La publicité représente une part croissante de l'activité économique.
Publié le 30/11/2013
Extrait du document
«
les annonceurs furent obligés de recourir à d'autres médias, presse quotidienne, presse
périodique, affichage et radios dites « périphériques ».
Les filiales des grandes agences
américaines dominaient alors la plupart des marchés.
Le développement des télévisions privées dans les années quatre-vingt a entraîné un
renversement de la situation.
D'une pénurie de l'offre d'espaces, on est passé à une
surabondance.
L'éventail des prix des spots publicitaires s'est considérablement élargi :
très bas aux moments de faible audience, ils atteignent leur maximum pour « l'écran »
(l'ensemble de spots) qui interrompt le film du dimanche soir sur TF1.
Les annonceurs ont
désormais la possibilité de négocier les tarifs, voire d'obtenir des garanties d'audience.
En
Italie, la Fininvest de Silvio Berlusconi propose depuis 1984 des tarifs en proportion de
l'augmentation du chiffre d'affaires consécutive à la campagne publicitaire télévisée !
Cette progression de la publicité est manifeste, quels que soient les indicateurs choisis :
recettes publicitaires par habitant ou pourcentage des recettes publicitaires par rapport au
produit intérieur brut (PIB).
Ce dernier chiffre est de 1,60 % aux États-Unis, 1,37 % en
Grande-Bretagne, contre environ 1 % en France, chiffre voisin de celui des pays de
l'Europe du Sud.
Cependant, le volume des dépenses de publicité connaît aujourd'hui une
forte croissance.
En pourcentage, la part de la presse diminue, au profit surtout de la
télévision.
En France, la part de la presse est passée de 78 % en 1967 à 46 % en 1995.
Quasi nulle en 1968, la part de la télévision est désormais supérieure à 40 %.
Mais
l'augmentation en valeur absolue donne leurs chances à tous les médias.
Une autre conséquence de l'essor de la publicité est l'internationalisation des grandes
agences américaines et britanniques qui ont fusionné dans des groupes de taille
considérable, comme les groupes américains J.
Walther Thompson et Young & Rubicam.
En 1978, la fusion entre Lintas, McCann-Erikson et SSC&B dans un groupe baptisé
Interpublic a ouvert une ère de rapprochements spectaculaires.
Seuls capables de leur
résister, les Français, les Britanniques et les Japonais ont adopté des stratégies similaires.
En France, les grandes agences ont opéré des alliances.
De 1987 à 1991, une série de
rapprochements et de fusions en France, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Japon
a fait de Havas-Eurocom (aujourd'hui, Havas Advertising) le noyau d'un groupe qui est le
huitième au niveau mondial.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
audience (mesure d')
consommation
Fininvest
Havas (Agence)
TF1
Les métiers et les organes de la publicité
Le travail publicitaire est organisé, dans l'agence que consulte l'annonceur, autour de trois
fonctions qui sont celles du « commercial », du « media-planner » et du « créatif ».
Le
commercial est chargé des relations avec l'entreprise ; il doit définir et, au besoin,
transformer les caractéristiques du produit que souhaite mettre en valeur l'annonceur.
Le
« media-planner » est responsable du « plan média », c'est-à-dire de l'utilisation optimale
des différents médias pour toucher les acheteurs désirés, qu'on appelle « la cible ».
Par
exemple, pour un autoradio, la cible sera les propriétaires d'automobiles disposant d'un
certain revenu.
S'aidant d'études qualitatives et quantitatives sur le public des différents
médias, le mediaplanner définit la combinaison idoine entre télévision, radio, affichage,
cinéma, presse quotidienne, presse magazine.
Enfin, les « créatifs » de l'agence trouvent
l'idée de la campagne, choisissent les textes, les slogans et les images appropriés.
Une fois
la campagne définie, la réalisation peut être confiée à des entreprises extérieures, voire à
des travailleurs non permanents.
L'agence doit ensuite négocier les achats d'emplacements appropriés sur les différents
médias.
C'est l'achat d'espace, que l'agence confie le plus souvent, en France, à un organe
spécialisé, la centrale d'achats.
Celle-ci centralise les demandes d'agences ou d'annonceurs
très nombreux, ce qui lui donne un fort pouvoir de négociation sur les médias dont certains
dépendent de ces dernières pour leur survie.
Les deux plus importantes centrales d'achat
françaises, Carat-Espace et Havas Advertising, représentent entre 35 % et 60 % du
marché publicitaire selon le média considéré.
L'opacité des pratiques tarifaires était un
reproche couramment fait aux centrales d'achat.
Mais, depuis une loi de 1993, les tarifs.
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