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La peinture est une manière de faire.

Publié le 18/11/2013

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La peinture est une manière de faire. Dès les premiers temps de l'humanité, elle apparut de façon spontanée pour répliquer à la puissance surhumaine de l'univers ; ses résultats furent d'autant plus admirables que ses ressources matérielles étaient limitées. Son développement gagna en complexité au cours des siècles. Pour comprendre visuellement le monde, les artistes multiplièrent les expériences, et le montrèrent avec toutes ses nuances. Au point de l'histoire où cet art est parvenu, il apparaît comme un travail d'une fantastique ténacité et d'une extrême invention. La peinture est fondamentalement ancrée dans chacune des civilisations, mais sa signification n'y est pas identique. Les parois des grottes préhistoriques portent les premiers témoignages de l'homme en train de s'arracher à son état naturel. En Occident, la peinture reste l'art de la couleur par excellence. Ses principes de base sont relativement simples, puisqu'il s'agit toujours de mélanger quelques matières naturelles, puis de les appliquer sur une surface ; cependant, la technique exige une grande élaboration pour se maintenir et durer. La couleur est contenue dans les pigments. Pour être travaillée, cette matière doit être broyée et préparée avec un agglutinant. Ce mélange est additionné d'un diluant plus fluide qui en facilite l'utilisation. Les pigments proviennent de la nature. Les terres colorées telles que l'argile rouge donnent certaines couleurs, les oxydes en fournissent d'autres ; le blanc peut venir du plâtre, le bleu d'une poussière de lapis-lazuli, le noir de la cendre de bois... Les techniques Longtemps, le travail des apprentis et des assistants consista à préparer les couleurs. Chaque peintre avait ses recettes adaptées à son usage personnel, ses « secrets », fruit de son expérience. La fabrication des couleurs restait la part artisanale de son métier, un savoir indispensable pour obtenir un résultat de qualité. Les couleurs furent ensuite fabriquées synthétiquement. L'artiste s'en remit alors à l'industrie. À partir des années 1840, il put disposer de couleurs en tube qui lui évitaient alors les travaux préparatoires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atelier - 1.BEAUX-ARTS La peinture à l'eau. L'eau est à la base des principales techniques. Elle entre souvent pour la majeure part dans la fabrication de la matière picturale ; d'autres composants, parfois des produits huileux, lui sont adjoints. Le procédé à l'eau le plus simple est la détrempe. Il s'exécute sur un support sec. La couleur est préparée avec de la colle. La fresque est une peinture murale qui, contrairement à la détrempe, s'applique sur un enduit frais. Cette méthode nécessite une grande sûreté d'exécution, car le mur ne doit pas se sécher. L'homogénéité entre le mur et la couche picturale est en effet capitale pour que la peinture soit durable. Chaque technique exige la préparation du support avant de commencer à peindre. L'enduit sur le support protège l'oeuvre et assure sa stabilité. Des formules avec de la caséine ou de la cire, qui servaient aussi pour les panneaux mobiles, étaient également utilisées. La peinture à l'encaustique était connue depuis l'Égypte ancienne ; elle a été reprise par certains artistes contemporains comme Jasper Johns, qui a peint sa série Drapeaux avec ce procédé. La tempera est à base d'oeuf, qui peut être mélangé entièrement ou partiellement (le jaune ou le blanc) selon l'effet recherché, le blanc apportant du brillant à la couleur. Dans l'aquarelle et la gouache, le pigment est mêlé à de l'eau gommée. Ces deux techniques produisent des effets très différents. La gouache, mate et dense, est couvrante ; ce fut la peinture des enluminures et des rouleaux de papyrus ; elle est devenue aujourd'hui un moyen d'esquisse. L'aquarelle joue sur les transparences et la lumière colorée ; elle a été utilisée avec une liberté novatrice, notamment par les paysagistes anglais du XVIIIe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aquarelle Égypte - Arts - Beaux-arts - La peinture enluminure fresque - Les techniques gouache Johns Jasper pigment - 2.TECHNIQUE Royaume-Uni - Arts - Beaux-arts - Portrait et paysage La peinture à l'huile. Longtemps, une légende attribua l'invention de la peinture à l'huile à Van Eyck. Aujourd'hui, il est reconnu qu'elle existait avant le peintre flamand, qui a, en revanche, joué un rôle dans son perfectionnement et dans sa diffusion. Cette technique utilise l'huile comme véhicule ; on lui ajoute un diluant, l'huile essentielle. Plusieurs huiles peuvent être utilisées, chacune ayant ses effets. Certaines sont volatiles, d'autres permettent un résultat plus lisse. Le broyage et l'utilisation de l'huile doivent être faits avec soin et expérience, car un excès d'huile peut provoquer des défauts ou jaunir le tableau. En revanche, la technique de l'huile ouvre des possibilités considérables que l'eau n'offre pas : glacis, superpositions de couleurs, effets de transparence, juxtapositions de tons, sfumato. Ce registre de nuances, ces moyens infinis pour rendre les apparences ou pour donner des accents personnels ont fait de la peinture à l'huile une technique privilégiée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats diluant huile Pays-Bas - Arts - Beaux-arts - Les primitifs pigment - 2.TECHNIQUE sfumato Van Eyck Jan Les autres procédés. Des peintures synthétiques ont également été créées. Il existe plusieurs peintures à base de résine. La peinture la plus couramment utilisée par les artistes contemporains est l'acrylique. Elle permet cette peinture lisse et plate, propre à certains artistes (Monory), une pureté chromatique plus grande et une rapidité de séchage facilitant les superpositions des touches. Toutefois, il faut constater chez les artistes du XXe siècle une certaine indifférence envers les matériaux mis en oeuvre. Ainsi, Pollock a utilisé pour ses « drippings » une peinture industrielle, mais l'utilisation de matériaux inadaptés pose souvent des problèmes pour la conservation des oeuvres. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aérographe Monory Jacques Pollock Paul Jackson Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats couleur - L'application de la couleur : la peinture pigment - 2.TECHNIQUE Les médias peinture - le chromatisme Les livres peinture - polyptyque de l'Agneau mystique (achevé vers 1432), de Van Eyck, page 3789, volume 7 peinture - Le Peintre N° 18 (1986), de Jacques Monory, page 3789, volume 7 Les supports Les peintures murales. Les premiers témoignages de l'art pictural se trouvent sur les parois des grottes préhistoriques, comme celles de Lascaux ou d'Altamira. En Égypte, les tombeaux étaient couverts de peintures, qui, retraçant les épisodes essentiels de la vie, illustraient la croyance en l'éternité. En Inde, les grottes d'Ajant? présentent aussi des peintures d'inspiration religieuse. L'Antiquité romaine fournit des exemples de décoration murale célèbres avec, par exemple, la villa des Mystères, à Pompéi, où figure un rituel dionysiaque. Les églises d'Occident, à l'époque médiévale, étaient entièrement peintes de même que leurs sculptures, qui étaient polychromes ; Byzance avait opté pour un autre art de la couleur, la mosaïque. Mais c'est la fresque qui allait s'avérer la mieux adaptée à la surface du mur. Les édifices publics avaient eux aussi leur décor, constitué de scènes profanes. Après la Renaissance, la peinture murale connut un nouveau développement, pendant l'époque baroque notamment. Récemment, les nouvelles peintures synthétiques, très résistantes, ont permis de couvrir directement des murs de béton, support difficile à peindre. Du groupe Cobra à l'école moderne américaine, l'usage de ces matières a offert de nouvelles possibilités. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ajanta (monts) Altamira Cobra (groupe) fresque - Introduction fresque - L'âge d'or de la fresque grotte grotte - Les peintures rupestres muralisme Pompéi Pompéi - Un témoignage de la vie antique Le papier et le parchemin. Le papier est un support très ancien, puisqu'il remonte au papyrus de l'ancienne Égypte. En un sens, l'enluminure et la miniature prolongent le Livre des morts. Cependant, le rouleau de papier sur lequel le moine artiste, le copiste, peignait à la gouache a été abandonné par l'Occident. Le parchemin lui fut préféré. Un grand changement formel en découla ; les parchemins étaient en effet reliés en codex, forme qui préfigure le livre. En Orient, en revanche, le rouleau de papier fut toujours utilisé par les artistes. En Chine et au Japon, le rapport entre l'écrit et la figure était fort différent : la peinture, qui voisinait notamment avec la poésie, était proche de la calligraphie ; les instruments (pinceau et encre) étaient les mêmes pour écrire et pour peindre. Le support pouvait être aussi la soie. Le statut de l'artiste était différent, le peintre se confondant en Chine avec le lettré. Seul le peintre décorant les parois murales était un artisan comparable aux premiers artistes occidentaux. On peut comparer les lettrés d'Orient aux copistes médiévaux d'Occident, qui étaient aussi des peintres et dont les écoles qui dépendaient de monastères ont produit certains chefs-d'oeuvre. Le Livre de Kells (VIIIe siècle) en est un exemple. Plusieurs siècles plus tard, la miniature, véritable tableau prêt à devenir autonome par rapport au livre qui la contenait, prit son essor (le Mois d'octobre dans les Très Riches Heures du duc de Berry, des frères de Limbourg). La tradition picturale liée au livre s'est généralisée, comme en témoigne la miniature persane, forme la plus aboutie de la peinture en pays d'Isl?m. Le papier est devenu le support privilégié de certaines techniques, comme l'aquarelle, qui pénètre la matière. Les peintres contemporains ont également utilisé le papier dans certaines de leurs innovations. Dans les tableaux cubistes, le papier journal est ainsi mêlé à la peinture. Matisse a conçu ses dernières oeuvres au moyen de papiers qu'il peignait à la gouache avant de les découper, puis de les disposer selon l'effet qu'il recherchait. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats calligraphie calligraphie - Dans l'islam calligraphie - En Occident calligraphie - En Orient codex enluminure Limbourg (les frères de) Livre des morts livres d'heures Matisse Henri miniature monastère Turquie - Arts - Beaux-arts Le tableau. Comme en témoignent certains textes, ce support était connu dans la Grèce antique. Rome ne nous a transmis aucun exemple de peinture mobile, qui apparaît cependant sur certaines peintures murales présentant des tableaux suspendus dans le décor. En revanche, les peintures du Fayoum, qui datent de l'époque romaine, ont été conservées en raison des conditions climatiques de cette oasis d'Égypte. La peinture de chevalet a été ignorée au Moyen Âge ; dans l'Empire byzantin, en revanche, l'icône s'est développée. Les retables réunissaient plusieurs panneaux de bois. Le chêne, le noyer, le peuplier, le pin étaient les arbres les plus fréquemment employés. Ce support nécessitait une préparation, enduit qui mêlait parfois de la toile. Le bois a été utilisé jusqu'au XVIIIe siècle parallèlement à d'autres matériaux, comme la plaque de cuivre (peinture hollandaise du XVIIe siècle par exemple). Le plus ancien exemple italien de peinture sur toile est Sainte Euphémie, de Mantegna (1431-1506), mais la toile tendue sur châssis ne se répandit qu'à partir de la Renaissance. Moyen le plus adapté à la peinture à l'huile, la toile devint le support le plus courant. Les meilleures toiles sont en chanvre ou en lin. Mais d'autres textiles peuvent être utilisés selon les effets recherchés. Le carton a été également utilisé, mais il reste marginal et souvent réservé aux études. L'utilisation de la toile avait plusieurs avantages. Elle permettait de faire des compositions aux dimensions souhaitées, alors que celles des oeuvres sur le bois, qui finissait toujours par travailler, restaient limitées. Les grands formats exigeaient que plusieurs panneaux fussent ajustés. La toile, qui peut être roulée, était facilement transportable et pouvait être fixée au mur avec un procédé de collage, le marouflage. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chanvre Fayoum (le) icône - 1.ART lin Mantegna Andrea retable Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats restauration - La restauration en peinture Les livres peinture - main en négatif,, page 3788, volume 7 peinture murale égyptienne, page 3788, volume 7 peinture - Femme se fardant, estampe d'Utamaro Kitagawa, page 3790, volume 7 peinture - manuscrit du XVe siècle, page 3790, volume 7 restauration - refixage de la couche picturale et traitement du support, page 4354, volume 8 restauration - opération de rentoilage, page 4354, volume 8 restauration - nettoyage d'une peinture sur bois de l'école flamande, page 4354, volume 8 Le travail du peintre La révolution de la peinture à l'huile. L'apparition de la peinture à l'huile marqua une date essentielle dans le développement des arts plastiques. Cette technique nouvelle et l'usage de la toile brisèrent le carcan imposé par la peinture murale. Les ressources de la fresque avaient été exploitées au maximum par Giotto à la chapelle Scrovegni (Padoue) ; et si son rôle resta essentiel dans la décoration, la peinture murale perdit l'initiative de l'innovation. La peinture sur manuscrit et la miniature disparurent du livre pour être remplacées par la gravure. La peinture sur chevalet acquit son autonomie. Elle avait créé un espace aux possibilités nouvelles ; la profondeur du tableau pouvait prolonger l'espace réel, comme l'illustrent les Ménines, de Vélasquez. La peinture hollandaise du XVIIe siècle concevait la surface comme un miroir réfléchissant le réel. La peinture à l'huile présentait de nombreux avantages ; d'un certain point de vue, elle était supérieure à tous les autres procédés ; son travail était plus délié et plus souple, ses nuances étaient plus grandes. La juxtaposition des tons était impossible avec la peinture à l'eau, car les couleurs se mélangeaient de façon inadéquate dès qu'elles entraient en contact. Combinée avec la perspective linéaire, l'huile permettait au peintre de traduire le jeu de l'ombre et de la lumière, de rendre le modelé. L'air pouvait circuler autour des objets, les êtres prenaient vie, comme l'illustre par exemple l'oeuvre de Van Eyck. Une rupture était notamment perceptible par rapport aux artistes du Moyen Âge qui peignaient des signes, des symboles, des idées, sans se soucier du monde réel et concret. Cette évolution ne se dessina qu'au cours des siècles. Les premiers tableaux restaient chez les Flamands proches des miniatures. Ce n'est que progressivement que le peintre exploita toutes les ressources des nouveaux matériaux. Poussin mêlait encore l'huile avec d'autres procédés, la détrempe entre autres. Chaque atelier possédait ainsi ses recettes, et s'ouvrit peu à peu aux innovations. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atelier - 1.BEAUX-ARTS couleur - L'art et la couleur - L'émancipation de la couleur Giotto (Ambrogio di Bondone, dit) Ménines (les) Poussin Nicolas Renaissance - Les quattrocento et cinquecento (vers 1400-vers 1550) en Italie Van Eyck Jan Vélasquez Diego La touche. C'est l'aspect capital du travail du peintre. À cet égard, les tableaux de Frans Hals sont exemplaires ; ils montrent toute la science déployée par l'artiste pour construire avec des empâtements, des grands coups de pinceau, des imbrications calculées, l'image que perçoit le spectateur. Le volume et la texture des matériaux deviennent sensibles sous ses pinceaux. Mais la touche de chaque peintre manifeste son tempérament. Dans un paysage de Cézanne, la profondeur naît ainsi de la façon d'appliquer les touches de sa brosse. Le volume trouve son expression dans une gamme de teintes et dans une série de taches, contrastées ou non. Le peintre est attentif à ses instruments, car l'effet produit dépend de l'aspect artisanal de la création. Dans son Journal, Delacroix notait le travail plus lisse et plus achevé que produisait le pinceau, alors que la brosse donnait des plans plus heurtés. Mais d'autres peintres adoptèrent une autre voie ; leur touche se fondait dans un travail fini, lisse, comme le montrent les oeuvres de Boucher ou d'Ingres. Un rendu presque photographique fut atteint par les artistes du XIXe siècle comme Meissonier, avant d'être volontairement recherché au XXe siècle par les hyperréalistes. Cependant, l'intérêt pour la technique s'effaça, et le souci de préparer la toile diminua. Les mouvements d'avant-garde contestèrent la plupart du temps l'aspect rétinien de la peinture à l'huile (Marcel Duchamp par exemple) ; la peinture devint avant tout un projet, une idée, sans que l'artiste se souciât des matériaux qu'il mettait en oeuvre. Ainsi, la peinture à l'huile accueillit des matériaux hétérogènes : papier journal, sable, objets divers. Dès lors, l'expérience plastique évolua rapidement, et la peinture perdit le privilège qu'elle possédait ; avec de nouveaux matériaux, une conception nouvelle de l'art s'affirma. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abstrait (art) - L'invention d'un langage avant-garde Boucher François Cézanne Paul Delacroix Eugène Duchamp Marcel Hals Frans hyperréalisme Ingres Dominique Meissonier Jean-Louis Ernest réalisme - Le réalisme en art - Introduction style Complétez votre recherche en consultant : Les livres peinture - Adoration des Mages, de Léonard de Vinci, page 3791, volume 7 peinture - Sainte Barbe (1473), de Jan Van Eyck, page 3791, volume 7 peinture - Apollon et Daphné, de Rubens, page 3791, volume 7 peinture - La Bohémienne (vers 1628-1630), de Frans Hals, page 3792, volume 7 peinture - La Bohémienne (vers 1628-1630), de Frans Hals (détail), page 3792, volume 7 peinture - La Grande Odalisque (1816), d'Ingres, page 3792, volume 7 peinture - La Grande Odalisque (1816), d'Ingres (détail), page 3792, volume 7 peinture - Champ de blé aux corbeaux (1890), de Van Gogh, page 3792, volume 7 peinture - Champ de blé aux corbeaux (1890), de Van Gogh (détail), page 3792, volume 7 peinture - Le Peintre et son atelier, de François Boucher, page 3793, volume 7 peinture - Pollock photographié par Hans Namuth, page 3793, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques J.-L. Daval, la Peinture à l'huile, Skira, Genève, Flammarion, Paris, 1992 (1985). P. Klee, Journal, les Cahiers rouges, Grasset, Paris, 1992 (1959). J.M. Parramón, le Grand Livre de la peinture à l'aquarelle, Bordas, Paris, 1987 ; Comment peindre à l'huile, Bordas, Paris, 1995. J. Rudel, Technique de la peinture, PUF, « Que sais-je ? », Paris, 1990 (1969). V. Van Gogh, Correspondance générale, Gallimard, Paris, 1990 (1960). L. de Vinci, Traité de la peinture, Berger-Levrault, Paris, 1987.

« novatrice, notamment par les paysagistes anglais du XVIII e siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aquarelle Égypte - Arts - Beaux-arts - La peinture enluminure fresque - Les techniques gouache Johns Jasper pigment - 2.TECHNIQUE Royaume-Uni - Arts - Beaux-arts - Portrait et paysage La peinture à l'huile. Longtemps, une légende attribua l'invention de la peinture à l'huile à Van Eyck. Aujourd'hui, il est reconnu qu'elle existait avant le peintre flamand, qui a, en revanche, joué un rôle dans son perfectionnement et dans sa diffusion.

Cette technique utilise l'huile comme véhicule ; on lui ajoute un diluant, l'huile essentielle.

Plusieurs huiles peuvent être utilisées, chacune ayant ses effets.

Certaines sont volatiles, d'autres permettent un résultat plus lisse.

Le broyage et l'utilisation de l'huile doivent être faits avec soin et expérience, car un excès d'huile peut provoquer des défauts ou jaunir le tableau.

En revanche, la technique de l'huile ouvre des possibilités considérables que l'eau n'offre pas : glacis, superpositions de couleurs, effets de transparence, juxtapositions de tons, sfumato.

Ce registre de nuances, ces moyens infinis pour rendre les apparences ou pour donner des accents personnels ont fait de la peinture à l'huile une technique privilégiée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats diluant huile Pays-Bas - Arts - Beaux-arts - Les primitifs pigment - 2.TECHNIQUE sfumato Van Eyck Jan Les autres procédés. Des peintures synthétiques ont également été créées.

Il existe plusieurs peintures à base de résine.

La peinture la plus couramment utilisée par les artistes contemporains est l'acrylique.

Elle permet cette peinture lisse et plate, propre à certains artistes (Monory), une pureté chromatique plus grande et une rapidité de séchage facilitant les superpositions des touches.

Toutefois, il faut constater chez les artistes du XX e siècle une certaine indifférence envers les matériaux mis en œuvre.

Ainsi, Pollock a utilisé pour ses « drippings » une peinture industrielle, mais l'utilisation de matériaux inadaptés pose souvent des problèmes pour la conservation des œuvres. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aérographe Monory Jacques Pollock Paul Jackson Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats couleur - L'application de la couleur : la peinture. »

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