle, rationnelle, simple et universelle fondée sur l'adoration de !'Être suprême, la morale du bien et la tolérance.

Utopie: 1.

conception imaginaire d'une société idéale (exemple : I'Eldorado dans Candide).

2.

idéal irréalisable.. »

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