La zone intertropicale forme un milieu climatique avec une chaleur constante et, en dehors d'une bande équatoriale toujours pluvieuse, avec un rythme annuel de précipitations qui diminue au fur et à mesure que l'on se rapproche des tropiques, sauf dans l'Asie des moussons.
Publié le 13/12/2013
Extrait du document
«
température - La température terrestre
Une forte humidité.
Si le climat tropical est caractérisé par la chaleur, il l'est également par l'humidité.
Celle-ci
résulte des températures élevées, puisque seul l'air chaud est physiquement capable de
contenir beaucoup de vapeur d'eau, avant que celle-ci ne se condense.
Il pleut en effet
d'autant plus que l'air est chargé de vapeur d'eau et que des mouvements d'ascendance
de cet air humide se développent, provoquant la condensation et la formation des
nuages.
Il ne pleut cependant toute l'année que dans une mince zone centrale, dite zone
équatoriale.
Partout ailleurs, il existe une saison sèche et une saison des pluies.
Ce
rythme annuel, marqué par des saisons bien différenciées sur le plan pluviométrique, est
en effet caractéristique des régions tropicales, à l'exception de la zone équatoriale, où
l'on note seulement une recrudescence des pluies à chaque équinoxe.
La saison sèche s'étend en général sur les mois d'hiver (de décembre à mars dans
l'hémisphère nord ; de juin à septembre dans l'hémisphère sud).
Cette saison sèche
s'explique par la présence d'anticyclones, c'est-à-dire de zones de hautes pressions
atmosphériques (où il n'y a pas d'ascendance de l'air), ou par l'existence de courants
qui, après un long trajet continental, charrient un air sec.
Ainsi, les alizés, qui, comme
l'harmattan, émanent de l'anticyclone saharien et soufflent sur le continent africain en
direction du golfe de Guinée, restent secs.
La saison des pluies, qui est, elle aussi, plus
ou moins longue, est axée sur le solstice d'été (21 juin dans l'hémisphère nord,
21 décembre dans l'hémisphère sud).
Elle résulte d'une situation complexe : les
précipitations sont dues à des vents chargés d'humidité et à des facteurs provoquant
l'ascendance de l'air.
Ainsi, en Inde, la saison des pluies résulte d'une inversion de la
circulation atmosphérique entre l'hiver et l'été : en hiver, les vents dominants soufflent
du nord-est et, en été, du sud-ouest (c'est-à-dire de l'Océan).
On donne le nom de
mousson d'été, ou simplement de mousson, à ces vents saisonniers porteurs de pluies.
Le climat de mousson n'est en effet qu'une variante du climat tropical : il est caractérisé
par le passage sans transition de la sécheresse aux pluies diluviennes.
Il pleut
notamment quand des reliefs opposent un obstacle aux alizés qui ont effectué de longs
parcours maritimes ; les versants occidentaux du mont Cameroun en Afrique ou de la
chaîne Annamitique en Asie, par exemple, reçoivent ainsi beaucoup d'eau.
Les abats de
pluies sont parfois spectaculaires : à Tcherrapoundji, en Inde, il tombe 11 m d'eau en
moyenne chaque année, et la ville a reçu jusqu'à 26 m d'eau en 1860.
Les conséquences biologiques de la combinaison eau-chaleur sont considérables.
Les
formes de vie sont exubérantes : les animaux à sang froid (les reptiles) sont
volumineux ; la biomasse (quantité de matière biologique), qu'elle soit animale ou
végétale, est beaucoup plus élevée que celle d'Europe, surtout dans les régions
équatoriales.
La végétation pousse vite et dru, ce qui est un avantage pour la pratique
agricole et permet d'obtenir deux, voire trois récoltes par an.
Cependant, les facteurs
négatifs sont nombreux.
Les sols, très lessivés par l'eau, manquent d'éléments
chimiques utilisables par la végétation ; la litière de feuilles et de brindilles, rapidement
consommée par les petits animaux comme les termites, et minéralisée par les micro-
organismes, ne donne que très peu d'humus.
Les sols tropicaux, souvent très épais,
perméables, argilo-sableux, voire kaoliniques, sont pauvres.
D'autre part, la chaleur,
humide et continue, favorise le développement de nombreux germes pathogènes,
lesquels, véhiculés par des insectes ou des mollusques, provoquent de nombreuses
maladies : trypanosomiase, onchocercose, schistosomiases, paludisme, etc.
La vie
quotidienne est donc réglée par des facteurs contradictoires.
Mais ces mêmes facteurs
sont différents selon que le milieu est ou n'est pas forestier.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
alizé
anticyclone
climat - Les types de climats et leur répartition
cyclone.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- sablier sablier, instrument de mesure du temps, constitué de deux tubes transparents en forme de fioles, joints en son milieu par un étroit conduit.
- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des œuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma » par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivalen
- Connaître son corps (2) Découvrir La visite médicale o Faire dresser la liste des examens pratiqués lors de la visite médicale (mesure du poids, de la taille, du rythme cardiaque et respiratoire, prise de tension).
- Auguste Comte. La forme de la démonstration est-elle en mesure de jouer un rôle central en politique ?
- Discipline olympique depuis 1924 pour les épreuves nordiques et depuis 1936 pour les épreuves alpines, le ski est un sport dont les techniques et les spécialités se sont renouvelées au fur et à mesure des incessants progrès de l'équipement.