La pensée sans langage
Publié le 20/11/2011
Extrait du document
«
soient« semblables aux allées et venues d'un enfant
qui joue autour de sa mère, qui s'en éloigne puis
retourne vers elle pour lui rapporter un caillou,
un brin de laine, dessinant de la sorte autour d'un
centre paisible, toute une aire de jeux , à l'intérieur
de laquelle
le caillou , la laine , importent finalement
moins que le don plein de zèle qui en est fait ».
Barthes détiendrait - il le secret d' un nouvel art de vivre?
Il était une fois...
l'inconscient
Nombreuses sont les lectures de contes de fées qui ont éveillé notre attention sur les perversités
cachées de ces histoires merveilleuses, en apparen· ce innocentes.
Andersen, Grimm, Perrault...
allonc
donc , à ne pas mettre entre toutes les mains .
D'où
le nombre croissant , aujourd 'hui , des versions édul · corée s, censurées , de récits vieux comme le monde
ou presque.
C'est une erreur, dit Bruno Bettelheim qui vient
de faire une Psychanalyse des Contes de fées (chez
Laffont).
Ce célèbre psychologue et psychiatre a pu en effet constater au cours de nombreuses expérien· ces avec les enfants que les contes de fées les atti· raient beaucoup plus que toute autre histoire, et
pouvaient leur servir de guide précieux et béné· tique.
Le conte
de fées est une sorte de miroir magique
reflétant notre vie intérieure et s'adressant au « ça » de chacun.
Il débute là où se trouve l'enfant dans
son ètre psychologique et affectif et joue véritable · ment le rôle d'un médiateur dans le passage de l'en· fanee à la maturité.
Il existe pas seulement pour
distraire, mais aussi pour éduquer et en quelque
sorte soigner, il aide l'enfant à surmonter les crises
douloureuses qu'il rencontre souvent au cours des
premières années de son existence.
Favorisant une
bonne structuration de
sa personnalité, le conte
permet à l'enfant de donner un sens à sa vie.
.
Le héros du conte de fées , auquel l'enfant a toute
faculté de s'identifier - le héros n'est pas ambiva · lent et complexe : il est tout bon ou tout mauvais,
tout beau ou tout laid -doit surmonter les épre1:1 · ves, franchir des obstacles qui apparaissent comme
impossibles, triompher des autres mais surtout de
lui-mème.
Tous les contes ont une fin heureuse,
rassurante, encourageant à affronter avec confian· ce comme Le Petit Poucet, Cendrillon ou Blanche
Neige, un monde plein de dangers et de mystères :
puisque
Cendrillon arrive à se libérer d'une famille
dans laquelle elle est seule contre tous, comment
l'enfant n'en
ferait-il pas de mème ?
Le grand mérite des contes de fées, et ce qui en fait leur vertu thérapeutique, c'est qu'ils mettent, en termes clairs et précis, leur auditeur en présence de toutes les difficultés de la vie : la peur d'ètre aban donné , le désir d'ètre aimé, l'angoisse de la sépara · tion, le vieillissement et la mort, les rivalités, la prise de conscience de ses propres valeurs ...
Et si
les adultes sont terrifiés par le contenu des contes
de fées, selon Bettelheim , c'est parce qu'ils ont re· foulé et culpabilisé en eux, au lieu de les accepter
et de les maîtriser, les pulsions sadiques et les an goisses de leur enfance.
Il faut restituter aux contes de fées la place qu' ils ont eue pendant des siècles.
Ce livre qui est d'une
lecture facile et attrayante, prenant ses exemple s
dans
les histoires les plus connues et les plus popu · laires a les mèmes vertus que le conte de fées :
rassurer et donner de l'espoir pour l'avenir à tous
ceux
« pleins de rèves et de merveilles ».
Un problème pour les enfants 7
On trouve dans le commerce des calen· driers où l' affichage des jours du mois se fait
à l 'aide de deux cubes.
Chaque face des cubes ne comporte qu' un seul chiffre .
Le problème à résoudre consiste à
numé roter les six faces de chaque cube de façon
à permettre l'affichage de tous les nombres
de
01 à 31.
C'est facile direz-vous.
Mais en ètes-vous capable sans regarder la solution ?
(Solution du problème)
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