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Laos. État de l'Asie du Sud-Est. La Constitution de 1991 reconnaît

Publié le 02/11/2013

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Laos. État de l'Asie du Sud-Est. La Constitution de 1991 reconnaît la fonction de président de la République, mais le chef du gouvernement est en même temps le secrétaire général du parti communiste (parti révolutionnaire du peuple lao). Géographie. Enclavé au coeur de la péninsule Indochinoise, le Laos, pays montagneux, s'étire le long de la vallée du Mékong (1 865 km) à l'est, et de la cordillère Annamitique à l'ouest. Atteint par la mousson, avec de fortes précipitations en été (de 1 500 à 2 000 mm), le Laos a un climat tropical. La forêt (forêts claires à diptérocarpacées au sud, forêts à tecks et forêts mixtes en altitude au nord) couvre la majeure partie du territoire. Parmi les Thaïs, dominants et de langue môn-khmère, les Laos constituent le groupe le plus important et habitent les petites plaines alluviales du Mékong ; la riziculture, la pêche, l'arboriculture et l'élevage sont leurs activités essentielles. Les minorités ethniques, parmi lesquelles les autres groupes thaïs (15 % de la population), les Khas proto-indochinois et les tribus tibéto-birmanes, ont été reléguées dans les hautes vallées et les montagnes. Des minorités chinoises et vietnamiennes (commerçants) subsistent dans les villes, notamment à Luang Prabang, l'ancienne résidence royale, et à Vientiane, la capitale. Près de celle-ci a été ouvert en 1994 le « pont de l'Amitié « (1 174 m), financé par l'Australie ; il relie le Laos à la Thaïlande. L'agriculture domine toute la vie économique, bien que la riziculture suffise à peine aux besoins du pays et que les cultures commerciales - coton, tabac, café - occupent moins de 10 % des terres cultivées. Les principaux produits d'exportation sont le bois, l'électricité (grâce à une soixantaine de barrages) et l'étain, en attendant l'exploitation de l'or et celle d'autres richesses minières. L'industrialisation concerne surtout les branches du textile et de l'habillement, également exportatrices. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Laos - départ au petit matin, page 2800, volume 5 Asie - un marché au Laos, page 384, volume 1 Laos - jardins potagers, page 2801, volume 5 Histoire. Le destin du pays du « million d'éléphants « fut et demeure étroitement lié à sa position d'État-tampon, entouré de puissances maritimes qui ne cessèrent d'y tester leur influence régionale. Il doit cependant son unité tant à sa relative homogénéité ethnique et linguistique (le lao est apparenté au thaï) qu'au rôle d'axe de peuplement et d'échanges que constitua le Mékong. Ce fleuve servit en effet de voie de pénétration pour le bouddhisme et la civilisation khmère. Un prince lao élevé à Angkor, Fa Ngum, fonda en 1353 le royaume de Lan Xang, qui marqua l'apogée du Laos (XIVe -XVIIe siècle). Tout en laissant une large autonomie aux principats locaux, la royauté voulut affirmer l'unité du pays en favorisant la diffusion du bouddhisme, en déplaçant la capitale au centre du pays (abandon de Luang Prabang pour Vientiane) et en tentant de s'agrandir aux dépens de ses voisins. Mais, passé le règne de Souligna Vongsa (1637-1694), le Laos redevint l'enjeu des luttes qui opposaient la Birmanie, le Siam et le Viêt-nam. En 1713, le pays éclata en trois royaumes, qui devinrent par la suite les vassaux du Siam. L'occupation française à la fin du XIXe siècle permit au Laos d'échapper à ses ennemis traditionnels en devenant, en 1899, un élément mal intégré de la Fédération indochinoise. Le pays accéda à l'indépendance en 1949 comme État associé au sein de l'Union française. Cependant, la guerre froide et la guerre civile entre les forces du parti communiste Pathet Lao et les troupes gouvernementales se propagèrent depuis le Viêt-nam, après l'indépendance de 1954, et se prolongèrent pendant vingt ans. La République populaire démocratique du Laos, de tendance communiste, fut proclamée en 1975. Le gouvernement, dirigé par Kaysone Phomvihane, collectivisa l'agriculture et nationalisa les banques et les industries. Depuis 1986, le Laos, qui reste très lié au Viêt-nam, a mené une politique plus pragmatique et amélioré ses relations avec les pays occidentaux et avec la Chine. Le régime s'est toutefois refusé à toute libéralisation politique, malgré l'opposition du « Groupe social démocratique « qui réclamait des réformes comparables à celles qu'avaient connues les pays de l'Europe de l'Est. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Laos - la pagode royale, page 2800, volume 5 colonisation - transbordement de wagons sur la rivière de Fong Caï, au Laos, en 1929, page 1185, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie Asie du Sud-Est Hmongs Indochine Indochine française Khmers Luang Prabang Mékong Pathet Lao Souphanouvong (prince) Souvanna Phouma Thaïs Triangle d'or Vientiane Les médias Laos - tableau en bref Laos - carte physique Laos - tableau en chiffres Asie - carte politique Les livres tropiques - rizières sur les hauts plateaux du Laos, page 5296, volume 10
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« laissant une large autonomie aux principats locaux, la royauté voulut affirmer l'unité du pays en favorisant la diffusion du bouddhisme, en déplaçant la capitale au centre du pays (abandon de Luang Prabang pour Vientiane) et en tentant de s'agrandir aux dépens de ses voisins.

Mais, passé le règne de Souligna Vongsa (1637-1694), le Laos redevint l'enjeu des luttes qui opposaient la Birmanie, le Siam et le Viêt-nam.

En 1713, le pays éclata en trois royaumes, qui devinrent par la suite les vassaux du Siam.

L'occupation française à la fin du XIX e siècle permit au Laos d'échapper à ses ennemis traditionnels en devenant, en 1899, un élément mal intégré de la Fédération indochinoise.

Le pays accéda à l'indépendance en 1949 comme État associé au sein de l'Union française.

Cependant, la guerre froide et la guerre civile entre les forces du parti communiste Pathet Lao et les troupes gouvernementales se propagèrent depuis le Viêt-nam, après l'indépendance de 1954, et se prolongèrent pendant vingt ans.

La République populaire démocratique du Laos, de tendance communiste, fut proclamée en 1975.

Le gouvernement, dirigé par Kaysone Phomvihane, collectivisa l'agriculture et nationalisa les banques et les industries.

Depuis 1986, le Laos, qui reste très lié au Viêt-nam, a mené une politique plus pragmatique et amélioré ses relations avec les pays occidentaux et avec la Chine.

Le régime s'est toutefois refusé à toute libéralisation politique, malgré l'opposition du « Groupe social démocratique » qui réclamait des réformes comparables à celles qu'avaient connues les pays de l'Europe de l'Est. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Laos - la pagode royale, page 2800, volume 5 colonisation - transbordement de wagons sur la rivière de Fong Caï, au Laos, en 1929, page 1185, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie Asie du Sud-Est Hmongs Indochine Indochine française Khmers Luang Prabang Mékong Pathet Lao Souphanouvong (prince) Souvanna Phouma Thaïs Triangle d'or Vientiane Les médias Laos - tableau en bref Laos - carte physique Laos - tableau en chiffres Asie - carte politique Les livres tropiques - rizières sur les hauts plateaux du Laos, page 5296, volume 10. »

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