L'alimentation humaine.
Publié le 18/10/2013
Extrait du document
«
interdits religieux, les préjugés sociaux et les valeurs esthétiques d'une époque et d'un peuple.
Les corrélats
agriculture - Histoire de l'agriculture
chasse - Introduction
élevage - Introduction
pêche - Introduction
poissons - Les poissons et l'homme - Le rôle alimentaire des poissons
L'évolution des habitudes alimentaires
Aux alentours des années cinquante, on constate une diminution de la consommation des
céréales panifiables, des pommes de terre et des légumineuses, alors que les produits
laitiers restent stables.
La consommation des produits d'origine animale a progressé de
50 % entre 1955 et 1978 (soit de 1 à 1,5 kg par personne et par an), et près des trois
quarts de nos protéines sont d'origine bovine ; elles ne viennent que secondairement des
œufs et des produits laitiers (fromages, laitages-desserts, glaces, etc.).
Un accroissement
de la consommation de la charcuterie et du fromage entraîne celui des lipides.
Certains
pays consomment de 45 à 50 g de protéines végétales par jour, sous forme de céréales :
pâtes, riz (Italie, Portugal) ou de légumineuses : pois, haricots, soja (Espagne, Japon) ; les
autres pays tournent autour de 25 à 30 g.
Dans les pays industrialisés, la consommation journalière de protéines animales est
élevée : de 25 à 32 g pour les viandes ; de 15 à 27 g pour les produits laitiers ; de 5 à
12 g pour le poisson.
Le Français, avec 108 kg de diverses viandes (consommation
aberrante) par personne et par an, se classe en tête des habitants de l'Union européenne,
où la consommation moyenne est de 87 kg.
Il faudrait consommer davantage de
protéines végétales et de fibres (pour le bol alimentaire) sous forme de céréales, de fruits
et de légumes frais, et absorber moins de sucres et de graisses pour éviter l'obésité, le
diabète, les maladies cardio-vasculaires, etc.
La consommation de sucre, qui n'était que de
10 kg par personne et par an au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, a augmenté
avant de diminuer.
L'évolution des habitudes alimentaires porte également sur le choix de certains
conditionnements et sur la façon de préparer les mets.
Les plats complets à réchauffer, en
conserve ou en surgelé, les viandes parées, les volailles découpées, les légumes épluchés,
les salades triées, donnant tous lieu à des préparations culinaires rapides (10 min environ),
ont considérablement transformé le mode d'alimentation des familles.
Voir aussi
agroalimentaire .
Il reste que si les pays industrialisés, disposant de techniques culturales performantes et
de possibilités de conditionnement élaborées, peuvent constituer des stocks alimentaires
importants, de nombreux autres pays souffrent de malnutrition, et même de faim.
La
sous-alimentation affecte deux hommes sur trois dans le monde, entraînant un retard de
la croissance, une diminution de la résistance de l'organisme et des troubles organiques
graves, voire mortels.
Voir aussi le dossier tiers-monde .
Des études sont en cours à la FAO pour faire appel, dans l'avenir, à des sources de
protéines dites de substitution, soit en domestiquant, à grande échelle, des légumes, des
fruits et des animaux (rongeurs et insectes, notamment) aujourd'hui encore sauvages,
soit en mettant sur le marché des produits alimentaires issus de l'ingénierie génétique.
Toute la question sera alors celle de leur acceptation par les consommateurs.
Voir aussi le
dossier biotechnologies.
Les corrélats
agroalimentaire
céréales
charcuterie
cholestérol
congélateur
congélation.
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